Ce dimanche, Metz Handball reçoit le WHC Buducnost pour le compte de la 11ème journée de Ligue des Champions. Bien lancées, les Messines ne comptent pas perdre leur trône dans un groupe où rien n’est joué d’avance.
Face au WHC Buducnost, Metz Handball rentre dans le money-time de la phase de groupe. Cette période qui déterminera si Metz Handball évite les play-offs ou non. A cet exercice, les Dragonnes avaient échoué d’un cheveu contre le CSKA Moscou, la saison dernière. Mais le collectif d’Emmanuel Mayonnade sait qu’il n’est pas encore l’heure de compter les points car tout peut encore se passer. “Prendre match par match” est un poncif qui a la dent dure mais il reste encore primordial quand le Rapid Bucarest, Esbjerg et Gyor attendent le moindre faux pas de Metz Handball.
Perdre des points en cours de route n’est évidemment pas dans les plans messins avec, comme objectif, les deux premières places de la poule. Toutefois, les Monténégrines se présentent aux Arènes avec la ferme envie d’assurer une qualification disputée avec Storhamar et Kastamonou.
Une rivalité amoindrie
Les deux adversaires du soir présentent une longue histoire commune depuis dix ans en s’affrontant pour la seizième fois. Entre 2002 et 2018, le WHC Buducnost présentait un bilan plutôt favorable par rapport à Metz Handball. Avant que le rapport de force ne change de direction. Favorites, les Mosellanes restent sur une série de quatre victoires contre trois pour les Championnes d’Europe 2012 et 2015. De quoi nuancer cette rivalité historique qui n’est plus depuis la totale domination des Dragonnes, à l’automne dernier. Les jeunes joueuses de Bojana Popović apparaissent néanmoins comme un rival étonnant avec des résultats assez encourageants contre les grosses écuries (30 à 30 face au Rapid Bucarest et 23 à 25 contre Gyor). D’un autre coté, elles connaissent également les lourdes défaites qui les mettent face à leur nouveau statut. Autant dire que la troisième meilleure équipe d’Europe connait sa feuille de route dominicale.
Armelle Attingré, la plus monténégrine des Françaises
En reconstruction, Buducnost est le quatrième plus jeune effectif de la compétition mais le champion monténégrin peut compter sur l’expérience de certaines de leurs coéquipières, à l’image de la gardienne Armelle Attingré, présente au Monténégro depuis 2 saisons et demi. Alors que nous assistons à la nouvelle diaspora française vers la Roumanie, l’ex-internationale française semble s’épanouir dans la capitale monténégrine au point d’intégrer le staff de l’équipe nationale. Malgré un pourcentage d’efficacité en-deçà des 30%, sa vivacité et son explosivité ont permis à ses coéquipières de faire douter leurs concurrentes, à plusieurs reprises.
Crédit photo : Matthieu Henkinet
