Esport : CSGO – HEET, le baptême du feu

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L’équipe française HEET va connaître son véritable premier événement d’importance sur la scène internationale de CSGO. Qualifiée pour l’ESL Pro League saison 16, la formation du Mosellan Audric « JACKZ » Jug se retrouve dans un groupe assez homogène. Une qualification en playoffs semble plutôt accessible. Petit tour d’horizon.

HEET aura fort à faire pour son premier événement majeur sur CSGO. Ayant hérité du groupe C pour cette 16e édition de l’ESL Pro League, l’équipe du Mosellan Audric « JACKZ » Jug va tenter d’accéder aux playoffs d’une compétition qui ne lui a pas forcément réussi sous ses anciennes couleurs de G2 Esports. Dans un groupe assez abordable, les Français ont de quoi tirer leur épingle du jeu.

Des équipes en rodages

Astralis : le retour compliqué des vacances

Astralis (Danemark, n°4 mondial) : Lukas « gla1ve » Rossander, Benjamin « BlameF » Bremer, Kristian « k0nfig » Wienecke, Andreas « Xyp9x » Højsleth, Asger « farlig » Jensen

Le mois d’août a été semé d’embûches pour les Danois. À la recherche d’une place pour la phase préliminaire du Major de Rio, Astralis a été tenu en échec par des formations beaucoup plus humbles (Los Kogutos, n°91 mondial, et Aurora, pas classée). Les poules de la BLAST n’auront pas forcément rassuré les hommes de gla1ve. Efficaces pendant les groupes, ils ont raté le coche par deux fois pour se qualifier aux finales de l’événement.

Ils abordent ce groupe C de l’ESL Pro League en tant que favoris, avec un BlameF en grande forme. Cependant, le doute plane toujours sur leur sniper Farlig est souvent en dessous des attentes.

MOUZ : le pari de la jeunesse

MOUZ (Europe, n°10) : David « frozen » Čerňanský (CZE), Christopher « dexter » Nong (AUS), Adam « torzsi » Torzsás (HUN), Dorian « xertioN » Berman (ISR), Jon « JDC » De Castro (ALL)

Après des mois de doutes, MOUZ reprend un peu de poil de la bête. Composée d’une équipe très jeune, mis en avant par son académie performante dans les divisions inférieures, la structure allemande aborde ce groupe en véritable outsider. Malgré la mise à l’écart du Lituanien Aurimas « bymas » Pipiras et l’arrivée de xertioN, ce MOUZ renouvelé n’a pas encore de match officiel dans les jambes.

Heroic en perte de vitesse

Heroic (Danemark, n°15) : Martin « stavn » Lund, Casper « cadiaN » Møller, René « TeSeS » Madsen, Rasmus « sjuush » Beck, Jacob « Jabbi » Nygaard

Malgré quelques coups d’éclat lors des groupes de la BLAST, Heroic suit le même chemin que ses compatriotes d’Astralis. Heroic restait avant la trêve estivale sur un gros échec à Cologne (sorti au premier tour). L’arrivée de Jabbi pour Ismail « refrezh » Ali n’a pour l’instant pas l’effet escompté par l’équipe danoise, désormais en plein doute.

ENCE cherche son nouveau visage

ENCE (Europe, n°16) – Marco « Snappi » Pfeiffer (DAN), Paweł « dycha » Dycha POL), Pavle « maden » Bošković (MNE), Alvaro « SunPayus » Garcia (ESP), Valdemar « Valde » Vangså (DAN)

C’était le tube de la première moitié de 2022. ENCE vivait une renaissance complète avec son équipe européenne. Portée par Lotan « Spinx » Giladi, la structure finlandaise a côtoyé le top 3 monde pendant de longs mois. Puis les départs d’Aleksander « hades » Miskiewicz, prêté, suivi de Spinx, racheté par Vitality, remettent ENCE dans la dure réalité. Avec HEET comme premier test pour l’arrivée des nouveaux venus, Valde en provenance d’OG, et SunPayus de Movistar Riders, la qualification est faisable, mais compliquée.

Complexity : cherche encore du succès hors de ses terres

Complexity (Amérique du Nord, n°29) : Johnny « JT » Theodosiou (AFS), Justin « FaNg » Coakley (CAN), Ricky « floppy » Kemery (USA), Michael « Grim » Wince (USA), Håkon « hallzerk » Fjærli (NOR)

Clinique lors des qualifications ouvertes pour le RMR Rio Américain, Complexity n’a pas trouvé de succès pour son retour en Europe. Balayé à Cologne avant la trêve, puis à la BLAST, les Nord-Américains peinent à faire bonne figure sur le vieux continent, et la tendance ne devrait pas s’inverser réellement.

HEET, un sacré coup à jouer

HEET (France, n°32) : Alexandre « bodyy » Pianaro, Aurélien « afro » Drapier, Pierre « Ex3rcice » Bulinge, Thomas « djoko » Pavoni, Audric « JACKZ » Jug

Pour les Frenchies, ce groupe est une sorte de cadeau empoisonné. Sur le papier, si HEET est loin d’être favori, le niveau affiché des différentes équipes n’a rien d’insurmontable. Pour leur première apparition dans un tournoi aussi important depuis les qualifications au Major l’année dernière, les hommes de bodyy ont acquis une certaine expérience. De plus, avoir participé aux 4 qualifications ouvertes pour le RMR, et les très bons débuts en championnat de France ont permis d’accumuler un vrai bagage avec ce cinq, ensemble depuis mi-juillet. Une expérience que les autres équipes ayant subi des changements n’ont pas en match officiel.

C’est un avantage qui ne sera pas à oublier. Surtout qu’HEET a déjà pu se frotter à des noms tels qu’Astralis cet été pendant les qualifications ouvertes au RMR. Ces EPL 16 constituent le test parfait pour évaluer une première fois si HEET peut passer ce palier si important. Cinq rencontres de haut niveau, dont 4 face à des équipes du top 16. Les Français commencent leur campagne dès ce mercredi contre ENCE à 19h30, à suivre sur 1PVcs.

Un Major en France en 2023 !

La France accueillera en mai 2023 le premier Major de l’année sur Counter-Strike : Global Offensive. Il se tiendra à l’Accor Hotel Arena de Paris, et sera organisé par BLAST. C’est la première fois que l’Hexagone accueille un événement d’une telle ampleur sur le jeu. La France n’a plus connu le succès en Major depuis 2015. L’occasion rêvée pour retrouver les sommets ?

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