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L’US Thionville Lusitanos a fait tomber la réserve du FC Metz (1-2), ce samedi au stade Dezavelle. Stéphane Borbiconi, entraîneur adjoint de l’USTL, revient sur cette rencontre particulière et sur la saison de ses protégés.

L’US Thionville Lusitanos a mis fin à la belle série de la réserve du FC Metz, qui restait sur six matchs sans défaite, ce samedi au stade Dezavelle . Une victoire importante (1-2) pour les protégés de Julien François et Stéphane Borbiconi, au pied d’un stade Saint-Symphorien dont ils ont foulé la pelouse en début d’année. « Très content d’avoir gagné, c’était notre quatrième match de suite à l’extérieur. On était menés 1-0 et on a eu les ressources mentales nécessaires. On avait un peu besoin de se rassurer car on avait perdu nos derniers matchs contre des réserves pros (Reims et Troyes), on a démontré qu’on avait gagné en maturité face à ce type d’opposition », savoure Stéphane Borbiconi.

Comme le souligne l’entraîneur adjoint de l’USTL, l’opposition offerte par l’équipe de Sylvain Marchal était qualitative. « On est tombés sur une bonne équipe de Metz, que l’on connaît bien, qui s’était refait la cerise en championnat. On voulait les distancer au classement. On les regarde souvent jouer, c’est équipe typique « centre de formation », qui met beaucoup d’impact, d’intensité… Sylvain fait du bon boulot, je sais que ce n’est pas facile pour lui car d’un week-end à l’autre, il n’a jamais la même équipe ». Un match forcément particulier pour l’ancien défenseur du FC Metz. « C’est un plaisir de retrouver Michaël Ménétrier, Sylvain Marchal, le kiné Luc Labeeu, les bénévoles… Le FC Metz, ça fait partie de ma vie, de la vie de Julien (François) aussi. Même si le temps du match, chacun défend sa paroisse et essaye de gagner ».

Objectif montée en National 2

Après son épopée en Coupe de France, qui l’a conduit jusqu’à la réception de l’OM au Stade Saint-Symphorien, en passant par un périple en Nouvelle-Calédonie et l’élimination d’Annecy au Stade de Guentrange, l’US Thionville Lusitanos doit réussir son retour au pain quotidien, à savoir le championnat de National 3. « Une saison, ce n’est jamais linéaire, même si le delta est très important en l’occurrence, avec des gros pics d’émotion. Mais on a toujours tenu le même discours : la priorité, c’est le championnat. La coupe, c’est du bonus. C’est sûr que cela a été incroyable de réunir 28 000 personnes à Saint-Symphorien mais il a fallu se remettre assez vite dans notre quotidien. C’était une belle parenthèse », confie Stéphane Borbiconi.

En effet, l’objectif de l’US Thionville Lusitanos, club « petit frère » du FC Metz, est de terminer premier de sa poule pour monter en National 2. Les Thionvillois sont leaders au championnat, avec trois points d’avance sur la réserve de l’ASNL et deux matchs de retard. « Ce n’est pas l’idéal de ne pas avoir le même nombre de matchs que nos concurrents. Dans ces cas-là, il ne faut pas regarder le classement. On reste dans notre couloir de nage et on ne regarde ni à droite, ni à gauche. On sait où on veut aller et on sait ce qu’il faut faire pour y aller. Pour prendre des points, il faut mettre du contenu dans les matchs, mettre les bons ingrédients. C’est ce qu’on essaye de transmettre aux joueurs avec Julien François. Du travail, du sérieux, de la discipline, de la bonne humeur et surtout beaucoup d’humilité », conclut Stéphane Borbiconi.

Crédit photo : Julien Buret / Let’s Go Metz (archive)