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Une équipe de France pleine de promesses termine en beauté sa préparation aux Championnats du Monde en battant le Japon (36-22) ce dimanche.

L’équipe de France continuait sa préparation aux championnat du monde ce dimanche face au Japon. Après un premier succès deux jours auparavant face à l’Angola (26-22), cette fois les Bleues se confrontait au jeu rapide asiatique. L’enseignement de ces deux rencontres est que les protégées de Sébastien Gardillou forment un groupe capable de répondre aux différentes problématiques proposées par leurs adversaires. Face à la formation africaine, les Françaises ont assuré leur succès en fin de match. Cette fois, la victoire (36-22) était déjà quasiment acquise à l’issue des trente premières minutes (19-8).

Des Bleues à deux vitesses

Pour autant, les partenaires de Tamara Horacek ont été bousculées par cette formation japonaise à l’entame de match comme c’est souvent le cas face aux équipes asiatiques. Leur jeu rapide et leur vivacité de mouvement demande un petit temps d’adaptation. Cette fois, quinze petites minutes et un réajustement du sélectionneur suffisaient. Au moment du temps mort, le Japon menait de deux buts (7-9, 15e) alors que les premiers enclenchements offensifs montraient une équipe de France en confiance avec les buts de Suzanne Wajoka et Marie-Hélène Sajka. L’arrière de l’OGC Nice aura l’occasion de disputer sa première grande compétition, tout comme Emma Jacques, tel est l’annonce faite par Sébastien Gardillou au micro de Bein Sports en clôture de ce tournoi de France.

Si elles n’ont pas forcément eu l’occasion de se mettre davantage en valeur dans cette rencontre, le technicien tricolore a la conviction que les deux joueuses « vont se révéler » au cours de ce tournoi. S’il reste peut-être une inconnue sur qui de Sabrina Zazaï-Ozil ou Alicia Toublanc accompagnera Lucie Granier sur l’aile droite, le staff français dispose d’un groupe aux différentes caractéristiques à chaque poste. Les quarante-cinq dernières minutes réalisées ce dimanche démontraient la force collective que ces Bleues pouvaient développer.

Lena Grandveau prend de plus en plus de responsabilités…

Et ce, notamment sous l’impulsion d’une Léna Grandveau qui prend une envergure impressionnante cette saison, tant avec Metz Handball qu’en équipe nationale. Elle qui était déjà la grande artisane du titre mondial conquis il y a deux ans, grâce à sa magnifique prestation au poste d’arrière droit lors de la seconde période. Cette fois, c’est elle qui lançait la révolte. Elle montrait que sa relation avec Sarah Bouktit, sa science de la passe et sa précision au tirs pourraient s’avérer précieuses aux Pays-Bas et en Allemagne ces prochaines semaines.

…et les pivots ont un rôle plus que prépondérant

La capitaine et pivot de Metz Handball sera également du voyage et formera un trio de très haut niveau avec les Brestoises Pauletta Foppa et Oriane Ondono. Un poste de pivot qui devrait également occuper une place prépondérante dans l’animation offensive des Bleues puisque le coach tricolore mise de plus en plus sur le jeu à deux pivots. Cette tactique doit permettre, à la fois, de marquer des buts et obtenir des jets de sept mètres mais également d’ouvrir des brèches et laisser plus de latitudes aux arrières, à droite comme nous l’avons vu plus avant, mais aussi à gauche afin de bénéficier des qualités physiques d’Orlane Kanor et de Méline Nocandy.

La France peut voyager sereinement avec son trio de gardienne

Face au Japon, Lena Grandveau et Sarah Bouktit ont été les instigatrices de l’envolée au score de la France. Les Bleues inscrivaient un 18-1 entre le quart d’heure de jeu et le début du second acte (23-8, 33e). Camille Depuiset se faisait remarquer dès son entrée en jeu au relais d’Hatadou Sako à la pause en détournant un jet de sept mètres. Après avoir concédé deux lobs de l’ailière gauche nippone, Yuki Yoshidome, la néo Brestoise trouvait la parade et se montrait solide. Suffisant pour devancer sa binôme en club, Floriane André derrière la gardienne de Györ? Sans doute pas mais elle aussi devrait faire partie de la liste que Sébastien Gardillou annoncera probablement ce lundi matin.

Les Tricolores ont certes encaissé quinze buts lors des trente dernières minutes. Mais elles avaient pris un tel ascendant qu’elles ont pu utiliser ce second acte pour continuer à travailler diverses options telles que le jeu à sept. Si cette dernière n’est pas la préférée de Sébastien Gardillou, il sait qu’elle pourrait lui être précieuse dans certaines situations. Dans cette optique, il a demandé quelques conseils à son prédécesseur, Olivier Krumbholz, pour l’utiliser de la manière la plus efficiente possible lorsqu’elle sera nécessaire. Dès ce vendredi contre la Tunisie?

Crédit photos: Baptiste Fernandez/Icon Sport