Grâce Zaadi : « C’est comme si je n’étais jamais partie ! »

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A l’issue de la qualification de Metz Handball (34-19) en finale de la Coupe de France aux dépens de Chambray, Grâce Zaadi s’est arrêtée à notre micro. La demi-centre internationale est revenue sur la rencontre et sur son retour en Lorraine.

Grâce Zaadi, vous avez fait le job ce mercredi soir. Metz Handball est qualifié en finale de la Coupe de France.
Je suis très très contente ! La Coupe de France, c’est une compétition qui est particulière. Aussi bien pour la FFHB que pour les joueurs qui la disputent. On est à un match d’avoir un titre, la Coupe fait partie des objectifs de Metz Handball. Nous sommes à 60 minutes de ce premier titre.

Au vu de votre prestation du soir, on aurait dit que vous aviez coché ce match d’une croix rouge sur votre agenda car Metz Handball a faim de titres…
C’est dans l’ADN et la mentalité du club. Toutes les filles qui signent à Metz Handball savent pourquoi elles signent. On veut décrocher tous les titres possibles. Que ce soit la Ligue des Champions, le championnat ou la Coupe de France. On va essayer de mettre tous les ingrédients pour performer et continuer d’avancer. Depuis la qualification face à Dortmund, on a fait quelques matchs un peu poussif et cela nous tenait à cœur de montrer un plus joli visage de Metz Handball ce soir à Saint-Symphorien.

Grâce Zaadi : « Avoir faim de titres ? C’est dans l’ADN de Metz Handball »

Tu es revenue récemment dans cette équipe. Comment te sens-tu dans le vestiaire sur le terrain ?
Dans le vestiaire, c’est comme si je n’étais jamais partie (Sourire) ! J’ai été merveilleusement accueillie par le groupe. En deux jours, j’avais déjà adopté des repères. Dans le jeu, cela se développe de jour en jour. J’essaye de me faire violence aussi. Ce n’est pas facile de s’intégrer à ce moment de l’année, dans un collectif aussi bien rôdé et qui travaille ensemble depuis 9 mois. Mais je suis positive et optimiste pour la suite.

On a tout de même l’impression, de par ton style de jeu, que tu arrives déjà à faire briller des coéquipières comme Méline Nocandy ou Astride N’Gouan. Voire les bonifier. Partages-tu ce sentiment ?
Je ne sais pas si je peux dire que je bonifie une joueuse comme Méline. C’est clair qu’on a une facilité à jouer ensemble. Notre avantage c’est qu’on se connait et qu’on est amies dans la vie. Idem avec Astride, on a le dialogue facile. On parle de tout et de rien et on est aussi très exigeantes les unes envers les autres sur le terrain. J’essaye aussi de décharger Méline. Elle fait une superbe saison, elle court comme pas possible ! J’ai envie de faire le travail pour elle, comme pour les autres, c’est mon côté altruiste. J’aime faire briller les gens autour de moi.

Au final, tu t’insères pas à pas dans ce collectif pour pouvoir être là dans les moments importants, en fin de saison…
Oui, c’est ce que j’aimerais faire. J’aimerais surtout m’appuyer sur la force du collectif pour performer individuellement et amener de la dangerosité. Ne pas être que celle qui fait briller les autres. Cela va se travailler à l’entraînement, au quotidien, avec les filles. On va essayer de développer nos relations. Mon objectif est d’avancer de match en match et d’être présente aux moments clés.

Crédit photo : Matthieu Henkinet/LGM

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