232 Nouvelle désillusion pour les Grenats après leur défaite nette et franche, 2-0 sur la pelouse du Havre. Avec ses quinze points au compteur et une triste douzième place, le FC Metz est plus proche d’une course au maintien que d’une lutte pour la montée. Désolant. Hier soir, les hommes de Laszlo Boloni ont une nouvelle fois fait preuve d’inefficacité au Stade Océane. Face à une équipe havraise généreuse et organisée, les Grenats ont concédé leur sixième défaite de la saison. Douzième, à onze points du Havre et douze de Bordeaux, le FC Metz semble désormais plus proche d’une course au maintien que d’une lutte pour la montée. En effet, Rodez, premier non relégable, talonne le club à la Croix de Lorraine à trois longueurs seulement. La dynamique est inquiétante, d’autant qu’on voit mal comment ce FC Metz pourrait inverser la tendance. Malgré des statistiques à première vue équitables (52% de possession, 9 tirs partout), les Messins ont manqué d’à peu près tout, à tous les étages. Jusqu’au coaching, qui commence à manquer de circonstances atténuantes. Des efforts, mais tellement de lacunes Les Grenats auraient pu jouer toute la nuit, ils n’auraient pas marqué. Les faiblesses techniques et tactiques des hommes de Laszlo Boloni furent une nouvelle fois criantes face à un réel prétendant au titre. Généreuse et appliquée, l’équipe du Havre a proposé un football léché, sans forcer, et avec un vrai supplément d’âme. Des ingrédients qui manquent au FC Metz depuis la fin du mercato et ce tournant à Laval où les Grenats laissaient filer les trois points au terme d’un match au scénario grotesque (3-3). Une défense souvent prise à défaut, un milieu de terrain apathique et d’une faiblesse technique abyssale. Et bien sûr, une attaque devenue en quelques semaines inoffensive et muette. Une seule victoire et un seul but inscrit lors des cinq dernières rencontres. Affligeant. Et maintenant ? La sonnette d’alarme est tirée. Mais rien ne semble pouvoir enrayer la dynamique négative des Grenats. C’est maintenant une évidence, le FC Metz vise le maintien. Les belles promesses d’un staff et d’une direction fonctionnant main dans la main, ont laissé place à une léthargie chronique. Le prétendu large carnet d’adresses d’un directeur sportif, certes très bon vendeur, n’aura pas permis de renforcer une équipe sans véritables talents individuels. Metz manque tout simplement de leaders sur chaque ligne. Seul Georges Mikautadze semble au niveau. Il devrait donc en toute logique quitter le navire prochainement. Et comme si le club à la Croix de Lorraine n’avait pas largement mangé son pain noir les deux dernières saisons, le voilà une nouvelle fois affublé d’un coaching cafardeux et obstiné. Un électrochoc paraît désormais urgent et indispensable pour espérer sauver l’honneur. Et surtout pour ne pas risquer une nouvelle descente aux enfers. Mais les dirigeants auront-ils le courage de s’exprimer et d’assumer leur échec ? Auront-ils l’audace et la prétention de redresser la barre ? Rien n’est moins sûr. Prochain rendez-vous des Grenats, ce week-end à Raon l’Étape pour leur entrée en lice en Coupe de France.