101 Il y a quelques jours, nous établissions un bilan individuel des joueurs évoluant sur les postes extérieurs. Passons désormais aux grands, aux maîtres de la raquette, les intérieurs : les ailiers forts et les pivots. Michel Nsimba (Ailier fort) Arrivé à Metz en début de saison, Michel Nsimba n’a pas tardé à bien s’adapter aux Canonniers, son jeu facilitant son intégration. En effet, Nsimba s’est distingué par son intensité physique et ses aptitudes défensives, rendant son duo avec David Sainsbury Garcia très complémentaire. Malheureusement, Michel ne continuera pas l’aventure en Lorraine. Les Canonniers devront s’atteler à trouver un profil de calibre similaire ou supérieur afin que son départ ne crée pas un vide dans l’effectif. David Sainsbury Garcia (Pivot / ailier fort) Débarqué lui aussi en Lorraine en début de saison, David Sainsbury Garcia s’est imposé comme le pivot titulaire de l’équipe. Ailier fort de formation à Estudiantes, sa polyvalence lui a permis de pouvoir jouer efficacement avec tous les intérieurs de l’équipe. Second scoreur des Canonniers (derrière Matthew Lee), il a réussi sa première saison à Metz et a pris la décision de rester en Moselle une année supplémentaire. Une bonne nouvelle pour le club. Mamedy Diawara (Ailier fort) Capitaine et vétéran de l’équipe, Mamedy Diawara a dû travailler très dur pour revenir d’une longue blessure, il nous confiait d’ailleurs tout son bonheur de pouvoir à nouveau fouler les parquets de Nationale 2. Le stretch 4 (poste 4 qui s’écarte pour shooter de loin) s’est offert une dernière danse cette saison, ce qui est déjà une immense victoire quand on sait d’où il revient. En effet, Diawara a tiré sa révérence à l’issue de cette saison écourtée par le COVID-19 et va prendre d’autres fonctions au sein du club, afin d’influer notamment sur le recrutement. Mahamadou Doucouré (Pivot) Dans cet effectif des Canonniers grandement remanié en début de saison, Doucouré faisait figure de cadre dans le vestiaire grenat. S’étant mué dans un rôle de joker de luxe sur le poste 5, il a rendu de fiers services aux Canonniers et a pu apporter toute son expérience à cette équipe rajeunie. En sortie de banc, il a réussi à faire valoir ses qualités défensives malgré un temps de jeu plus restreint. Michael Baibet (Ailier fort) À la manière de son coéquipier sur le poste 3 Rabbi Gabriel Kosi Kidi, Michael Baibet à multiplié les aller-retours entre la N2 et la N3. Dans un secteur très concurrentiel chez les Canonniers il a tout de même eu plusieurs opportunités de se montrer en équipe première. Il ne serait pas impossible de le revoir encore dans la rotation de Stéphane Frentzel l’an prochain. Cela dépendra du recrutement messin sur le poste 4. Bonus : les coachs Parce qu’il n’y a d’équipe sans coaching staff… Nous allons également mettre en lumière les coachs qui ont encadré les Canonniers cette saison. Stéphane Frentzel (Assistant coach / head coach) Officiellement intronisé head coach des Canonniers en vue de la saison prochaine, Stéphane Frentzel a démarré la saison en tant qu’assistant de Philippe Ory. Fort d’une grande expérience à ce poste, notamment dans le monde professionnel, Frentzel a su apposer sa patte sur les quelques matchs où il avait l’équipe à sa charge. Même si le nombre de rencontres de Stéphane en tant que coach principal n’est pas suffisamment conséquent pour établir un jugement précis, il ne fait aucun doute que l’équipe est entre de bonnes mains pour la saison prochaine. Philippe Ory (Head coach) La carrière de Philippe Ory ne s’est peut-être pas terminée comme elle aurait dû mais le technicien messin a décidé de se mettre en retrait quand il estimait que le moment était le bon. Grand bonhomme du basket messin au fil des décennies, on ne peut qu’être dithyrambique sur le parcours de l’ancien entraîneur des Canonniers. Pour preuve, le vice-champion olympique mosellan Fred Weis l’a d’ailleurs encensé dans une interview qu’il nous a accordée il y a quelques semaines. D’année en année, Ory a su construire des bases solides afin que le basket messin puisse se projeter sur un avenir qui semble radieux. Crédit photo : Matthieu Henkinet