Thierry Weizman : « je souhaite la même chose l’année prochaine »

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Après une soirée exceptionnelle aux Arènes de Metz, qui a porté Metz Handball d’une victoire face à Chambray, à la joie d’un 25ème titre, aux larmes des hommages aux partantes, Thierry Weizman s’est livré à notre micro sur ses impressions.

Une soirée exceptionnelle pour conclure une nouvelle saison exceptionnelle et un sans faute en Ligue Butagaz Energie.
Oui, c’est exceptionnel. 26 matchs, 26 victoires… C’est d’autant plus remarquable quand on regarde vers le passé le nombre de joueuses qu’on a perdu. Je souhaite la même chose l’année prochaine, c’est absolument fantastique. Quart de finale de Champions League c’est merveilleux aussi. Il reste la finale de coupe de France et j’espère qu’on va la gagner. Si c’était le cas, par chance, ça serait la première fois qu’on la remporte deux fois de suite et ce serait encore une fois un record.
Mais surtout ce que je retiens de cette saison c’est l’affluence et la nouvelle côte d’amour du club vis à vis des spectateurs. On a vécu une saison extraordinaire et encore une fois 4000 spectateurs sur un match sans enjeu c’est fantastique. J’en suis stupéfait. Une équipe qui gagne ça attire forcément mais c’est surtout dû au côté attachant de l’entraîneur, du staff et des joueuses.

Le match était sans enjeu mais il y avait tout de même ces festivités, ça devient une marque de fabrique de Metz Handball. Ca vous tient à cœur ?
Tout à fait. On est passé en société, malheureusement, ce qui nous a fait perdre une partie du côté associatif avec les bénévoles. On l’a encore mais les choses sont différentes. On s’est encore professionnalisés mais je pense que ce type de soirées nous fait redescendre un peu et nous aide à revenir aux valeurs du club familial.

Il y a quelques semaines il y avait la déception de l’élimination de Ligue des Champions mais ce genre de soirée atténue la peine.
Ca atténue mais une peine n’équivaut pas une autre. Il y a tous ces gens qui m’ont dit « il y a pire, il y a la maladie, la perte d’un être cher… » il y a plein de choses, je suis d’accord mais ce n’est pas la même tristesse, il n’y a pas d’échelle, ce sont des choses un peu différentes. Je pense que la peine s’en ira quand le Final 4 sera passé, parcequ’on y pense beaucoup, mais surtout quand on disputera le prochain match de coupe d’Europe la saison prochaine…

Vous allez le suivre malgré tout ce Final 4 ?
Absolument pas, impossible. Je ne suis pas assez fort pour ça.

Crédit photo : Lilian Bordron / Let’s Go Metz

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