Tamara Horacek : « Rien à perdre à Gyor ! »

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A l’issue de la victoire de Metz Handball (27-22) face à Bourg-de-Péage, Tamara Horacek s’est arrêtée aux micros de la presse. La demi-centre, autrice de 8 buts ce mercredi, est revenue sur la prestation messine avant de se pencher longuement sur l’énorme choc de Ligue des Champions à venir face à Gyor (samedi 16h).

Tamara, tout est bien qui finit bien avec cette large victoire mais la première mi-temps a été beaucoup plus compliquée, comment expliquer cela ?
La première mi-temps a été compliquée parce qu’on s’est mises en difficulté toutes seules, défensivement on était bien, ce n’était pas catastrophique mais on ne jouait pas notre attaque, on ne courait pas assez, c’est ça qui nous a mis en difficulté. En deuxième mi-temps, je trouve qu’on a mieux défendu, on a commencé à monter les ballons et à jouer notre jeu en étant plus libérées en attaque. Je ne sais pas si c’était de la frustration ou le stress de retrouver les Arènes après aussi longtemps.

Personnellement, tu dois être satisfaite de ce que tu as produit ce soir (Tamara Horacek a inscrit 8 buts, ndlr) ?
Oui, mais il y a toujours des choses à rectifier. Il y a quand même 5 pénos dans mes 8 buts mais je suis contente ! J’ai retrouvé les filles la semaine dernière avec le Covid, mais heureuse de ma prestation.

Tamara Horacek : « On n’a rien à perdre à Gyor ! »

Vous allez enchainer avec un déplacement à Gyor, c’est un énorme match où vous allez essayer de garder votre seconde place de la poule de Ligue des Champions…
Je pense que tous les enchaînements qui nous attendent vont être compliqués. On n’a pas encore joué de match de Ligue des Champions en 2022, elles non plus. Mais elles jouent chez elles donc on sait tous comment c’est de jouer à Gyor, ça va être complexe ! Nous les avons tenues pendant 50 minutes à domicile, on a quelque chose à jouer là-bas. On n’a rien à perdre mais il faut qu’on soit vraiment à 200%.

Quand vous dites que le Metz Handball aura une carte à jouer, où est-ce que vous la situez ? Dans l’intensité défensive ?
Oui, je pense que c’est vraiment en défense mais aussi par notre capacité à monter les ballons. On a une équipe qui se projette très très vite, on a vu quelques failles chez Gyor au match aller mais ça va être complexe. Il faudra être stable défensivement car c’est sur ça que va se jouer. Sur les gros matchs, ça se joue défensivement et c’est sur ça qu’il faut qu’on progresse.

Est-ce que vous pensez que vous êtes meilleures collectivement que lors du match aller contre Gyor ?
Je pense que oui, car on appris à se connaître. On a passé plus de temps aux entraînements, on a eu plus d’enchaînements, plus de matchs. Après est-ce qu’on peut aller le montrer pendant le match ? Mais oui je pense qu’on est meilleures qu’il y a quelques mois.

« Il nous manquait ces dix dernières petites minutes… »

Vous avez cédé dans les dernières minutes lors du match aller, vous y pensez encore ?
On n’y avait pas trop pensé avec l’enchaînement des matchs mais vu qu’on va les rejouer, on va faire de la vidéo et on va reparler des dix dernières minutes. Avec l’équipe que l’on a, accrocher Gyor ce n’est pas rien.

Avec le souvenir que vous en avez, est-ce que c’était au métier qu’elles ont fait la différence, ou bien était-ce physiquement ?
Honnêtement, je pense que c’était un peu de tout. Mais on a mis Stine Oftedal en difficulté. Estelle Nze Minko nous a fait mal sur ses montées de balles. Le métier a fait beaucoup mais je dirais qu’il nous manquait ces dix dernières petites minutes pour l’emporter.

Crédit photo : Matthieu Henkinet/LGM
Propos recueillis par Arthur Carmier et retranscris par Julien Buret

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