Sarah Coulet : « J’apprends toujours de mes partenaires »

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Sarah Coulet se confie sur ses premiers pas sous le maillot du TFOC. Après son expérience à France Avenir 2024, la libéro franchit un cap en arrivant dans un club professionnel.

Vous êtes arrivée cet été en provenance de France Avenir 2024. Comment vous sentez-vous depuis la reprise ?

Sarah Coulet : « Je suis très contente d’être au TFOC. J’ai rencontré une partie du groupe le 8 août. Les dernières joueuses sont arrivées seulement il y a une semaine. Pour l’instant, ça se passe vraiment super bien tous ensemble. On s’entend bien, on rigole bien. La préparation permet de prendre nos marques. Sur les derniers jours, on travaille encore sur tous les systèmes de jeu ».

Terville Florange termine sa préparation avant de reprendre la compétition officielle ce mercredi. Comment l’équipe ressort après une série de rencontres amicales ?

« Il nous manque des automatismes. C’est normal parce qu’on joue pour la première fois ensemble. Depuis la reprise, l’équipe monte en puissance. Face à Tchalou, on perd 3 sets à 2, mais on a joué beaucoup mieux que la veille. Ce n’est pas anodin. »

« J’ai eu de bons échos sur le TFOC »

C’est une étape importante pour vous de rejoindre le TFOC. Qu’est-ce que ça fait de franchir le monde professionnel ?

« Je suis contente d’avoir passé ce cap. Jouer à France Avenir était un de mes objectifs. Mais c’est loin d’être le seul. Je veux faire partie de l’équipe de France. Même si je suis jeune, intégrer un club professionnel, c’est très bien. C’est finalement là où je voulais être.

Comment s’est présenté l’occasion de signer à Terville Florange ?

« C’est un club que je connais bien. Ça fait deux saisons que je joue en Ligue AF. Sur les confrontations face au TFOC, j’ai toujours aimé l’ambiance qui se dégageait. Mais j’ai surtout eu des bons échos. C’est ce qui a fait la différence parce que quand tu sors de France Avenir, une structure pour la formation, tu ne sais pas à quoi t’attendre en signant dans une équipe professionnelle ».

Après ces semaines d’entraînement et de matchs amicaux, qu’est-ce que vous avez appris depuis votre arrivée ?

« Déjà l’anglais (rire). Je n’ai pas trop eu le choix. Après, sur le reste, j’apprends tout le temps de mes partenaires avec qui je joue. Depuis quelques années, j’ai toujours côtoyé des jeunes françaises. Mais au TFOC, c’est très différent. Par exemple, Tatiana Kulikova, je l’ai affronté la saison dernière sans savoir comment elle était. Je comprends désormais pourquoi elle a un tel niveau. C’est le fruit de son travail. De l’autre côté, les Américaines, ce n’est pas du tout le même style qu’en Europe. Elles sont beaucoup plus hautes, beaucoup plus fortes. C’est super intéressant de jouer avec tous ses profils. Toute cette mixité me fait apprendre pas mal de choses. »

« Mon objectif reste d’aider l’équipe »

Vous allez découvrir l’Europe et la Wevza Cup. Comment vous vous sentez à l’approche de cette compétition continentale ?

« Ce sera une première pour moi. C’est une véritable opportunité de découvrir quelque chose de très différent. Je vais surtout acquérir une grande expérience avec la Wevza Cup. Mais je ne sais pas trop comment ça va se passer. Le TFOC affronte Rome et une équipe suisse en phase de poule. Malgré un tirage loin d’être évident, on est toutes très excitées d’y aller. »

Vous arrivez au TFOC pour occuper le poste de libéro. Avec Lexi Hadrych et Karolina Fricova, vous allez tenir la réception. Quelle relation vous avez avec elles ?

« En-dehors du terrain, on s’entend plutôt bien. Lexi est américaine. Sans vous mentir, j’ai du mal avec son accent (rire). Mais elle est super sympa. En réception, on arrive bien à parler et à trouver les solutions ensemble. Maintenant, je reste un peu plus avec Karolina parce qu’elle m’emmène en séance de musculation. Tous les matins, on est ensemble dans la voiture. Ça aide sur le terrain d’avoir une bonne entente avec les autres ».

Quel serait pour vous une saison réussie ?

« C’est d’aller en play-off. Si on peut faire mieux que les saisons précédentes, à titre collectif, ce sera réussi. Personnellement, je pense que je vais voir comment je me sens. Au vu de mes performances, je verrai petit à petit. Mais j’essaierai de faire mieux par rapport à l’année dernière. Mon objectif reste d’aider l’équipe. »

Vous rejoignez Terville Florange dans la peau d’une jeune joueuse. Est-ce que votre aventure au club s’inscrit sur le long-terme ?

« Je pense rester plusieurs saisons au vu de mon contrat. Mais on verra parce que je ne sais pas ce qui se passera dans le futur. Ça dépend de tout un tas de choses. »

Crédit photo : Mikaël Frank – Let’s Go Metz.

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