128 La France s’est imposée face à la Nouvelle-Zélande lors du match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby. Dans un Stade de France plein à craquer et acquis à la cause bleue, le succès des Français a mis du temps à se dessiner. La France accueillait la Nouvelle-Zélande pour la première étape de sa Coupe du monde à la maison. Et elle a fait le job. Malmenés en première mi-temps, les Bleus ont ensuite fait la démonstration de leur puissance collective pour finalement s’imposer largement contre leurs homologues néo-zélandais, et leur infliger leur première défaite en phase de poule d’une Coupe du monde. La France douchée d’entrée par la Nouvelle-Zélande Bien que ces joueurs soient formatés depuis des années désormais, il est évident que la pression combinée à l’engouement populaire de tout un pays ne font pas bon ménage. Et cela s’est vu dès l’entame du match, puisque la France était cueillie à froid par la Nouvelle-Zélande. En inscrivant le premier essai du match pour les All Blacks, Mark Telea climatisait un Stade de France pourtant chauffé à bloc (2′). Sonnés, les bleus réagissaient rapidement grâce à une pénalité de Ramos. Mais les assauts des Néo-zélandais clairement venus au combat mettaient à mal la défense française. Les Bleus tenaient pourtant bon, et misaient sur leur solidarité et le gagne terrain pour repousser leur adversaire. Peu séduisants, les Bleus assuraient pourtant l’essentiel dans un match stratégique et étaient maintenus à flot grâce à la botte d’un très bon Thomas Ramos. Malgré la sortie prématurée de Julien Marchand, touché à la cuisse, ils rentraient au vestiaire en avance d’un petit point (9-8). Thomas Ramos qui réconforte Julien Marchand, sorti prématurément au cours de la première mi-temps Les Bleus ont vu le jour en deuxième période La deuxième mi-temps commençait comme la première, à savoir par un essai de l’ailier Mark Telea. Bien qu’ayant du mal à concrétiser leurs premières phases de jeu offensives, les Bleus se remettaient sur de bons rails pour aller de l’avant. Très vite, le jeu décalait sur les ailiers, et Penaud n’était pas loin de marquer le premier essai français (52′). L’ailier de l’Union-Bordeaux-Bègles ne tardait finalement pas à ouvrir son compteur d’essais, trois minutes plus tard, d’un magnifique plongeon dans l’en-but (54′, 16-13). La machine était lancée, et le carton jaune de Jordan (57′) allait enfoncer un premier coup de poignard dans le dos des All Blacks, et conduisait à la première utilisation de la nouveauté de ce mondial : le bunker. La suite était une belle démonstration collective de la France et mettait à mal la Nouvelle-Zélande. Les nombreux contests au sol d’Arthur Vincent permettaient aux bleus de jouer le jeu offensif qui leur avait fait tant de bien ces dernières années. Remués, les All Blacks se mettaient trop à la faute pour espérer remonter au score. Il fallait ensuite attendre un ultime essai de Jaminet pour sceller définitivement la victoire française (27-13). La rage de Damian Penaud, auteur du premier essai de la France face à la Nouvelle-Zélande. La France démarre donc le mondial de la meilleure des façons par une belle victoire face à la Nouvelle-Zélande, au terme d’un combat de tous les instants. Elle devra confirmer sa performance dès jeudi face à l’Uruguay (21h, Stade Pierre-Mauroy de Lille). Crédit photo : Icon Sport
