535 L’équipe de France de Handball disputait deux matchs amicaux face à l’Allemagne durant cette semaine internationale. Les Bleues les ont remportés (25-28 et 30-29) sous l’impulsion de joueuses qui ont (eu) ou vont avoir un lien avec Metz Handball. Depuis sa nomination à la tête de l’équipe de France, Sébastien Gardillou a souhaité utiliser les fenêtres internationales sans match officiel pour ouvrir son groupe à de nouvelles joueuses. Cela avait été le cas en octobre lors de la double confrontation face à la Hongrie et ce fut encore le cas la semaine passée face à l’Allemagne. Si en grande majorité, la composition de cette liste est choisie par le sélectionneur, il doit également composer avec les blessures et les petits bobos liés à l’accumulation de matchs. Tamara Horacek et Sarah Bouktit en sont des exemples pour ce rassemblement. Que ce soit un choix ou une contrainte, c’est l’occasion de permettre à des joueuses de découvrir le niveau international et l’exigence qu’il requiert. Manon Errard et Lylou Borg sont les nouvelles (futures) Dragonnes à intégrer le groupe France. Même si la toujours Mérignacaise jusqu’en juin n’a pas eu l’occasion de se montrer lors de ces deux rencontres. Des ex-Dragonnes décisives en Allemagne Et ces deux oppositions ont été le reflet des ingrédients qu’il faut mettre pour l’emporter à haut niveau tant les joueuses d’outre-Rhin ont longtemps contrarié les desseins tricolores. A tel point qu’à dix minutes de la fin de la rencontre de jeudi, alors que les Bleues comptaient encore trois buts d’avance (20-23), Sébastien Gardillou a tenu à rappeler que l’équipe d’Allemagne était « d’un bon niveau » et que ce [n’était] pas la fête ». Ces protégées ont finalement conservé cet écart et se sont imposées (28-25) à Trèves. Notamment grâce à une solide première période de Hatadou Sako (17-11). Orlane Kanor mais surtout Méline Nocandy se sont également démenées sans compter pour tenir le résultat lorsque le jeu français se délitait quelque peu. Head coach Sebastien GARDILLOU of France during the Women’s EHF EURO 2024 3place match between France and Hungary at Wiener Stadthalle on December 15, 2024 in Vienna, Austria. (Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport) – Photo by Icon Sport Les Bleues de Metz Handball et Suzanne Wajoka précieuses à Besançon Et c’est en s’arrachant pour inscrire un but que l’ancienne capitaine de Metz Handball a vu sa cheville tourner en fin de rencontre. Et, deux jours plus tard, la demi-centre actuellement à Brest, était victime d’une béquille à la cuisse dès les premières minutes sur le parquet de Besançon. Mais, dans une rencontre où aucune des deux équipes n’est jamais vraiment parvenue à prendre l’ascendant sur l’autre, son repos forcé a été compensé par ses coéquipières. A commencer par Léna Grandveau. C’est elle qui a ouvert le score bleu, tant jeudi que samedi, et a confirmé qu’elle pouvait être décisive quelque soit le poste qu’on lui confiait. Les trois régionales de l’étape, Laura Glauser, Lucie Granier et Suzanne Wajoka, ainsi que Marie-Hélène Sajka, ont été décisives également dans ce deuxième succès (30-29). La gardienne, nommée capitaine pour l’occasion, a multiplié les parades (6 dont 2 jets de sept mètres), notamment devant une Alina Grijseels intenable (10/13 dont 5/7 à sept mètres), dans la lignée de la saison impressionnante qu’elle réalise, que ce soit en équipe nationale ou au sein de son club de FTC. L’ailière droite s’est montrée tout aussi efficace que sous le maillot jaune et bleu (6/6). Et son pendant la saison prochaine, quelque peu timorée lors de la première rencontre, a pu montrer toutes ses qualités devant son public (4/6). Marie-Hélène Sajka (3/6), qui effectuait son retour à l’occasion de ce rassemblement, a pu montrer que son bras gauche pouvait débloquer bien des situations. De bon augure pour les Bleues à quelques mois de défendre le titre de championnes du monde conquis en 2023. Une double confrontation face aux Pays-Bas en avril permettra de le vérifier au préalable. Crédit photos (Iconsport)