« Que sont ils devenus ? » épisode 2 : les gardiens

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Après un premier numéro de « Que sont-ils devenus ? » dédié aux joueurs offensifs, nous vous proposons un nouvel épisode de cette série, spécial gardiens. Cet article est adapté d’une chronique lors de l’émission 100% Grenats du 25/03, dont le replay est disponible en suivant ce lien.

Paul Delecroix

Photo : Julien Buret

13 matchs en grenat – 16 buts encaissés – 3 clean sheets
FC Metz 2 – 4 matchs joués – 2 buts encaissés – 3 clean sheets

Le dernier gardien à avoir quitté le FC Metz est Paul Delecroix. Arrivé en Moselle à l’aube de la saison 2018/2019 en Ligue 2 avec un statut de deuxième gardien, il a passé la saison sur le banc, à l’exception d’une entrée en jeu un soir de victoire face au Chamois Niortais. Sa saison suivante en Ligue 1 est similaire puisqu’il ne dispute que deux rencontres, une entrée en jeu face à Rennes et un match complet face à Nice, deux défaites. Barré par Marc-Aurèle Caillard en 2020/2021, il s’investit beaucoup auprès des jeunes de l’équipe réserve avant de quitter le club en Janvier. Surtout utilisé en coupe son bilan avec l’équipe première de Metz est de 16 buts encaissés et 3 clean sheets en 13 rencontres.
Il fait désormais partie de l’effectif de l’Annecy FC en National, un championnat qu’il avait déjà fréquenté il y a une dizaine d’années avec Niort.

Eiji Kawashima

Photo : FC Metz

37 matchs en grenat – 70 buts encaissés – 4 clean sheets

Le portier Japonais est arrivé à Metz en 2016 en provenance de l’équipe de Dundee United en Écosse. Il avait avant cela effectué un passage intéressant en Belgique, notamment au Standard de Liège, après avoir naturellement arpenté le championnat de son pays d’origine avec des saisons à Saitama, Nagoya et Kawasaki. Il est d’ailleurs toujours ponctuellement appelé par le sélectionneur de l’équipe nationale nippone.

A Metz rien ne le destinait à avoir beaucoup de temps de jeu, pourtant il s’est progressivement fait une place en rentabilisant chaque occasion, pour finir sa première saison dans la peau du titulaire. Pour sa deuxième saison en Ligue 1, il dispute 30 matchs et encaisse 60 buts, alors que le FC Metz ne décolle pas de la 20ème place. Alors que les grenats descendent en Ligue 2, libre de tout contrat il rejoint Strasbourg où il ne joue quasiment pas pendant deux ans, en revanche cette saison, il profite de la blessure de Matz Sels et a déjà disputé 22 matchs pour 30 buts encaissés et 7 clean sheets.

Thomas Didillon

Photo : FC Metz

70 matchs en grenat – 104 buts encaissés – 25 clean sheets

Souvenez-vous de Thomas Didillon, après un début de parcours au FC Metz en 2008 à l’âge de 13 ans, il a effectué ses premiers pas professionnels en à l’issue de la saison 2013/2014 en disputant intégralement le dernier match d’une saison de Ligue 2 couronnée de succès pour les grenats. La saison suivante, il rejoint le RFC Seraing en prêt où il s’aguerrit et réalise 10 clean sheets. De retour en Moselle, il retrouve le FC Metz en Ligue 2 et y devient un joueur important avec seulement 25 buts encaissés en 27 matchs, il parvient à s’adjuger 13 clean sheets et n’est pas pour rien dans le retour du club dans l’élite, où il dispute 32 matchs en 2016/2017. Naturellement plus sollicité il encaisse au passage 64 buts, mais les 9 matchs où il n’encaisse pas de buts cette saison-là sont primordiaux pour le maintien.
Gêné par des problèmes de dos et challengé par Eiji Kawashima en 2017/2018, il ne dispute que 8 matchs de Ligue 1 et file en Jupiler Pro Ligue, à Anderlecht précisément dès la saison suivante. Il y joue tous les matchs de championnat et découvre au passage l’Europa League. La belle histoire s’arrête bien vite puisque son club traverse une passe difficile et choisit de le laisser sur le banc jusqu’à une mise au placard, qui persiste jusqu’à un prêt au KRC Genk en Février 2020 où il chausse les gants jusqu’à la fin de saison. Il s’engage finalement pour 4 saisons au Cercle Brugge en Août 2020 où il a disputé la quasi-totalité des matchs jusqu’à aujourd’hui, depuis plusieurs rencontres il en porte d’ailleurs le brassard de capitaine.

Quentin Beunardeau

Photo : FC Metz

3 matchs en grenat – 4 buts encaissés – 1 clean sheet

Formé au Mans, Quentin Beunardeau n’a que quelques matchs de Ligue 2 derrière lui quand il s’engage à l’AS Nancy Lorraine, où il ne dispute qu’une rencontre en équipe première en deux saisons. En quête de temps de jeu, il rejoint la Belgique et l’AFC Tubize en Proximus League, il y réussit deux saisons suffisamment convaincantes pour que le FC Metz le fasse venir en Moselle où il ne dispute qu’une fin de match face à Monaco après un carton rouge reçu par Kawashima et deux matchs de Coupe de France.
Il rejoint ensuite le Portugal et s’impose au Desportivo Aves pendant deux saisons mais  le club est en proie à des difficultés financières, et le gardien quitte le navire avant qu’il ne coule et signe 8 mois plus tard avec le club de Gil Vicente en Janvier 2021. Il n’y a pour le moment disputé qu’un match sur 13 possibles.

David Oberhauser

Photo : Républicain Lorrain

20 matchs en grenat – 26 buts encaissés – 2 clean sheets

Formé à l’AC Ajaccio, David Oberhauser fait ses débuts en pro sur l’île de Beauté. Des débuts bien compliqués puisque son ACA s’incline 3-0 face à Valenciennes, il remplace le mexicain Guillermo Ochoa, blessé, et inscrit un CSC bien malheureux…
Il prend alors la direction de la Roumanie et de l’UTA Arad un an plus tard où il ne disputera que 4 petits matchs. C’est donc au bercail que le mosellan rebondit.
Oberhauser rejoint le FC Metz où il fut aussi bien 2ème que 3ème gardien, grappillant quelques matchs par-ci par-là… Son grand moment avec le club à la Croix de Lorraine reste ce fameux tour de Coupe de la Ligue face à Toulouse où il inscrit le tir au but vainqueur, car tous les joueurs de champ avaient tiré et marqué leur pénalty.
David tente alors l’expérience grecque du Platanias FC, mais il se rompt les ligaments croisés d’un genou au bout de 2 matchs. L’Odyssée n’aura duré qu’un an…
Il rebondit alors en Ligue 2, au Gazélec Ajaccio où il est titulaire, mais le club descend en National… Il rejoint donc le Red Star, également en National, mais sa saison est écourtée par le Covid.
Il évolue aujourd’hui au Puy Foot 43 (National 2), avec un certain Alexy Bosetti, avec qui il s’est qualifié pour les huitièmes de finale de Coupe de France.

Johann Carrasso

Photo : L’Equipe

82 matchs en grenat – 95 buts encaissés – 32 clean sheets

Formé à Montpellier, le petit frère de Cédric Carrasso a vu son rêve pailladin brisé par une rupture des ligaments croisés du genou droit et est contraint de partir, alors qu’il avait réussi à prendre la place de Geoffrey Jourdren. Il signe alors à Rennes mais il n’est que 2ème gardien, barré par Nicolas Douchez, puis Benoît Costil, pas de chance…

Carrasso se fait alors prêter à l’AS Monaco. Il y joue 12 matchs et à l’hiver, le club de la Principauté décide de recruter Danijel Subasic ! Carrasso prend alors le pari d’aller à Metz, en National, pour la suite que l’on connaît… Une montée en Ligue 2, un titre de champion de Ligue 2 et une saison en Ligue 1…

Trop courts pour l’élite, Metz et Carrasso vont se séparer en février 2016 puisque le club décidait de miser sur Thomas Didillon en début de saison. Carrasso prend la direction de Reims avec qui il sera à nouveau champion de Ligue 2, mais deviendra la doublure d’Edouard Mendy, l’actuel gardien de Chelsea, après deux saisons comme titulaire. Il prend alors sa retraite en juin 2019, à seulement 31 ans.

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