73 Nina Kanto s’est exprimée sur le début de saison de son équipe à l’issue du match de la deuxième journée de Nationale 1 Féminine face à Palaiseau. A l’issue de la victoire de l’équipe de Nationale 1 Féminine (N1F) de Metz Handball face à Palaiseau, la coach Nina Kanto a livré ses impressions sur la rencontre mais aussi sur le début de saison de ses protégées. C’est le retour de la victoire après un premier rendez-vous manqué à Yutz, quel est le sentiment ?Il y a de la satisfaction, sur la première mi-temps j’ai vraiment vu nos valeurs, notre dynamisme, notre ADN : défendre dur, monter les ballons. Nos gardiennes ont existé aujourd’hui, ce qui n’était pas forcément le cas la semaine dernière. Il y a aussi le fait d’avoir l’effectif au complet avec Yvana Atangana, Clémence Castets… ça fait du bien puisque ce sont deux titulaires. Ça rassure les plus jeunes, ça donne de la confiance. J’avais partagé ce dicton à l’équipe avant le match : « dans la vie le plus important ce n’est pas de ne jamais tomber mais de se relever après chaque chute ». On est tombées la semaine dernière, aujourd’hui il fallait se relever. Quand on veut faire du haut niveau il faut performer et je salue la performance, j’ai senti de la cohésion aujourd’hui, elles ont joué ensemble, les unes pour les autres.Mais il nous reste du travail, il faut trouver de la stabilité et faire en sorte de ne pas pêcher sur les rotations. Qu’est ce qu’on peut dire de ce « nouveau groupe » ? Certaines joueuses ont grandi pendant l’été, d’autres ont rejoint l’équipe…C’est un groupe plus scolaire que ce que j’avais la saison dernière. Il n’y a que quelques joueuses qui sont parties mais quand on perd une demi-centre, on perd aussi le fil conducteur. Aujourd’hui je dois accepter de ne plus avoir Claire Koestner qui était capable de rentrer dans mon cerveau. J’ai des joueuses qui ont d’autres qualités, qui vont grandir, mais il faudra du temps. On va chercher des moyens de compenser ça.Aujourd’hui j’attends d’Yvana Atangana qu’elle ait du leadership. Nelya Goval est dans sa troisième année avec nous, elle doit survoler. Elea Ferdilus est un vrai leader, elle a une humeur égale, elle est stable et c’est une force.Maintenant j’ai deux gardiennes qui ont des qualités, qui les ont montrées lors de la préparation, aujourd’hui Manuella Navarro l’a montré sur le terrain. Il faudra peut être plus de temps à Tatjana, mais je compte sur elle. Le reste de l’effectif a des qualités, mais encore beaucoup de défauts et il y a beaucoup de choses différentes à travailler.De mon côté, je dois aussi évoluer dans ma gestion du management, la gestion des émotions que ça soit les miennes comme les leurs. Ca ne sera pas une saison comme l’année dernière, elle va être compliquée, mais elle va être très intéressante pour chacune et pour le collectif. Qui va être la capitaine cette saison ? La semaine dernière c’était Elea Ferdilus, cette fois c’était Yvana Atangana…Les deux ! On est sur un capitanat tournant, elles peuvent toutes le deux être capitaines mais il leur manque à toutes les deux quelque chose. Elea est un leader d’exemplarité et de combativité mais ce n’est pas quelqu’un qui peut remuer le vestiaire. Yvana a du caractère, elle pèse dans notre jeu des deux côtés du terrain, mais elle peut se renfermer dans la difficulté et, en tant que capitaine, il faut savoir aider le groupe aussi dans ces moments. Ce rôle de capitaine va les faire grandir toutes les deux. Crédit photo : Matthieu Henkinet / Let’s Go Metz