901 Battue d’un rien par le Danemark en demi-finale vendredi (20-21), l’équipe de France féminine U18 de handball s’incline une fois de plus sur la plus petite des marges face à la Hongrie (24-25) et voit la médaille de bronze s’envoler. Final frustrant pour les joueuses de Metz Handball engagées dans ce championnat du monde. On utilise souvent l’adage « jamais deux sans trois » mais cette fois, les U18 de l’équipe de France de handball auraient préféré qu’il ne s’applique pas au cours de ce championnat du monde. En effet, les filles d’Olivier De Lafuente ont subi trois défaites lors de cette compétition, à chaque fois d’un but. Si la première n’avait finalement pas eu de conséquence fâcheuse puisqu’elle avait eu lieu lors du premier match du tour principal face aux Pays-Bas (23-24), les deux dernières, face au Danemark vendredi et à la Hongrie ce dimanche (24-25) prive les Bleuettes d’une médaille. Un podium aurait récompensé les belles performances individuelles de joueuses telles que Prunelle Kingue (Besançon), Dawiya Abdou (Chambray) mais également les pensionnaires du centre de formation de Metz Handball que sont Claire Koestner, Eléa Ferdilus et Léane Gonzalez. Les joueuses de Metz Handball ont eu de l’influence en équipe de France U18 Si cette dernière, précieuse tout au long de la quinzaine avec 57 arrêts (38%), quitte le nid jaune et bleu pour tenter sa chance en Ligue Butagaz Energie et gardera le but d’Achenheim cette saison, les deux joueuses de champ feront le bonheur de Nina Kanto avec la réserve de Metz Handball en Nationale 1. Si Claire Koestner a manqué de réussite lors de ce match pour le bronze (3/10 au tir) avec notamment le jet de 7 mètres de l’égalisation détourné dans les ultimes minutes par la gardienne hongroise, Gréta Majoros, elle s’est montrée très influente dans le jeu. Elle se classe notamment deuxième au classement cumulé des buts et des passes décisives avec un total de 55 (23 buts et 32 passes décisives). Quant à Eléa Ferdilus, ancienne pivot des Louves de Yutz, elle présente des statistiques à 18/25 sur l’ensemble de la compétition. Une performance plus que solide avec notamment un sans-faute (3/3) en demi-finale face aux futures vice-championnes du monde danoises (battues en finale par l’Espagne 24-23) qu’elle aurait sans doute aimé rééditer ce dimanche mais elle n’est pas parvenue à trouver la faille dans la défense magyare (0/3). Si les jeunes Messines peuvent nourrir de la frustration au sortir de ce match, c’est l’ensemble du collectif qui a connu des difficultés avec notamment vingt pertes de balles et une disette offensive dans les dernières minutes les empêchant de se donner le droit de rêver un peu plus longtemps. Mais, à l’image des U20 sacrées championnes du monde au début de l’été, cette génération peut envisager l’avenir avec confiance si elles continuent à travailler avec constance et sérieux dans leurs clubs respectifs. Et qui sait si l’une d’entre elles ne fera pas chavirer le public des Arènes dans les années à venir. Crédit photo : DR