365 Metz Handball a pris ses quartiers à Budapest, ville où se tient le Final 4 de la Ligue des Champions. Les Dragonnes se sont prêtées au jeu du media day et ont livré leurs premières impressions avant l’énorme carré final qui les attend en Hongrie. A peine le temps de digérer le titre durement acquis face à Brest, les Dragonnes doivent déjà repartir au combat, pour un évènement dantesque. Emmanuel Mayonnade et ses joueuses ont confié aux médias toute leur détermination avant le Final 4 de la Ligue des Champions, le deuxième de l’histoire de Metz Handball. Méline Nocandy « On est excitées, on a hâte de jouer ce match. On sait que l’évènement est incroyable mais il faut se dire ça ne reste que du handball. Sarah Bouktit disait qu’elle avait les étoiles dans les yeux, c’est normal. C’était aussi mon cas en 2019, tu vois que c’est un autre monde ce Final 4. (…) Certes, on a battu deux fois Vipers cette saison mais c’est demain que tout va se jouer. Il va falloir tout donner face à cette équipe qui a beaucoup d’expérience avec Nora Mørk et Katrine Lunde. » Emmanuel Mayonnade « L’émulation est hyper intéressante, tout le monde se regarde, se toise… C’est même assez jouissif ! C’est tout de même une petite récompense dans une saison, il n’y a que 4 équipes. (…) On a des joueuses archi expérimentées mais qui n’ont pas forcément beaucoup de Final 4. Je pense à Grâce Zaadi qui ne joue que son deuxième. Notre route a été semée d’embuches, ce n’était pas gagné clairement. Qu’on ne galvaude pas cet évènement et qu’on ne boude pas notre plaisir ! Au-delà du résultat, il faut que cette équipe s’émancipe du mauvais souvenir de 2019 et fasse preuve de légèreté. En bouquinant récemment, j’ai vu qu’Alex Ferguson avait dit que sur des matchs d’une telle importance, les joueurs devaient s’émanciper de l’enjeu et ne penser qu’au jeu. On n’en est là, faites vous plaisir et restez fidèles à nos valeurs. » Ivana Kapitanovic (Photo : Arthur Carmier/LGM) Ivana Kapitanovic « On est heureuses d’être ici, le club nous a préparées une belle surprise à l’hôtel. On a déjà fait de la vidéo, on se prépare petit à petit. Je veux quitter Metz avec tous les titres possibles. Après le Championnat, je veux la Ligue des Champions et la Coupe de France. Notre expérience de 2019 nous sera précieuse cette année, nous sommes plus expérimentées. C’est comme si le Final 4 était un nouveau tournoi, tout est remis à zéro. Tu veux jouer ce genre de matchs dans ta carrière, c’est pour cela qu’on s’entraîne. » 🐲 Surprise en arrivant à l’hôtel ! 🤩 Les joueuses ont découvert leur étage décoré par le club aux couleurs jaune et bleu 🟡🔵𝗖𝗢𝗠𝗠𝗘 À 𝗟𝗔 𝗠𝗔𝗜𝗦𝗢𝗡🏠 pic.twitter.com/RaIjtuVKtb— Metz Handball (@MetzHandball) June 2, 2022 Tamara Horacek « J’aime jouer avec la pression, ça me motive. C’est pour ces moments que l’on s’entraîne. Mais il ne faut pas non plus se distraire, il faut rester dans sa bulle. Quand on n’a pas l’habitude, on peut se crisper. (…) A partir de cet après-midi à l’entraînement on va commencer à vraiment se concentrer. Là on croise nos coéquipières en Equipe de France dans les autres équipes, etc… Si j’ai plus de motivation par rapport au fait d’avoir moins joué en finale de Ligue Butagaz Energie ? Non pas besoin, je suis toujours motivée. Peu importe le nombre de minutes que je passe sur le terrain ! » Grâce Zaadi Thierry Weizman et Grâce Zaadi au micro de l’EHF, avec un joli compagnon de quelques kilos. (Photo : Arthur Carmier/LGM) « Je suis impatiente d’être à cette demi-finale, c’est un évènement dingue et à part entière. C’est un plaisir de pouvoir y participer, qui plus est par rapport à ma saison. Il y aura beaucoup de choses extra-handball à gérer, on va jouer dans une nouvelle salle gigantesque (le MVM Dome). La différence entre le Final 4 et les compétitions internationales ? Les JO c’est autre chose, c’est l’apothéose du sport. Mais par rapport à un Championnat d’Europe ou du Monde… Tu te dis que tu auras toujours une opportunité car c’est tous les deux ans. Un Final 4, c’est très difficile d’y aller. J’ai déjà disputé pas mal de campagnes de Ligue des Champions, sous la nouvelle formule, et ce n’est que mon deuxième Final 4. La rareté de cet évènement le rend spécial, c’est la plus belle des compétitions de club. » Louise Burgaard « J’ai attendu cet évènement toute ma vie (Rires) ! C’est l’une des raisons pour lesquelles je joue à Metz Handball. Avoir l’opportunité de disputer un Final 4. C’est le plus haut niveau que tu peux atteindre en club. Je suis excitée mais aussi calme. (…) J’ai ressenti un sentiment étrange après notre victoire en Ligue Butagaz Energie. On ne pouvait pas complètement laisser éclater notre joie car on avait ce week-end au Final 4 qui arrivait. On s’est dit « ok, c’est bien », cela nous a donné de la confiance mais on a dû très vite se reconcentrer sur la Ligue des Champions. »