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Après la rencontre de Ligue Butagaz Energie entre Metz Hanbdall et l’OGC Nice, Louise Burgaard s’est livrée sur ses impressions. Interview.

Le match a semblé se décider assez vite avec un gros coup d’accélérateur dès le début. Quel a été le ressenti sur le terrain ?
C’est vrai, mais nous sommes exigeantes. On veut que ce soit encore mieux et nous n’étions pas satisfaites de la première mi-temps parce qu’on a pris 15 buts. En deuxième mi-temps on en a pris 7 et ça ressemble plus à ce que l’on veut. On termine le match avec 10 buts d’avance mais il en faut plus pour nous satisfaire.

L’avantage de ce genre de matchs c’est que toute l’équipe peut participer, personne n’est resté sur le banc. C’est important alors que la saison est encore jeune.
Oui, bien sûr. C’était aussi le cas à Saint-Amand et à Mérignac, tout le monde a joué et je crois que tout le monde a marqué, c’est super pour l’équipe. On s’entraîne très bien, très fort. C’est très dur mais c’est ça qu’il nous faut.

Il y a quelques jours il y avait un match important, en Champions League, face au FTC Rail Cargo. C’était important de gagner avec la manière ?
Oui, mais on n’a pas pensé beaucoup à ce qu’il s’était passé ici la saison passée. C’était bien d’aller chercher cette victoire, treize buts d’avance c’est beaucoup et je pense qu’on a beaucoup donné physiquement, on a couru.
Maintenant, c’est Ikast qui nous attend, c’est mon ancienne équipe et elles viennent de battre Vipers Kristiansand ce qui est très impressionnant. Ça va être un match difficile !

De quelles joueuses est-ce que tu vas te méfier ?
Il y en a beaucoup, mais il faudra faire particulièrement attention à Jerabkova. Il y a aussi nos internationales danoises, Simone Petersen la demi-centre et aussi l’ailière gauche gauche Emma Friis qui est très forte en duel avec la gardienne… Il y a plein de joueuses et je pense que c’est un beau collectif.

Ça sera un match spécial pour le trio danoises qu’il y a ici, avec Anne Mette Hansen et Kristina Jorgensen. Comment ça se passe pour vous ?
C’est cool ! On s’appelle la « Danish Mafia » ! (la « mafia danoise », ndlr)
Ça se passe super bien. Anne Mette s’est bien intégrée et pour Kris et moi, on est à la maison maintenant ici. On est presque françaises ! (rire)

C’est une question qui ne se pose pas vraiment à une femme mais… être doyenne du vestiaire désormais, qu’est ce que ça a changé ?
Parfois je pense à ça (rire) ! Je ne me sens pas vieille du tout mais j’essaie de penser que c’est un avantage, j’ai beaucoup d’expérience et j’essaie de partager avec les jeunes. Je suis la grande sœur !

Crédit photo : Matthieu Henkinet