295 – Gérald : Bon… Padre. On dirait bien que c’est le dernier épisode de notre Graoully story. « Et bah c’est formidable les copains, on s’est tout dit, on se sert la main… On ne peut pas mettre 7 ans sur table comme on étale ses lettres au scrabble. » (Patrick, si tu nous lis… soutien !). 22 ans. 22 putains d’années que la section s’est arrêtée. Et pourtant elle est là, bien ancrée, dans nos mémoires, dans nos pensées. Elle a frénétiquement cédé sa place à la Horda, belle et majestueuse, héritière légitime d’une histoire tumultueuse. 1997. La fin d’une ère. Et même si les adieux du Club Dorothée en août de la même année vont définitivement faire basculer toute une génération d’ado vers l’âge adulte, chez nous à Metz, c’est bien l’arrêt de la Section Graoully qui va [provisoirement] précipiter certains, j’en fais partie, vers d’autres centres d’intérêts que notre bon vieux FC Metz. Une année difficile, je me souviens encore. Anecdote. Un samedi soir de janvier, j’emmenais pour la première fois au stade, Laetitia, ma nouvelle copine de l’époque, pour lui présenter mes potes, Saint Symphorien, son ambiance, et voir notre équipe qui flirtait avec les places européennes. 18h00, un petit détour par le plan d’eau, nous étions en avance, et nous trouvions un banc et un romantique panorama, histoire de savourer l’instant présent. Insouciants… A peine étions-nous installés depuis trois minutes, amoureux, serrés l’un contre l’autre, que sept banlieusards, joggings remontés sur les chevilles, cagoulés, et armés de pistolets à grenaille, débarquaient sympathiquement nous rendre une petite visite de courtoisie. Je vous épargnerai les détails trop sordides, et de toute façon ce genre d’agressions très courantes n’émeut généralement pas. Nous n’étions ni juifs, ni homosexuels, ni « racisés » (c’est comme ça qu’on dit ?), autant te dire qu’aux yeux de la société l’importance était/est moindre. Ce jour-là, j’ai vu ma copine subir des attouchements par deux d’entre eux, alors que deux autres me tenaient fermement les bras, et que les trois derniers, tour à tour, vidaient mon portefeuille et m’assenaient des coups de pieds, des coups de poings dans la tronche ou dans le ventre. Terrible sensation d’impuissance, j’ai perdu ce jour-là, outre des morceaux de dents et le shit planqué dans le porte-monnaie, beaucoup d’espoir, beaucoup d’innocence. La haine, la vraie, celle qu’on ne voit que dans les films, venait s’inviter dans ma vie pourtant si sereine. L’absurdité d’une violence gratuite qui vous tombe dessus parce que vous n’êtes pas au bon endroit, au bon moment. Malgré les bleus, la lèvre pétée, la bouche en sang, les côtes douloureuses, je suis allé au stade. Et elle, malgré le traumatisme, la peur et la honte que procurent de tels événements, a décidé de m’accompagner. Un ami sur place nous a offert les places. Je ne me souviens ni du match, ni du score, mais je me souviens qu’une fois arrivés en tribune avec Laetitia, une bonne dizaine de Graoully étaient près à quitter le stade pour « partir à la chasse » de la courageuse bande qui nous avaient agressés 45mn plus tôt. Je les ai convaincus de rester, je voulais juste oublier et simplement me sentir en famille, protégé. La solidarité au sein d’un groupe unis pour le meilleur et pour le pire, voilà ce qu’il faut retenir. Ce n’est pas pour rien si l’on compare souvent l’organisation des groupes ultras avec les familles mafieuses siciliennes. La famille et l’honneur avant tout. Au passage, quelques mois plus tard, alors que la Section reposait en paix, Laetitia me larguait pour un de mes meilleurs amis. Quelle ironie. Tiens, en parlant d’histoire d’amour [et promis après je me tais et je te laisse parler], pendant les années Graoully, et bien avant cette triste aventure, je kiffais secrètement une des nanas du groupe. Forcément ça te fait sourire ! J’étais un gosse de 16/17 ans, elle devait en avoir pas loin de 20, et elle faisait partie intégrante du noyau dur. J’aime autant te dire que pour le petit con que j’étais, l’idée même de l’approcher pour faire connaissance me paraissait plus incongrue que de traverser le terrain à poil pour rejoindre la tribune Ouest. Alors je me suis contenté de la kiffer en secret… Et bien figure-toi que… plus de vingt ans plus tard je l’ai revue au stade, et je suis allé la saluer. Bien entendu elle ne se souvenait pas de moi, comment aurait-elle pu ? Mais j’étais fier de moi ! Des souvenirs, j’pourrais en avoir plein d’autres, perdus au fin fond d’un tiroir dans mon cerveau usé et ravagé par les années, mais je crois qu’il est temps pour moi de te laisser la parole, ainsi qu’à quelques anciens qui ont accepté de se prêter au jeu du livre d’or… – Raf : Ah, vrai dire, Fils, je crois bien en avoir assez écrit. Alors, certes nous avions encore quelques visuels à dévoiler, tu as pu nous délivrer de nouvelles précieuses anecdotes, et nous avons encore à laisser la plume aux anciens, mais… le lecteur attentif saura reconnaître notre filoute manœuvre visant à indûment prolonger nos échanges, alors que l’historique est terminé. Cela posé, l’historique n’est pas l’histoire. Celle-ci se prolonge. La fête qui a célébré les 20 ans du mouvement en 2011 en est une manifestation. Peut-être que cette geste donnera envie à certains de prendre le relais pour narrer les 22 années qui ont suivi. Alors qu’arrive notre dernier chant, je te propose donc deux derniers couplets. Le premier est un texte relativement récent que j’avais partagé avec la famille Graoully et qui illustre les ressorts qui ont fait sourdre cette chronique : « Belle nuit, rêves Graoully : second acte – Juillet 2018. Seconde mi-temps de la partie pour une poignée de vieux briscards de la Est. Je vous parle de certains d’entre nous qui ont grandis, déjà debout, dans le kop, puis ont dépucelé la tribune Canal, il y a maintenant 27 ans. Des autres coins de nos vies, nous poursuivons nos rêves « ailleurs », mais n’arrivons pas à nous détacher de la Est. Nous n’arrivons, et ne voulons pas nous détacher tout court. Les liens que l’ont choisis sont toujours plus forts que ceux qui nous sont imposés. Nous nous voyons peu, mais la fréquence est superficielle quand l’intensité vous fait pleinement exister. Ce soir-là, nous avons à nouveau décidé d’adopter les paroles d’un rockeur messin oublié invitant ainsi les salles à refuser l’aube : « Ensemble, si ce soir, nous prohibions le silence, et légalisions la carotte, pour carotter la nuit, avant qu’elle ne nous croque. Ensemble, prohibons la descente, ensemble, prohibons la descente ». Nous parlons du passé, partageons encore (ou enfin) nos ressentis, tout en se défonçant la tronche comme des adolescents. Nous évoquons aussi le présent de la Est, concept poético-politique (dans le sens premier du terme), réalité que d’autres ont su préserver et faire grandir. Dans ce monde étrange et superficiel, cette « jeunesse » résiste encore au virtuel, à la soumission, et aux dogmes. Nous sommes fiers de vous. Nous parlons aussi de l’avenir, un peu, car « Aujourd’hui n’est que la mémoire d’hier, et demain le rêve d’aujourd’hui » (Le Prophète (1923) de Khalil Gibran). Nous nous taisons aussi. Il n’y a rien de plus assourdissant que le silence, il s’y crée un partage que toutes les paroles du monde ne sauraient égaler. Plus simplement, il traduit le mieux le plaisir d’être ensemble. Nous sommes à Metz, ville jardin, nous passons de rades en rades car nous avons beaucoup à échanger. Notre J9 pédestre est un bateau ivre, et chaque nouvel embarquement n’est provoqué que par la fermeture des divers ports que nous abordons avec la démarche un peu plus chaloupée de ceux à qui on ne la fait pas. Nous évoquons aussi, nos vies nos doutes, nos amours, nos déchirures et nos faiblesses. Un peu, certes, mais suffisamment. On ne triche pas. On est ensemble. On finira moins tard que la première fois, mais pas moins kaléidoscopés. Alors, « lecteur, mon seul ami », toi qui lit ces lignes sinueuses, lesquelles sont autant de chemins de traverse où l’on s’égare pour mieux se retrouver, tu t’interroges peut-être sur leur vocation. Elles font écho en toi car tu as certainement déjà ressenti la même chose et à défaut, je te le souhaite. Mais tu t’interroges, et c’est bien. Les questions enrichissent celui qui les pose, alors que les réponses assèchent tant celui qui les donnent que celui qui les reçoit, calmant sa soif. Or, la soif va avancer. Mais comme je suis bonne pâte, je vais tenter de t’éclairer. Si tu lis ces lignes c’est que tu aimes cette, notre, Tribune. Alors, tu es mon enfant, mon ami, mon frère. Suite, peut-être, à notre dernière virée, Fred est revenu parmi vous (même s’il ne vous avait jamais vraiment quitté). Car sa présence est importante. Il a mis de côté son dépit. Il est venu et cela l’a rendu heureux. Je vous envie de l’avoir à nouveau à vos côtés, mais vous le méritez. D’autres, présents ces deux soirs (ou qui auraient pu l’être), reviennent, reviendront ou n’ont jamais quitté la Tribune. Vous les méritez aussi. Chacun d’entre eux est important. Chacun d’entre vous l’est. Aucun d’entre vous ne doit se considérer comme un suiveur, ou comme un vieux con. Vous détenez tous entre vos mains, le présent et l’avenir de votre groupe, de votre Tribune. Il en va de cette Tribune, comme de vos vies en général. Elles vous appartiennent et ne seront que ce que vous en ferez. Ce que vous réalisez aujourd’hui fait que la Horda, « vivante, morte ou ailleurs », sera encore présente dans 30 ans. Quel que soit le lieu où vous vivrez, vous vous retrouverez dans ce bateau ivre à naviguer de rades en rades, en vous défonçant la tronche pour évoquer le passé, le présent, l’avenir. Vous partagerez aussi vos silences. Vous partagerez. Et vous continuerez à transmettre. Lo sballo continua. A Ninou, Fred, Fouad, Usual, Ziggy & Chef, compagnons kaotiques d’une virée de plus, en attendant la prochaine ». Chercher la lumière n’a de sens que pour la transmettre. Le second couplet est constitué de messages de Graoully. Il était évident que les dernières lignes de cette saga devaient leur revenir. Merci à toi Fils, pour l’avoir rendue possible. Merci enfin à vous tous, qui resterez jusqu’à mon dernier souffle : « Mes enfants, mes amis, mes frères ». Que le Kaos vous garde éveillé. Pour ma part, je retourne « ailleurs ». Raf. Livre d’or : Témoignage de Fred « Isham » : « Enfant, je regardais les matchs de la tribune seconde perché sur un banc confectionné par le menuisier de mon village pour être à la bonne hauteur dans cette tribune « debout ». Petit à petit, mes yeux se tournaient vers les « Premières » jusqu’à y trouver ma place dans le pylône au plus proche des Capos de l’époque. La graine était en moi et la lecture du fanzine finit de me convaincre de ce qu’allait être mon quotidien à partir de ce jour où j’ai rencontré Raf puis les autres fondateurs de la SG, à l’été 91. Mon bomber se retourna et ensemble nous donnions de la voix. Rapidement avec les amis de la région Thionvilloise, plus nombreux à chaque match, nous nous retrouvions à agiter le bus du supporter-club local sur le chemin de St Symph’ où nous prenions nos quartiers avec le reste de la troupe dans ces mythiques gradins coté Canal. Cette passion qui grandissait en nous ne se limitait pas au jour de match et, perçus par les punks et les rebeux comme une bande rivale ou assimilés à des skins, nous étions tous les jours en déplacement sur la route de nos lycées. Fiers et unis, nous étions la section « Chauve-souris ». Le côté « skin » que nous ne renions pas vraiment, fut définitivement écarté, paradoxalement, après une rencontre avec un mec politisé venant de Limoges pour nous récupérer. Ce type sans le vouloir m’a ouvert les yeux sur les portes qui s’ouvrent à la pensée dès lors que celle-ci s’exprime libre voire sauvage, incontrôlée et insoumise refusant de se ranger dans des cases. Dès lors, il semblait évident que la SG, le groupe ultra auquel j’appartenais, ne devait pas se ranger dans une case, de droite ou de gauche, mais voler en déployant les ailes du contre-pied. Toujours le contre-pied. La SG m’a ainsi fait voyager géographiquement, intellectuellement et idéologiquement entre diverses citadelles à conquérir, entre urgences et commissariat, entre amitié et violence, entre haine et amour, entre désespoir et euphorie, entre tristesse et joie. Oh Joie qui encore certains soirs, nous renvoie par ce simple mot vers l’ivresse et l’absence de limite de ces années-là. Qu’en reste-t-il presque 30 ans après ? Des souvenirs forcément, des anecdotes maintes fois ressassées à chaque retrouvaille, la femme qui partage toujours ma vie, des frères et des sœurs pour certains encore présents, d’autres un peu perdus de vue mais jamais très loin du cœur. La révélation. Personnelle d’abord car sans la SG nos existences n’auraient pas été les mêmes et sans présager de rien, je ne crois pas que j’aurais été meilleur homme sans le mouvement ultra. Collective aussi et surtout. La fierté d’avoir participé à une certaine émancipation des tribunes messines en leur insufflant notre folie et notre audacieuse foi en notre capacité à faire bouger les murs. L’espoir de faire perdurer ce sursaut populaire au-delà des générations, incarné par la naissance quelques mois après la « mise en veille » (Ni vivants, Ni morts… ailleurs) … de l’héritière de la SG (quelques soldats et beaucoup d’ennemis), la Horda. Une autre histoire a commencé en août 1997. A suivre. » Témoignage de Lutin : « Nous étions jeunes, insouciants et donc invincibles. C’est ce qui a probablement fait la force de notre fine équipe. La Section Graoully comme une formidable école de la vie ! Lutin ALLEZ METZ ! https://www.youtube.com/watch?v=obgEPWXn_t0 Bises et à bientôt ». Témoignage de Skall (Skallo erotico) : « Ce fut de superbes années passées ensemble dans la joie et la bonne humeur racontées merveilleusement bien… Merci pour tous ces beaux souvenirs illustres par texte et par photos…. » Témoignage de Mike : « Dans la vie, il y a des sms pour lesquels vous attendez avant de les lire et d’autres qui, dès l’affichage du correspondant, vous invitent à vous jeter sur votre portable pour découvrir la teneur du message. Raphaël Anthony Chaya est le genre de personne qui vous replonge instinctivement 28 ans en arrière à la seule apparition de son nom, dans une époque que n’importe quel supporter dit « ultra » actuel rêverait d’avoir connue. Une époque ou dans les stades, les supporters visiteurs étaient séparés des locaux par une simple bande de chantier, ou les CRS présents en tribune jouaient de la matraque autant que nous du fumigène, une époque ou à chaque mi-temps nous pouvions faire le tour du stade pour aller en découdre avec nos rivaux et surtout une époque où nous pouvions exprimer nos idées, nos opinions, notre haine… mais aussi notre amour sur des banderoles sans risquer de finir interdit de stade à vie. De cette époque dorée, ou mes amis avaient encore de vrais prénoms (Fred, Greg, Madani, Julien et autres) et non des pseudos, je garde des souvenirs impérissables. La fierté d’afficher l’écusson de la Section Graoully sur mon bomber au collège puis au lycée (pas toujours facile d’assumer) car en effet, du début jusqu’à la fin nous aurons été des inclassables ! Des fachos pour les gauchistes, des punks à chien pour l’extrême droite, des drogués et des alcooliques pour les « supporters » lambda mais aussi des dégénérés fauteurs de troubles pour une partie du club et de la ligue. Personnes ne nous aimaient mais on s’en foutait 🙂 pour reprendre une expression célèbre. Notre groupe pouvait se targuer de réunir en son sein, des amoureux des « Curvas » Italiennes, des passionnés du mouvement Hooligans Anglais, quelques fans des « Torcidas » de l’hajduk Split (spéciale dédicace pour toi Fred) et aussi quelques « teutons » qui arpentaient les travées de Bundesliga. Bref, un melting-pot de la diversité que pouvait compter la jeunesse messine de ces années 90. J’ai aimé cette époque, J’ai aimé cette insouciance, j’ai aimé cette frénésie … Alors si je dois vous donner quelques souvenirs, je me lance : le calicot « Baisse la tête Jean-Mi » qui viendra saluer la disparition malheureuse d’un Stras un soir de finale et qui me fait encore sourire aujourd’hui (désolé j’ai honte), La finale au Parc contre Lyon (un moment unique en Boulogne Rouge !), l’invasion grenat à picot pour la victoire 3-2 avec ce but de Blanchard en fin de match (indescriptible), bien évidement toutes les bagarres (on ne se refait pas) pour défendre partout nos couleurs (oui à l’époque on appelait ça des bagarres et pas des fights :)), Les déplacements en bus que nous attendions tous d’un week-end à l’autre mais ce que je retiendrais par-dessus tout, c’est les heures, les jours et les années passées à vos côtés ! ». Témoignage d’un autre Sébastien, alias « Mouselou » 39 ans, membre de la Section Graoully de 94 à 96, et de la Horda depuis 2003. : « J’ai adhéré à la SG en 94, avec ma bande de potes du collège. Pour nous, les Graoullys étaient des « grands ». Des modèles. Nous voulions leur montrer que nous partagions la mentalité ultra, et voulions devenir actifs dans le groupe. Chants, déplacements, coup de main pour les tifos… nous avons fini par être adoptés par les membres actifs, malgré la différence d’âge. L’arrêt de la SG, a coïncidé pour moi avec la fin du collège. J’ai perdu de vue mes amis, et aller au stade n’avait plus la même saveur. J’ai continué à suivre le club en indépendant, avant de passer quelques temps dans le Kop à la fin des années 90. Je n’ai jamais retrouvé en tribune Ouest le sentiment d’appartenance, et l’intégration que j’avais eu dans la SG. Alors quand j’ai eu l’occasion de prendre un billet en Tribune Est pour un match de Coupe, j’ai voulu tester la Horda. Mes potes de collège n’étaient plus là. Mais les anciens SG n’avaient pas trop changé, et ne m’avaient pas oublié. Une « grecque » bras dessus bras dessous aux côtés d’Isham membre fondateur de la HF, ancien SG, m’avait fait comprendre que j’étais ici chez moi. J’ai repris l’abonnement en Est en 2003, et la carte Horda. Au point d’intégrer le noyau HF jusqu’en 2008, durant les années Kapogras. Aujourd’hui j’ai pris un peu de distance, mais me considère toujours comme membre actif. Le groupe continue de s’enrichir de l’apport des jeunes. Une question me taraude : peut-on encore être ultra après 40 ans? Si on avait dit au gamin que j’étais en 94 que je serais encore là 25 ans plus tard, je crois qu’il aurait été très fier. Aujourd’hui, il l’est encore plus. » D’autres témoignages viendront sans doute s’ajouter à cette page, au fil du temps, car l’histoire n’est pas finie. Bye, Retrouvez l’intégralité des épisodes ici : http://letsgometz.com/le-soleil-se-leve-a-lest-episode-4-lapocalypse/ http://letsgometz.com/le-soleil-se-leve-a-lest-episode-3-la-graoullymania/ http://letsgometz.com/le-soleil-se-leve-a-lest-episode-2-laube-de-la-section-graoully/ http://letsgometz.com/le-soleil-se-leve-a-lest-episode-1-la-prehistoire/