Laszlo Boloni : « Se Bagarrer… avec un grand B »

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À deux jours d’un FC Metz – FC Nantes très attendu, Laszlo Boloni s’est présenté à la presse locale. Voici ce qu’il faut retenir de sa prise de parole.

Le coach du FC Metz, Laszlo Boloni, s’est exprimé en conférence de presse avant la réception du FC Nantes. Première info pour dimanche, outre les absences des blessés de longue durée que sont Habib Maïga et Óscar Estupiñán, l’indisponibilité quasi certaine de Cheikh Sabaly. « Il y a de grandes chances qu’on subisse l’absence de Sabaly. Il est blessé aux adducteurs et le docteur préfère le laisser au repos pendant trois ou quatre jours. » En revanche, plus d’inquiétude pour Alexandre Oukidja, sorti en début de match à Lyon. Le portier grenat devrait être opérationnel dimanche. « Alexandre a repris graduellement. Il a fait du footing, des plongeons et il a passé l’épreuve du bâton. On lui a tapé dessus avec un bâton et il a résisté… » a plaisanté Laszlo Boloni. Reste à savoir si l’ex-international algérien sera à 100% ou si le staff messin lui préfèrera Guillaume Diestch qui a rendu une copie très encourageante au Groupama Stadium.

« Se bagarrer, avec un grand B »

Malgré les deux points pris d’affilée, Laszlo Boloni reste conscient des enjeux et des objectifs. « Faire deux matchs nuls de suite après une série de défaite, ça rassure. Mais la vérité c’est que le doute et l’obligation de gagner sont et seront toujours présents pour nous. Vous savez dans les analyses entre la défaite face à Strasbourg et le nul à Lyon, il n’y a pas de grandes différences. Notre lutte, c’est de remplacer ces défaites par du contenu. » Le coach Grenat refuse de mettre une pression supplémentaire sur ses joueurs quant à la nécessité de gagner enfin à domicile, mais il insiste sur le besoin de contenu. « Pour pouvoir penser à la victoire, il faut être capable de donner des extras dans différents domaines. Être capable de se bagarrer « avec un grand B ». Et seulement là, on peut commencer à penser à la victoire.« 

Lamine Camara, un caractère de guerrier

Interrogé sur Lamine Camara, Laszlo Boloni ne cache pas son enthousiasme et donne sa préférence quant à son positionnement sur le terrain. « Lamine est un joueur avec du potentiel. Et il peut devenir un très grand joueur. Personnellement , je le préfère dans un rôle plus défensif (comme à Lyon). C’est un garçon qui ne doute pas. Il a un caractère de guerrier. La pépite sénégalaise a inscrit il y a trois semaines à Monaco, son premier but en Ligue 1. Un but qui ne laisse pas son entraîneur indifférent. Mais très protecteur envers Lamine Camara comme avec chaque jeune élément qu’il lance dans le grand bain, Laszlo Boloni ajoute : « Entre le but de Camara à Monaco et celui de Jallow, je préfère celui d’Ablie contre Lyon. Celui de Lamine peut être élu but de l’année. Mais ce n’est pas quelque chose que l’on travaille à l’entraînement. Je ne voudrais pas le perturber dans sa progression. Pour moi tu deviens joueur de football quand tu fais deux années en tant que titulaire dans une équipe moyenne. »

Crédit Photo : Julien Buret/LGM

Autre joueur en devenir, Joseph Nduquidi vient d’être appelé avec les U20 de l’équipe de France par Landry Chauvin. « Joseph est un garçon qui écoute et qui a fait des progrès. Mais que ce soit Lamine Camara, Arthur Atta, Danley Jean Jacques, Jean N’Guessan même s’il a moins eu l’opportunité de s’exprimer, et dans une autre mesure Papa Diallo et Malick Mbaye, on a un bon groupe de jeunes qui arrivent à un stade où ils faut faire un pas de plus pour monter encore plus haut. Ils ont montré qu’ils peuvent courir, faire des tacles, souffrir pendant quatre-vingt-dix minutes. Et maintenant il faut sortir les extras. Pour devenir ce qu’ils veulent devenir, il faut être capable de donner quelque chose de plus. Dans les autres équipes aussi il y a des jeunes talentueux. Alors on est content de leur travail, mais jamais de leur progression car on en demande toujours plus.« 

Joseph Nduquidi et Laszlo Boloni – Crédit photo : Julien Buret/LGM

Le FC Metz affrontera le FC Nantes dimanche. Un club que l’ancien coach de Rennes connaît très bien. « Nantes ? Quand j’étais à Rennes, ils étaient nos voisins. Il y avait le grand derby breton, donc on se connaît bien. À l’époque on parlait toujours de l’école nantaise. Au niveau de la vitesse de jeu, de la circulation du ballon, c’était toujours un football de qualité. Avec un beau potentiel offensif. Nantes c’est une grande école de football. »

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