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Présente avec l’équipe de Nationale 1 Féminine (N1F) de Metz Handball dans le cadre du derby à Yutz ce samedi, Délia Golvet s’est livrée sur ses impressions et sur son rôle de capitaine.

Quand on regarde le score, on peut se dire que le match a été simple. Quel a été le ressenti de l’intérieur ?
Le début de match était un peu compliqué, on a eu du mal à se mettre en jambes. Mais quand on est entrées dans le projet de jeu, on a déroulé. Il fallait qu’on joue comme on sait jouer et tout en accélérant. On a fait du Metz Handball.

Jouer contre une autre équipe mosellane, c’est toujours particulier. Il y a des joueuses que l’on connait en face…
Un derby, on l’appréhende toujours de façon particulière. On ne veut pas perdre contre l’équipe qui est près de chez nous. C’est un match qu’on a préparé très sérieusement et ça s’est ressenti sur le terrain.

En deuxième mi-temps, des petits coups spéciaux ont été tentés, on a fait tourner aussi… Ça fait du bien de jouer libérées pour la dernière de l’année 2023 ?
On avait à cœur de bien finir l’année, de bien jouer ce match. Quand le score a tourné en notre faveur, on s’est lâchées… Et ce qui est encore mieux, c’est que ça a fonctionné !

Aujourd’hui, il y avait le rôle de capitaine en plus. Habituellement, c’est Emma Tuccella qui l’endosse, qu’est ce que ça représente ?
Moi, ça me fait très plaisir ! Je ne suis pas souvent avec la N1 et quand je suis là j’essaie d’apporter ma joie de vivre, ma positive attitude, ma vitesse… Je pense que c’est un honneur que d’avoir été capitaine aujourd’hui pour cette équipe.

L’équipe finit en tête du classement pour cette première partie de saison, malgré la jeunesse de l’effectif. Quel est l’objectif pour la suite ?
Je pense franchement que l’on abordera la deuxième partie de saison avec autant de sérieux. Il faut que l’on joue les matchs de la même manière, comme si on ne les avait pas encore joués et, encore une fois, on va et on doit faire du Metz Handball. On n’a pas droit à la défaite et on va essayer de gagner tous les matchs qu’il nous reste.

Crédit photo : Julien Buret (archives)