2,4K Les joueuses du FC Metz se sont inclinées sur la pelouse de Saint Symphorien face à l’OGC Nice. Défaite 2-1 des protégées de Jérôme Bonnet et une nouvelle fois beaucoup de regrets. Saint Symphorien accueillait ce dimanche l’antépénultième journée de D2F pour une rencontre savoureuse entre le FC Metz et l’OGC Nice. Les Niçoises, déjà sauvées mais distancées dans la course à la montée sont venues jouer libérées de toute pression et ont remporté leur duel face à des Grenats tendues par l’enjeu du maintien. Un match très disputé durant lequel les joueuses de Jérôme Bonnet ont évolué sur courant alternatif et n’ont pas su profiter de leurs temps forts. De son côté, Le Mans FC s’est incliné sur sa pelouse face à Strasbourg et reste donc derrière le FC Metz au goal average particulier. Il reste deux rencontres aux joueuses du club à la Croix de Lorraine pour valider leur maintien. Tout reste possible. Un FC Metz à deux visages face à l’OGC Nice L’entame de la rencontre fût plutôt à l’avantage des joueuses grenat. Présentes sur les seconds ballons, les Messines se créaient la première occasion par l’intermédiaire de Shana Battouri dont la frappe était bien captée par Maureen Saint Léger (12’). Puis Lucie Calba, très impliquée, manquait le cadre par deux fois (15’, 20’) tandis que Justine Rougemont cadrait mal sa tête sur un corner millimétré de Solenne Ninot (21′). Mais le temps fort non exploité des joueuses messines allait s’arrêter net. Sur un corner niçois, Gillian Nottelet peinait à repousser le ballon et Jade Prault en profitait pour ouvrir le score contre le cours du jeu (23’). Premier coup de massue de la rencontre pour les joueuses du FC Metz face à des joueuses de Nice plus expérimentées et plus libérées. Une seconde mi-temps mal payée Dès le retour des vestiaires, les Messines revenaient avec de bien meilleures intentions et Lucie Calba partait en solo sur une course de quarante mètres, éliminait sa défenseuse avant de crucifier la gardienne de Nice. Une égalisation méritée qui donnait un coup de boost aux joueuses de Jérôme Bonnet. Plus entreprenantes, les Grenats manquaient à plusieurs reprises de prendre l’avantage (48, 52’, 76’). Et ce qui devait arriver arriva. Sur un contre assassin, Coline Bouby se jouait de la défense messine et propulsait le cuir dans les filets de Gillian Nottelet. Cruel. Regrets, frustration Au micro de Let’s Go Metz, Jérôme Bonnet a exprimé ses regrets quant à la contreperformance de ses protégées. « Oui des regrets, parce que je pense que sur la physionomie de la deuxième mi-temps, on a le match en main. On est bien revenu, avec de meilleures intentions. Nice ne nous posait plus de difficultés et on n’a pas su concrétiser notre domination. De la frustration du fait du résultat mais aussi du fait qu’on ne joue qu’une mi-temps sur deux. C’est ce que je leur ai dit à la mi-temps, j’ai senti des filles qui jouaient avec le frein à main. J’ai senti cette peur qui commence à arriver sur les derniers matchs. Cette peur les inhibe, les empêche de jouer leur jeu. Il y a fallu qu’elles se libèrent pour aller chercher ce premier but. » Le coach du FC Metz sait que ses joueuses sont désormais au pied du mur. « De la frustration, on en a depuis pas mal de temps et on a du mal à s’en défaire. Les weekends se suivent et se ressemblent dans l’après-match. La fin de saison va se jouer au mental avant tout. S’il on veut éviter de regarder le résultat des autres, il va falloir aller chercher des points à Rodez et face à Montauban. Si on prend ces six points, on sera maintenus. Maintenant on n’a plus le choix, c’est au pied du mur que l’on voit mieux le mur. J’espère que les filles auront conscience qu’on ne peut plus repousser en se disant qu’il reste deux matchs. J’ai trouvé les filles abattues, c’est normal, mais il ne faut pas que l’on traîne ce match là comme un boulet avec notre frustration, sinon on va au-devant de grandes désillusions. » Prochaine sortie des joueuses du FC Metz, dimanche prochain sur la pelouse de Rodez, avec un objectif simple : gagner. Crédit photo : Julien Buret –Let’s Go Metz
