2,3K Il y a eu des discussions entre le Metz Hockey Club et Amnéville pour une possible entente, la saison prochaine en senior. Le président messin Christophe Fondadouze fait le point. En Moselle, deux clubs font vivre le hockey sur glace sur le territoire : Metz (D3) et Amnéville (D2). Mais il y a quelques jours, le président amnévillois Patrick Partouche a annoncé dans les colonnes du Républicain Lorrain que les Red Dogs ne repartiraient pas en Division 2, car « le modèle économique devenait difficile ». Le dirigeant évoquait même un rapprochement avec le Metz Hockey Club, notamment pour maintenir une équipe senior à haut niveau. Christophe Fondadouze, le président du club messin, qui passera prochainement la main, fait le point sur cette entente qui ne s’est finalement pas faite. Christophe, Patrick Partouche a évoqué un rapprochement entre Metz Hockey Club et Amnéville qui ne s’est finalement pas concrétisé. Qu’en est-il ? Il y a trois mois, Patrick annonçait qu’il arrêtait. Ce qui est aussi mon cas. Il m’a fait part de sa volonté de faire quelque chose ensemble. Il fallait essayer de fédérer, voir si le club de Metz voulait suivre. Même si j’ai participé à la création du club, il ne m’appartient pas. Patrick va alors voir les différentes mairies pour parler du projet. Quelques temps plus tard, il annonce sur les réseaux sociaux une réunion avec les licenciés d’Amnéville pour présenter le projet de fusion. Mais tant que je n’ai pas validé cela avec mon comité directeur, je ne peux pas communiquer là-dessus. Entre temps, des gens à Metz ont fait part de leur volonté de reprendre le club. A partir de là, les discussions se sont arrêtées. Patrick a dit que les mairies étaient partantes mais je n’avais pas d’informations là-dessus. A partir du moment où quelqu’un propose de reprendre le club, je pense que c’est mieux qu’il reprenne à Metz.On allait quand même perdre du monde avec cette fusion. Le point névralgique restait Amnéville. L’idée est de laisser le choix aux gens d’aller dans un des deux clubs, en fonction de leur situation géographique, et de continuer à faire des associations d’équipes sur le hockey mineur, comme on le fait depuis toujours. Sans le hockey mineur, Amnéville n’aurait pas pu inscrire d’équipe en D2. Ce qui ne nous posait pas problème. Aujourd’hui, si moi petit président du petit club de Metz, on me tient responsable de la mort de l’équipe de D2 d’Amnéville… Je pense qu’Amnéville n’a pas très, très bien travaillé. Metz n’aurait pas apporté de joueurs de D2 à Amnéville, on aurait simplement continué à consolider le hockey mineur avec des associations d’équipes. Crédit Photo : Léni. Audin/LGM Cette fusion, si elle avait pu être effective, aurait-elle été une bonne chose pour le Metz Hockey Club ? Dans le cadre de cette fusion, Metz Hockey Club n’aurait pas eu d’équipe de D3. Le projet de Patrick était d’avoir une équipe de D2, et de partager les matchs entre Amnéville et Metz. Ce n’était pas envisageable pour nous malgré le bon niveau du championnat. Cinq matchs dans l’année à la patinoire, ce n’est pas cela qui fait que l’on suit ou non un projet. Pour moi, un projet cela passe d’abord par le hockey mineur. A partir du moment où les parents de Metz ne veulent pas emmener leurs gamins à Amnéville, on ne peut pas forcer les choses. J’ai suivi ce que voulait la majorité des gens au sein du club. Christophe, vous avez annoncé en début d’entretien que vous alliez céder la présidence du Metz Hockey Club. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ? Des orientations professionnelles qui me prennent du temps et ne me permettent plus de bien gérer le club. Les deux dernières années ont été un peu compliquées. Il est temps de passer la main ! A chaud, quel bilan tirer de votre présidence ? On a eu un pic à 170 licenciés en 2022. On est redescendu à 126 aujourd’hui car on n’a pas pu stabiliser un entraîneur sur la saison, cela a joué sur la dynamique au sein du club. Cependant, on n’avait jamais eu plus de 100 licenciés à Metz auparavant. C’est une vraie fierté d’avoir pu faire ça, d’avoir pu mettre Metz sur la carte du hockey français, même si ce n’est qu’en D3. On a fait quelques belles saisons. En Coupe de France, on a fait venir Epinal ou encore Chambéry, dernier finaliste de D1. En senior, on a fait de belles choses. Sur le hockey mineur on a aussi bien travaillé, il grandit, se développe. Les jeunes ont pu s’entraîner jusqu’à quatre fois par semaine. On a créé une section sportive, qui va ouvrir au mois de septembre au collège Barbot. C’est important d’avoir cette crédibilité auprès de l’Education Nationale. Pour moi, c’est une priorité dans le club, le hockey mineur. De plus, on a fait découvrir des grands tournois de hockey à des gamins comme le Trophée des Petits Champions à Gap ou le Festival des Petites Crosses à Bercy au moment de la finale de Coupe de France. C’est positif.