407 L’Equipe de France d’Olivier Krumbholz vivait sa première sortie face à l’Italie dans le cadre des qualifications de l’EHFEuro 2024. Face à une adversité moindre, les Championnes Olympiques ont pu tranquillement dérouler (50 à 16). Cinq jours après le XV de France, l’Equipe de France de Handball a été l’autre cauchemar de l’Italie en vue de l’EHFEuro 2024. Avant le match, le rapport de force était déjà bien important. Entre les deux adversaires, un monde d’écart avec une équipe au sommet de son art et une autre, au début de sa structuration. Forcément, le score reste peu flatteur pour la promotion du Handball mais les Bleues ont fait respecter la hiérarchie en récitant leur partition face à des Italiennes bien impuissantes. Déjà 20 buts d’écart à la pause Dominatrices dès les premières secondes de la partie, les Françaises ne laissaient pas le temps à leurs homologues de poser les attaques placées. Entre interceptions et parades, l’écart se creusait rapidement grâce à un jeu rapide assez clinique. Malgré un temps-mort posé dès la 5e minute par le camps italien, l’intensité des Tricolores ne diminuait pas pour autant, tant Laura Glauser régalait ses ailières avec ses relances précises. Au bout de la 10e minute, les coéquipières d’Estelle Nze Minko menaient de 12 buts d’anvance tandis que les Transalpines n’avaient trouvé la cage française qu’à deux reprises (14-2, 10′). Pourtant la portière Maddalena Cabrini s’illustrait à plusieurs reprises face aux contre-attaques des Françaises. Sans ses interventions impressionnantes, la note aurait pu être plus salée qu’elle ne l’était déjà. À la pause, Sarah Bouktit et consorts rejoignaient le vestiaire avec une large différence de buts (29-9, 30′). Un véritable festival offensif Au retour, Olivier Krumbholz poursuivait les rotations déjà entrevues en première période. Avec une telle avance, il était déjà question de préparer les échéances futures, meme si sa volonté d’améliorer l’attaque placée était mise de coté au vu de la physionomie du match. De fait, Hatadou Sako assurait au relai de Laura Glauser et le sélectionneur français offrait des minutes de jeu à tout son banc, dont Dalila Abdesselam qui connaissait la première sélection de sa carrière. À cet instant, la question était de savoir combien de buts pouvaient inscrire les Françaises. Ces dernières négociaient parfaitement les pertes de balles italiennes et poursuivaient brillamment leurs offensives. Malgré tout, les jeunes adversaires du soir montraient désespérément leur combativité avec des fulgurances qui trompaient furtivement la défense. Malheureusement, durant une telle confrontation, la constance et la rigueur ne pouvaient pas être égales de la 1e à la 60e minute de jeu. La France se relâchait en fin de rencontre et commettait plusieurs maladresses qui donnaient, notamment, des jets de 7m assez évitables. Cependant, ce petit relâchement n’empêchait pas l’Équipe de France d’atteindre la barre des 50 buts (record tricolore), avant d’affronter la Lettonie, un nouvel adversaire à sa portée (50-16,60′). Crédit photo : Anthony Dibon/Icon Sport