1,3K Ce dimanche (16h), Metz Handball se rend sur le parquet du Gloria Bistrita pour suivre le rythme de Györ en Champions League. Pour l’instant, tout se passe à merveille pour Metz Handball. Quelle que soit la compétition, les victoires se succèdent pour les Dragonnes. Et avec la manière puisqu’au moins trente buts ponctuent chaque sortie. Si la saison passée, les premières levées laissaient apparaître un manque d’automatismes, légitime, suite au grand renouvellement de l’effectif, cette fois les préceptes d’Emmanuel semblent rapidement assimilés par les recrues. Et celles, comme Léna Grandveau et Petra Vámos, qui n’ont qu’un an de vécu laissent penser qu’elles sont là depuis toujours tant elles prennent leurs responsabilités avec bonheur. A tel point qu’aucune formation n’est jusqu’alors parvenue à résister au rouleau compresseur, tant défensif qu’offensif des partenaires de Sarah Bouktit. Pas même la Team Esbjerg qui les avait privées d’une nouvelle médaille continentale en juin dernier et qui cette fois s’est avouée vaincue de peu en ouverture de la compétition. Le Borussia Dortmund a bien contrarié les desseins du champion de France en titre mais a tout de même dû courber l’échine avec une défaite de neuf buts aux Arènes. Et la trêve internationale n’a semble t-il pas enrayé la belle machine jaune et bleue tant Metz Handball a maîtrisé son sujet mercredi à Saint-Amand. Metz Handball va faire face à une équipe de Gloria Bistrita très complète Mais cette fois, les Mosellanes se rendent en Roumanie pour y défier ce dimanche (16 h, en direct sur HBO Max), une équipe qui fait forte impression depuis la reprise. Si les coéquipières de l’ancienne Brestoise, Monika Kobylinska, se sont imposées sur de petits écarts face aux Norvégiennes de Storhamar (29-26) et sur le terrain des Hongroises de Debrecen (33-34), elles ont fait montre de pas mal de qualités tant individuelles que collectives. Lors de cette dernière rencontre, les filles dirigées par Carlos Viver ont dû faire preuve de résilience pour ne pas se faire distancer dans le premier acte et rejoindre les vestiaires sur un score de parité (15-15) après avoir longtemps été menées. Pour y parvenir et s’imposer dans les ultimes secondes, ce collectif, essentiellement composé de joueuses locales et de joueuses espagnoles comme leur coach, a pu compter sur leur ailière droite japonaise, Asuka Fujita, très en verve à 9/10 après un 8/8 lors du match précédent, tout comme la demi-centre néerlandaise Larissa Nüsser. Ajoutez les internationales roumaines, Lorena Ostase et Bianca Bazaliu, et les Ibériques, Jennifer Gutierez, Paula Arcos ou encore Danila So Delgado, si sa blessure au genou contractée dans les ultimes secondes face aux Magyares n’est plus qu’un souvenir, et vous obtenez une opposition redoutable. Et l’an passé, les Dragonnes s’étant certes imposées de six buts en Roumanie (26-34) n’étaient parvenues à prendre le meilleur que de deux unités (28-26) aux Arènes. La vigilance devra donc être de mise pour ne pas subir une déconvenue. Crédit photos: Matthieu Henkinet / Let’s Go Metz