Sylvain Marchal : « On a la volonté d’un football offensif »

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La réserve du FC Metz est leader de son groupe de National 2 après six journées de championnat. Une belle satisfaction pour Sylvain Marchal qui nous livre les clés du début de saison réussi de ses protégés !

Sylvain Marchal, votre équipe a signé une belle victoire ce week-end sur la pelouse de Reims (1-3), pour le compte de la sixième journée de National 2 !
C’était un bon match et une belle prestation. Malgré tout, il y a eu comme un faux rythme en première mi-temps, on a concédé quelques situations. On a ressenti les 15 jours de trêve internationale. Ce n’est jamais simple pour une équipe réserve parce que des jeunes sont dispatchés entre les U19 et les pros. On a tout de même eu la maitrise en deuxième période, après être rentré aux vestiaires avec l’avantage au score. Une victoire logique au final.

Vous êtes à 100% de réussite loin de vos bases : 3 matchs, 3 victoires. Quel est le secret ?
Je n’ai pas forcément d’explication rationnelle. On a été à Besançon, Boulogne et Reims pour 3 victoires effectivement. On voyage dans de bonnes conditions, on est mis dans de bonnes dispositions et on arrive à se montrer efficaces. Ce qui est intéressant, c’est que l’on arrive à se créer beaucoup d’occasions. On peut être un peu naïfs parfois en défense, comme à Besançon. Il faut profiter de nos bonnes ondes à l’extérieur.

Sylvain Marchal : « Être ambitieux dans le jeu »

Le FC Metz a la meilleure attaque de sa poule, grâce notamment à deux victoires 4-3. On a le sentiment que les joueurs prennent du plaisir sur le terrain ?
On a la volonté d’avoir un football assez offensif, avec des joueurs qui se projettent pour avoir du monde dans la surface. À plusieurs reprises, on a joué avec deux attaquants. On se crée effectivement pas mal de situations. Même encore à Reims, on met trois buts mais on a raté pas mal d’occasions assez nettes. C’est positif. Il faut que l’on arrive à être plus costaud sur le plan défensif en revanche. Cela ne concerne pas les défenseurs mais toute l’équipe.

Vous êtes récompensés au classement puisque vous êtes leader de votre poule de National 2.
On ne va pas se mentir, c’est mieux d’être en haut. Mais ce qui m’intéresse ce que l’on a pris 13 points, ce qui est bon en 6 journées. C’est un championnat homogène où tout le monde peut battre tout le monde. Il y aura 5 descentes sur 16 en fin d’année, ça fait quasiment un tiers du championnat… Tous les points qu’on prend en début de saison, on est contents de les avoir. On ne les a pas volés, on les a mérités.

Vous ne perdez pas de vue l’objectif qui est le maintien en National 2, d’autant qu’une réserve ne peut pas jouer en National 1…
Oui, il y a plusieurs objectifs. Le premier, c’est que les joueurs progressent. On obtient de bons résultats avec un groupe très jeune. Une fois ou deux, on a eu beaucoup de pros. Globalement, on a quasiment que des jeunes de la formation. C’est positif, cela leur permet d’emmagasiner du temps de jeu à un bon niveau. L’objectif est effectivement le maintien. Au-delà du maintien, on joue tous les matchs pour les gagner. C’est dans cet état d’esprit qu’on aborde les rencontres pour essayer d’être ambitieux dans le jeu.

« Progresser en jouant et en prenant du plaisir »

On a l’impression que vous avez trouvé le bon équilibre entre faire progresser les jeunes et l’aide des quelques pros qui viennent vous aider.
C’est ça. Il faut arriver à trouver une alchimie avec les redescentes des joueurs pros. Donner du temps de jeu pour ceux qui en ont besoin, qui reviennent de blessure comme Sabaly, ou pour ceux qui veulent aller voir un peu plus loin. Pour l’instant, cela se passe plutôt bien. On arrive à mettre les joueurs dans de bonnes dispositions pour qu’ils soient performants. Pourvu que ça dure ! Le message que j’ai envie de faire passer aux joueurs, c’est que les dynamiques positives ne sont pas simples à mettre en route. Quand elles sont en route, il faut faire en sorte de les faire durer. Pour cela, il faut continuer à bosser au maximum et faire preuve d’humilité. Le football va très vite, il faut rester vigilant parce qu’il n’y a rien de simple.

Est-ce que quelques leaders commencent à se dégager parmi les jeunes joueurs du groupe ?
Oui, il faut reconnaître que ce sont des garçons qui avaient déjà joué pas mal de fois en équipe réserve. Je pense à des joueurs comme Noah Zilliox, Oussmane Kebe, Edouard Soumah-Abbad, Williams Mazie… Des 2003 qui ont déjà un peu de bouteille par rapport à la saison dernière. Lilian Raillot fait aussi partie de ces joueurs qui doivent avoir un rôle de cadre, pour encadrer les plus jeunes qui sont des 2005 et qui ont moins d’heures de vol. Il faut essayer d’avoir une énergie positive pour progresser en jouant et en prenant du plaisir.

Il n’y aura pas de match championnat ce week-end pour les protégés de Sylvain Marchal. Prochain rendez-vous pour la réserve du FC Metz en National 2 : samedi 15 octobre (18h) avec la réception de Fleury.

Crédit photo : Julien Buret/LGM

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