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Le Messin Ugo Humbert s’apprête à défendre les 250 points de son titre acquis à l’Open 13 l’an passé, sur une surface qu’il affectionne.

« Pour me battre en indoor en France, il faut être assez solide » confiait Ugo Humbert à L’Équipe, après sa victoire face à Joao Fonseca en Coupe Davis il y a quelques jours. Le Messin va donc avoir une nouvelle fois l’occasion de le prouver à Marseille. « C’est des conditions que j’adore. Jouer en France, c’est une chance incroyable, et j’ai de bons souvenirs ici ».

Avec l’Open 13, Humbert démarre une période charnière pour lui, avec la défense de ses deux titres acquis à Marseille puis Dubai l’an passé. « L’an dernier, j’étais content d’avoir gagné deux tournois. Je vais faire de mon mieux et essayer d’aller le plus loin possible. Je suis conscient que si ça ne marche pas trop, peut-être que je vais redescendre un peu au classement. Après, ce sera juste une question de temps pour que je remonte », a confié le Messin avant son entrée en lice face à Alexander Bublik, tombeur de Richard Gasquet au premier tour.

« Tout le monde est stressé en allant sur un court », avoue Ugo Humbert

Si Ugo Humbert a progressé ces derniers mois, c’est aussi grâce à un accompagnement qu’il a mis en place avec sa psychologue. « Le premier truc que j’ai voulu travailler avec ma psy, c’est une routine. J’aimerais comprendre comment je fonctionne pour me préparer sur un match. Je travaille pour essayer de trouver des solutions pour me concentrer sur mon état de performance. »

Moins de stress, donc, et un état de concentration qui lui est bénéfique sur le court. « Je pense que tout le monde est stressé en allant sur un court. Même pour ceux qui ne le montre pas, il y a quand même une part de stress. C’est quelque chose qu’il faut savoir apprivoiser ». Et même s’il s’est séparé de son entraîneur, Jérémy Chardy, nul doute que ces nouvelles méthodes lui seront bénéfiques dans les tournois à venir.

Ugo Humbert [2] – Alexander Bublik : deuxième rotation de la soirée, match aux alentours de 18h.

Crédit photo : Valentin Lachaux / Let’s Go Metz