184 Malgré le renfort de plusieurs professionnels et une supériorité numérique en seconde mi-temps, la réserve du FC Metz a dû se contenter d’un terne match nul contre l’Olympique Saint-Quentin (0-0). Le premier quart d’heure était à sens unique pour la réserve du FC Metz. Bassi provoquait d’entrée un coup franc aux abords de la surface, il tentait de se faire justice lui-même, mais sa frappe était repoussée, comme la reprise de Lenny Joseph. Les Messins continuaient d’attaquer par Soumah-Abbad, le jeune ailier centrait au sol pour Joseph, contré au dernier moment. Puis Mendes, le gardien saint-quentinois, se couchait bien sur un tir d’Ourega. C’est au moment où les Grenats semblaient tout près d’ouvrir la marque que les joueurs des Hauts-de-France se réveillaient et rappelaient qu’ils s’étaient maintenus assez aisément dans ce groupe la saison dernière. Desvignes prenait Zilliox de vitesse et centrait pour Chambon, dont la tentative frôlait le cadre. Donat l’imitait sur une frappe croisée des vingt mètres. Et juste avant la pause, Ousmane Ba réalisait une sortie puis une parade sur un tir dévié pour permettre à ses équipiers de rentrer aux vestiaires sans être menés au score. La réserve du FC Metz sans inspiration malgré des circonstances favorables Ce premier match de championnat des Grenats reprenait très calmement, sans occasion véritable pendant de longues minutes, puis il basculait tout à coup : Desvignes, auteur d’une belle prestation jusque-là, était exclu pour une semelle sur Nduquidi. Les joueurs de Sylvain Marchal pouvaient jouer plus haut et presser davantage leur adversaire. C’est pourtant un contre qui leur offrait leur meilleure occasion. Bassi remontait le terrain et décalait Ourega : son tir enroulé du gauche rasait le poteau. Par les entrées de Mazie, de Kalambayi puis d’Arthur Atta, les Messins voulaient accentuer leur emprise sur le match et emporter la décision, mais le jeu restait trop brouillon et c’est même Saint-Quentin qui aurait pu ouvrir la marque sans une nouvelle parade de Ba. Sur le contre, Mazie, en bonne position, manquait le cadre. Ses coéquipiers mettaient enfin plus de dynamisme et de vitesse dans leurs actions, notamment Alakouch qui multipliait les montées. Peine perdue : les visiteurs restaient bien regroupés et tenaient le score jusqu’au bout. Crédit photo : Julien Buret/LGM