Metz Handball s’apprête à démarrer 2025 face à la JDA Dijon

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Metz Handball s’apprête à démarrer 2025 face à la JDA Dijon

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Metz Handball a rendez-vous aux Arènes pour la réception de la JDA Dijon ce samedi 04 janvier 2025 dans le cadre de la reprise de la Ligue Butagaz Energie.

Après une longue trêve internationale et une coupure pour la période des fêtes, la Ligue Butagaz Energie reprend ses droits ce week-end. À cette occasion, Metz Handball accueille la JDA Dijon aux Arènes de Metz, un match entre deux membres du top 3 particulièrement attendu pour donner le coup d’envoi de 2025.

De retour au complet à l’entraînement depuis le 28 décembre, internationales inclues, Metz Handball prépare donc ce premier match depuis le 13 novembre et un déplacement réussi à Mérignac (20-36). De l’aveu d’Emmanuel Mayonnade, cette période de reprise vise avant tout à remettre en place les automatismes sur le terrain entre des joueuses qui se sont peu côtoyées lors des deux derniers mois. De son côté, la JDA Dijon devrait se présenter avec une dynamique bien différente. L’effectif, peu affecté par la trêve internationale a pu continuer à travailler lors de la période hivernale avec notamment une participation à la Femina Cup, conclue par une victoire face à Toulon (31-23) et des matchs amicaux face à Saint-Amand (défaite 32-34) et Besançon (victoire 37-33).

Un début de saison réussi pour Dijon et des ambitions européennes

Sportivement depuis le début de saison, la JDA Dijon se montre plutôt solide, fidèle aux aspirations affichées de disputer une place de haut de tableau et de bien figurer à l’échelle européenne. Guidées pour la première saison par Clément Alcacer, ex-responsable de la formation de Metz Handball, les Dijonnaises sont actuellement troisièmes de Ligue Butagaz Énergie. Au bilan, une seule défaite face à Chambray (34-28) qui avait eu lieu à quelques jours d’un match important face au Zrinski Cakovek à l’échelon Européen.

Car c’est aussi ça la JDA Dijon version 2024/2025 : des ambitions européennes avec une participation à l’EHF European League. Il fallait faire mieux que l’élimination rapide face à Molde en 2023 et cette étape est déjà cochée. Après une double confrontation réussie face aux autrichiennes d’Hypo, les Dijonnaises sont allées chercher leur qualification en Croatie, à Cakovek, pour la phase de groupe de la compétition. La Côte-d’Or vibrera au rythme des joutes internationales du 11 janvier au 23 février avec des confrontations face à Blomberg-Lippe, Lubin et Mosonmagyarovar. Pour confirmer ses ambitions, le club s’appuie sur un effectif où les stars sont rares mais le potentiel conséquent…

Focus sur l’effectif dijonnais

Nadia Offendal est peut être du haut de ses 30 ans une des joueuses les plus expérimentées de l’effectif. La demi-centre passée par Odense où elle a disputé la Coupe des Vainqueurs de Coupe et l’EHF Cup avant de découvrir la France au Paris 92 où elle a disputé l’European League deux saisons consécutives, puis d’en faire de même à Chambray, connait les exigences du haut niveau. Régulièrement appelée en équipe nationale du Danemark, elle a pu disputer toutes les grandes compétitions.

Sa compatriote de 26 ans, Stine Lonborg semble elle aussi avoir trouvé son rythme à Dijon puisqu’elle est actuellement la meilleure butteuse de l’équipe en championnat (30 buts).

Dans les cages, une garantie d’expérience également, puisqu’aux côtés de Manuela Dos Reis on retrouve Ann-Carhtin Giegerich. Du haut de ses 32 ans l’allemande a connu de nombreuses aventures sur les terrains de handball. Des équipes nationales jeunes au championnat du monde 2021, elle est aussi passée par Bietigheim et Thuringer où elle a connu l’EHF Cup, avant de passer plusieurs années en Hongrie à Schaeffler où elle a disputé l’European League.
L’autre vétéran de l’équipe, la norvégienne Céline Sivertsen, 31 ans, n’a pas oublié de faire parler son bras depuis l’arrière droit depuis le début de saison avec 34 buts inscrits toutes compétitions confondues.

Au delà des profils expérimentés, Clément Alcacer peut s’appuyer sur la fougue de la jeunesse à l’image de l’ailière Nina Dury, passée par les équipes de France jeunes, qui a déjà inscrit 19 buts en European League et 17 en championnat. Dans la même catégorie et au même âge, 20 ans, la pivot Lilou Pintat est en train d’éclore en Bourgogne et cumule 18 buts en European League et 19 en championnat. Plus jeune d’un an, l’ailière Dorothée Blaise, internationale Française en Beach Handball, cumule 24 buts cette saison… De quoi donner foi en l’avenir !

Un calendrier brûlant pour Dijon

La manière dont cet effectif saura réagir à la pression des Arènes pour un match de reprise sera une bonne indication de sa capacité à tenir ses objectifs dans la durée. Les Dijonnaises entament en effet l’année 2025 avec un calendrier de tous les dangers puisqu’après Metz, il faudra recevoir Brest le 8 janvier, puis Paris 92 le 14 janvier. Trois véritables matchs de régulation du haut de tableau de la Ligue Butagaz Energie, entourés de matchs européens : à Blomberg-Lippe le 11, face à Lubin le 19. Un programme chargé, dont le club n’a pas l’habitude, mais dans cette entreprise, la JDA Dijon pourra compter sur le soutien de ses supporters. Un déplacement est d’ailleurs prévu pour mettre une belle ambiance à Metz samedi…

Et les messines ?

S’il faut se concentrer sur certains cas à Metz Handball, c’est bien sur les internationales. Celles qui ne disputaient aucune compétition en décembre ont continué à s’entraîner avec sérieux, exception faite d’une coupure de quelques jours à Noël. En revanche, celles qui étaient engagées à l’Euro ont connu des rythmes différents. On ne s’entraîne forcément pas de la même manière quand on doit disputer des matchs importants tous les deux jours. Il y a également des différences entre celles qui passent 40 minutes ou plus sur le terrain et celles qui espèrent depuis le banc pouvoir grapiller quelques minutes. Suite à la compétition, une coupure a été observée, cassant un peu plus les rythmes. La reprise en effectif complet il y a quelques jours aura certainement pu entamer un nivellement des états de forme mais ne peut pas corriger un second facteur : la fatigue mentale.

(Photo by Sandra Ruhaut/Icon Sport)

Les internationales engagées dans des calendriers sans fin étaient déjà pour certaines émoussées au retour du mondial l’hiver dernier. Certaines avaient un genou à terre au retour des Jeux Olympiques de Paris 2024. Qu’en est-il au retour de cet Euro 2024 ? Les médaillées auront eu de quoi se réjouir, mais les françaises, déçues au sortir de la compétition, prendront certainement volontiers une belle part de victoire pour se relancer…

Il faudra quoi qu’il en soit se remettre rapidement en ordre de marche puisque le calendrier n’attend pas. En Ligue Butagaz Énergie, le programme semble abordable avec des rencontres face à la Stella Saint-Maur et Sambre Avesnois ainsi que face aux actuelles 5èmes : l’OGC Nice. En revanche du côté de la Champions League la réception du CSM Bucarest le 12 janvier et le déplacement en Hongrie pour défier le FTC Budapest pourraient être particulièrement relevés.

Mais pour l’heure, le focus se situe sur Dijon, un choc entre les deuxièmes du classement et les troisièmes, qui pourrait donner du fil à retordre aux Dragonnes. La dernière rencontre entre les deux équipes était en finale de Coupe de France 2024, un match remporté par les Dragonnes 29 à 20. Rendez-vous aux Arènes ce samedi à 18h00 !

Crédit photo : Valentin Lachaux / Let’s Go Metz (archives)

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