156 Le match de Ligue des Champions qui doit inaugurer la saison européenne de Metz Handball face à l’équipe Moscovite du CSKA a failli être annulé ce Vendredi en raison de contraintes administratives liées au Covid. A l’évocation des batailles de début de saison qui se profilaient pour Metz Handball, personne n’imaginait que la plus grosse entrave se situerait en dehors des terrains. A la manœuvre depuis de longues semaines le club Messin a dû négocier quelques virages très serrés pour s’assurer l’organisation du match à domicile face au CSKA. Pour recevoir le récent participant au Final 4, il a fallu tout d’abord trouver une salle adaptée au cahier des charges de l’EHF. Les Arènes étant réservées au Moselle Open et le complexe Saint Symphorien peu adapté au niveau d’exigence et de diffusion, le choix a été fait de délocaliser au palais des sports Jean Weille de Nancy. Un lieu déjà retenu pour l’organisation de la réception de Dortmund l’an passé, qui avait débouché sur un imbroglio que l’on ne connaît que trop bien désormais. Spoutnik, zone rouge et bulle sanitaire Le deuxième point qui a donné quelques insomnies du côté du siège du Metz Handball concerne l’aspect sanitaire. On pensait avoir laissé les affaires de Covid, de test PCR et d’angoisses hebdomadaires en 2020/2021 avec la vaccination quasi-systématique des joueuses. Pourtant un point est venu s’immiscer dans l’organisation de ce match sur le sol Français. Les joueuses du CSKA sont vaccinées avec le vaccin Spoutnik qui n’est pas reconnu en Europe et à fortiori en France. De plus la Russie est listée comme étant une « zone rouge ». Cela signifie en clair que la délégation Russe aurait dû écoper d’une quarantaine de 10 jours à son arrivée. Un délai impossible à mettre en place pour une équipe sportive, ce qui a poussé Metz Handball a chercher une solution au sommet de l’état pour négocier la venue du CSKA dans le cadre d’une bulle sanitaire stricte : les joueuses arrivent en France au plus près du match, disputent la rencontre, remontent dans l’avion. On pensait l’affaire actée et le match bel et bien sur les rails jusqu’à un communiqué du club Russe aujourd’hui, établissant une position bien différente. Un communiqué qui sème le trouble Dans ce communiqué il est notamment précisé qu’à midi (heure de Moscou), le CSKA n’avait encore reçu aucune autorisation d’entrée sur le territoire de la part de l’ambassade Française. Ne voyant pas la possibilité de jouer un match à Nancy sans avoir de laisser passer dans un délai si court, la responsabilité est renvoyée à Metz Handball qui n’aurait pas pris les dispositions à temps. Enfin le club Moscovite intime pour seule solution le report du match à une date ultérieure, invoquant un cas de force majeure et propose la tenue des matchs aller et retour en territoire neutre les 19 et 20 Février 2022 et va même jusqu’à proposer Budapest et Ljubljana comme potentiels hôtes avant de proposer une répartition des frais à parts égales entre les deux clubs. Vers un « happy ending » ? Heureusement, après une période de flottement, Thierry Weizman aurait obtenu une confirmation de l’EHF que les documents nécessaires arriveraient à temps et que le match aurait bel et bien lieu à Nancy ce Dimanche à 16h00. S’il n’y aura pas de bons baisers avec les Russes, il y a tout de même de quoi pousser un « ouf » de soulagement, en espérant ne pas devoir se confronter à un nouveau retournement de situation.On sait que l’EHF sait se montrer très stricte lorsque des matchs de Ligue des Champions sont annulés et il convient d’imaginer que la situation sera analysée de très près par l’instance Européenne afin d’assurer le bon déroulement des choses dans les heures à venir. Confirmé par l' @ehfcl, le match face au CSKA Moscou est bien maintenu ce dimanche. 🐲⚡Prenez vos places pour encourager les #Dragonnes: https://t.co/m3yVIuwMoV… pic.twitter.com/LD2wop6B29— Metz Handball (@MetzHandball) September 10, 2021