244 Mérignac, prochain adversaire de Metz Handball en Ligue Butagaz Energie, revient de loin, très loin, mais devra assurer son début de saison en Ligue Butagaz Energie. C’est un match inattendu qui attend les Dragonnes mercredi au complexe Saint Symphorien. Il y a quelques jours, il semblait acté dans la plupart des esprits que la saison 2023/2024 de Ligue Butagaz Energie allait se jouer à 13. Une hérésie au demeurant, faussant les classements, les calendriers et dans une certaine mesure l’équité sportive suite à la relégation administrative de Celles-sur-Belle. Un club pourtant relativement solide et soutenu par le handball hexagonal après avoir gagné son maintien sur les terrains, exception faite des instances. Face à une telle rigueur face au club cellois, il semblait impossible que Mérignac et ses multiples problèmes financiers ces dernières années soit sauvé. C’est le chemin qu’avaient suivi les instances, d’une sanction fatale au classement la saison passée jusqu’à la fin Août, déboutant demande de repêchage après demande de repêchage. Le dernier recours a cependant été le bon, donnant le premier septembre le feu vert à Mérignac pour retrouver la LBE après avoir aligné toutes les conditions nécessaires. Avec déjà deux journées manquées pour le club girondin, il va toutefois falloir plonger dans le grand bain très vite et rattraper le temps perdu. Cela débutera contre Metz mercredi, mais avec quelles armes ? Dans l’incertitude entre une saison en D2F et une saison dans l’élite et qui plus est dans une situation précaire, Mérignac n’a pas pu faire de folies pendant l’été et a travaillé à se renforcer intelligemment. Via son centre de formation d’une part, passé d’un effectif de 5 à 10 joueuses, mais aussi par l’ajout de belles promesses du handball français évoluant avec les équipes tricolores U20 et U18 à l’image de Lylou Borg. Plusieurs premiers contrats professionnels, quelques paris, sont à dénombrer mais seront ils suffisants pour palier le départ d’Audrey Deroin ? Christophe Chagnard aura également le loisir de s’appuyer sur quelques joueuses rompues ces dernières saisons à l’exercice de l’élite comme Léna Le Borgne et Léa Lignières.Avec seulement 10 contrats professionnels (un par ligne, exception faite des pivots et demi centres), il faudra toutefois serrer les dents et éviter les mauvaises surprises sur le plan financier. Un défi dans le défi Côté messin dans ce dossier, le défi aura été de taille pour organiser la rencontre du 06 septembre dans de bonnes conditions. Impossible d’envisager les Arènes, un écrin trop massif pour être mis en branle dans un délai si court. Il a donc fallu se tourner vers le Complexe Saint Symphorien, moins adapté au public, moins emballant en termes de billetterie et au tracé multiple rendant la retransmission TV impossible en raison des règles fixées par la LFH. Pourtant, le match aura bien lieu et sportivement cela ne devra rien changer pour les Dragonnes. Déjà victorieuses de leur tournoi international, il y a quelques semaines dans cette même salle, les joueuses d’Emmanuel Mayonnade auront l’obligation de s’imposer avec la manière pour préparer au mieux leur première rencontre de Champions League, samedi, face au FTC Rail Cargo Hungaria. Une équipe avec laquelle les Dragonnes ont désormais un certain antagonisme. Crédit photo : Droits Réservés (réseaux sociaux de Mérignac Handball)