208 Le TFOC entame sa quatrième semaine d’entraînement depuis sa reprise. En charge de la préparation physique, Maxime Aury se dit satisfait du groupe. Arrivé cet été, le nouvel adjoint de Romain Pitou a rapidement pris ses marques dans un club qu’il connaît bien. Trois séances de musculation par semaine, un temps de cardio tous les vendredis… la reprise a été intense pour Terville Florange. Depuis le 11 août, le TFOC s’active sur les terrains pour mettre toutes les joueuses à niveaux, avant le début du championnat le 11 octobre face à Bordeaux. Deux mois de préparation sous l’œil avisé de Maxime Aury. C’est l’un des nouveaux visages du club au côté de Romain Pitou. « Pour le moment, ça se passe bien. On a fait trois semaines dédiée à la préparation physique dans lesquelles, c’est moi qui avais en partie la main sur le contenu ». Ses trois semaines s’ajoutent aux cinq autres de travail individuel. « J’ai envoyé un programme de cinq semaines avant la reprise avec des exercices de musculation, de cardio et du travail préventif sur la mobilité ». Plus loin dans le programme Au total, ce sont près de deux mois de préparation physique dans les jambes. « On a aussi de la chance. Les Américaines ne sont pas arrêtées durant l’été. Elles ont continué à jouer au volley et à s’entraîner par elles-mêmes tous les jours. Tout comme Winderlys Médina qui est revenue après avoir été sélectionnée avec le Vénézuéla ». Une opportunité pour Maxime Aury d’aller un peu plus loin dans son programme. « On a eu le plus gros volume d’entraînement, la semaine dernière, depuis le début de la saison. On s’est entraîné quatre à six heures tous les jours. Malgré une fatigue en fin de semaine, les joueuses en demandaient toujours plus. C’est bon signe pour nous ». « Le physique, un point fort » Autre signe positif, la dimension athlétique des recrues. C’est l’une des caractéristiques auxquelles Romain Pitou avait insisté au moment de décrire le mercato du TFOC. Après presque un mois de préparation, Maxime Aury l’a perçu aussi. « Le physique, c’est l’un des points forts de cette équipe. On a des joueuses de grande taille, notamment chez nos réceptionneuse-attaquantes et notre pointue ». Mais ce n’est pas seulement à l’attaque. Il faut aussi ajouter la passeuse Izzi Strand (1M85), ou encore les deux centrales Tatiana Kulikova (1M90) et Julia Haggerty (1M88). Sur l’ensemble de l’effectif, seules trois joueuses font moins d’un mètre 85. Un véritable atout pour la nouvelle saison. L’exigence du monde professionnel Si les feux semblent au vert, le travail est loin d’être terminé. « Il faut qu’on continue à les développer parce qu’elles sont pour la plupart des jeunes joueuses. Certaines sortent tout juste de l’université. Il faut qu’elles acquièrent des qualités de force et de résistances qu’elles n’ont pas encore forcément ». Une volonté d’adapter les nouvelles recrues à l’exigence du monde professionnel et du championnat français. Pour les prochaines semaines, le programme sera d’autant plus axé sur l’aspect technique et tactique. L’occasion de mettre en place les systèmes de jeu pour les premiers matchs amicaux. Terville Florange se prépare à jouer contre Walferdange dès le 6 septembre avant d’enchaîner près d’une dizaine de rencontres de préparation avant la Saforelle Power 6. Le TFOC, « c’est ce que je recherchais » En attendant les premières sorties, le TFOC version 2025-2026 apprend à se connaître. Changement de président, sept recrues, nouveau staff, l’été a été bien mouvementé du côté du club mosellan. Maxime Aury fait justement partie de ses nouveaux visages. Après une expérience à Marcq-en-Barœul, le nouveau préparateur physique est revenu sur ses terres d’origine. « Romain Pitou m’a contacté. J’ai accepté tout de suite. Le fait de connaître très bien le club, d’être proche de ma famille, de mes amis et d’avoir des responsabilités, c’est exactement ce que je recherchais ». Lui qui était en tribune il y a peu, se retrouve désormais sur le banc. Ses amis ne vont pas manquer de le lui rappeler. « J’ai eu des échos qu’il pourrait avoir une banderole. Ils sont un peu fous. J’avoue que ça me fait un peu peur ». Un sourire qui montre que Maxime Aury a déjà trouvé sa place à Terville Florange.