219 Le FC Metz n’a pas su trouver la solution face à une équipe du Stade Malherbe de Caen venue jouer pour ne pas perdre. Les Grenats concèdent un nouveau match nul à domicile. Score final 0-0 et beaucoup de regrets. L’occasion était belle hier soir de recoller à la seconde place du classement de Ligue 2. Mais face à une équipe caennaise peu investie, le FC Metz n’a pas su trouver la solution. Sans idée dans les trente derniers mètres, les Grenats n’ont trouvé la faille qu’à une seule reprise en début de match, sur un but injustement refusé pour un hors-jeu imaginaire. Nul doute qu’avec cette ouverture du score, la rencontre aurait été très différente. Les Caennais auraient sans doute accepté le jeu. Au lieu de ça, le spectacle fût terne et sans saveur. La défense compacte et totale des Normands combinée à une apathie offensive des Grenats, ont rendu les débats totalement stériles. Au coup d’envoi, Laszlo Boloni reconduisait le même onze que contre Amiens. La belle prestation du jeune Arthur Atta reléguait une nouvelle fois Youssef Maziz sur le banc et Lenny Joseph suppléait à nouveau Georges Mikautadze et Cheikh Sabaly sur le front de l’attaque. #FCMSMC [ ℙ𝕣𝕠 ]🔥 Le 1️⃣1️⃣ de départ grenat vous est présenté par @GroupeH2s.Héraclès Sécurité 👉 https://t.co/gFrcRQVKJM pic.twitter.com/jxgj8CFgCJ— FC Metz ☨ (@FCMetz) February 13, 2023 Domination stérile En première période, les Grenats ont largement dominé les débats. Il n’aura finalement manqué qu’un but pour récompenser le FC Metz de ses efforts. La physionomie de la rencontre aurait pu être différente si celui de Georges Mikautadze avait été accordé (7’). Mais Matthieu Udol, auteur d’une passe splendide, était signalé hors-jeu par le juge touche, à la surprise générale. Les images confirmeront que le but était valable. L’arbitrage français, une nouvelle fois mis à l’honneur pour le plus grand malheur du peuple grenat. Appliqués dans la relance et dominateurs en milieu de terrain, les Messins ont ensuite peiné dans le dernier geste. Mais le spectacle offert dans le premier acte un lundi soir de février par les hommes de Laszlo Boloni avait tout de même de quoi ravir les 13790 courageux spectateurs. Un public de Saint Symphorien qui a semble-t-il déjà trouvé son nouveau chouchou. Arthur Atta a une nouvelle fois servi une prestation de haute qualité. Ballons grattés, vision du jeu, une réelle envie de jouer vers l’avant et de casser les lignes, le jeune milieu de terrain a montré qu’il n’avait pas usurpé sa place de titulaire. L’autre satisfaction dans le premier acte s’appelle Lenny Joseph. Remuant et travailleur, l’attaquant grenat s’est montré digne de son trophée de joueur du mois décerné par les internautes. Arthur Atta, nouveau chouchou de Saint Symphorien Dans le piège normand Au retour des vestiaires, les Grenats ont essayé d’appuyer sur l’accélérateur. Coup sur coup, l’attaque Messine s’est montrée dangereuse devant les buts normands. Mais par deux fois, Lenny Joseph manquait son dernier geste sur des services de Atta (52′) et Udol (53′). Peu enclins à proposer du jeu, les Caennais commencèrent alors à jouer la montre. Clairement venus pour ne pas perdre, les Normands ont multiplié les gestes d’antijeu et les simulations, à l’image du gardien Anthony Mandrea (63’) qui s’est fait beaucoup de nouveaux amis dans le public. Une attitude payante des visiteurs puisqu’elle a quasiment éteint les attaques messines dans le dernier quart d’heure. Pire encore, les protégés de Stéphane Moulin ont fait reculer et douter les joueurs du FC Metz. Malgré un dernier frisson en fin de rencontre sur un raté magistrale de Lamine Gueye, le score restait vierge. Triste spectacle. Le verre à moitié vide Si l’on peut saluer un dixième match sans défaite des joueurs du club à la Croix de Lorraine, le visage montré une nouvelle fois par les Grenats devant leur public a de quoi inquiéter. Certes, les Messins n’ont pas subi de réelles occasions caennaises. Mais il manque encore beaucoup trop d’ingrédients à cette équipe pour espérer rallier la deuxième place. Dix tirs, un seul cadré. C’est vraiment trop peu pour un prétendant à la montée. Il serait évidemment facile de pointer du doigt une erreur d’arbitrage manifeste venue, une fois n’est pas coutume, plomber les ardeurs des Grenats lors de l’entame de match. Mais face à une équipe refusant le jeu, il fallait prendre plus de risques. Le coaching frileux de Laszlo Boloni en fin de rencontre n’a pas convaincu. Le manque de profondeur de banc n’excuse pas tout. Il va désormais falloir montrer que Metz est un vrai prétendant à la montée. Et arrêter de lâcher des points à des concurrents directs. Les Grenats (37pts) grattent malgré tout une place au classement et restent au contact de Bordeaux (39pts) et de Sochaux (40pts). Devant, Le Havre (48pts) semble désormais intouchable. Prochain rendez-vous pour le FC Metz, samedi à 19h00 sur la pelouse de Dijon. La composition du FC Metz : Alexandre Oukidja, Matthieu Udol (C), Fali Candé, Ismaël Traoré, Habib Maïga, Arthur Atta (Youssef Maziz 75′), Danley Jean Jacques, Georges Mikautadze, Cheikh Sabaly (Lamine Gueye 63′), Lenny Joseph (Xhuliano Skuka 75′), Koffi Kouao. Crédit photos : Lilian Bordron/LGM