356 Après une belle victoire face à Brest, la neuvième en neuf matchs de championnat, Louise Burgaard nous a livré ses impressions sur la rencontre et sur le parcours de l’équipe. On se souvient, bien sûr, des larmes après la défaite à Brest en finale du championnat. Les émotions sont certainement différentes ce soir.Je me sens très très bien. Après le match c’était la fête sur le terrain et maintenant que c’est retombé j’ai surtout un sentiment de sérénité. Nous n’avions pas peur, pour nous Brest est une équipe comme les autres malgré les souvenirs de l’année passée. Il fallait simplement rappeler qu’ici ce sont les Arènes et qu’aucun match n’y est facile pour les adversaires. L’équipe de Brest n’est pas la même, l’équipe de Metz n’est pas la même, mais quel a été le facteur X cette fois ?Nous avions plus de profondeur de banc cette fois. Cela nous a permis de courir plus, ce qui est une de nos forces. De leur côté, il y a beaucoup de blessées et c’est triste pour elles. Brest est contraint de jouer avec des pivots et des ailières sur des postes d’arrières et cela nous a forcément profité. « Nous avons beaucoup de joueuses talentueuses » Cette saison on a le sentiment de retrouver la Louise Burgaard d’il y a deux ans d’un point de vue offensif. Plus de tirs, plus de responsabilités, plus de buts… C’était un axe de travail ?Je n’ai pas vraiment d’objectif en terme de buts à marquer ou de tirs à prendre. Mon objectif c’est que l’équipe puisse gagner des matchs en jouant bien collectivement. Je pense qu’une de mes forces est de tourner autour du pivot et jouer avec Astride (N’Gouan) et Sarah (Bouktit) ou encore de bien combiner avec les autres arrières… C’est là qu’est mon focus. Si j’en ai l’opportunité je prends un tir, bien sûr, mais pour revenir à la question j’ai pleinement confiance en moi et en l’équipe. Metz Handball est actuellement invaincu et occupe le sommet du championnat. Qu’est ce que cela représente ?J’en suis très contente. Je pense que nous avons démontré notre niveau avec de larges victoires, on ne se contente pas de deux ou trois buts d’écart et il n’y a pas vraiment eu de matchs serrés pour le moment. On s’est attaché à montrer que nous avons beaucoup de joueuses talentueuses et que nous pouvons jouer de plusieurs manières différentes. Nous pouvons avoir un jeu avec beaucoup de passes, ou avec beaucoup de duels, nous savons faire de la défense étagée, jouer au poste…J’aime vraiment être ici ! « J’espère qu’elles vont pouvoir venir en France ! » Nous avons beaucoup parlé de la série de matchs à l’extérieur comme étant un vrai test pour l’équipe. Finalement tout s’est bien passé mais il y a encore de vrais défis qui approchent avec les matchs contre Sävehof et le CSKA. Qu’est ce qui attend l’équipe ?L’équipe de Sävehof m’a beaucoup surprise cette saison. Je pensais sincèrement les retrouver en bas de notre groupe mais elles s’en sortent mieux que ça et il va falloir se méfier. Elles ont gagné contre Kastamonu et contre Krim qui sont des équipes solides. Il faut s’attendre à une belle opposition.Et puis bien sûr, il y a le match contre le CSKA qui risque d’être particulièrement dur. Certaines joueuses sont de retour de blessure. J’espère surtout qu’elles vont vraiment pouvoir venir en France cette fois ! A propos de ce match contre le CSKA, que penser de la date qui a été trouvée pour le report ?Je pense que c’est bien. Nous avons beaucoup de matchs qui nous attendent dès le début d’année 2022. Je préfère qu’on le joue maintenant plutôt que d’avoir une semaine à trois matchs en Février. Le prochain match de championnat pour Louise Burgaard et ses coéquipières aura lieu en Janvier 2022. En attendant, il reste quelques matchs de Champions League : elles se déplaceront Dimanche à Sävehof avant de retrouver les Arènes contre le CSKA le Mercredi 17 Novembre. Propos recueillis et traduits de l’anglais par nos soins.Crédit photo : Matthieu Henkinet