45 Les Bleues poursuivent leur sans-faute dans ce mondial en s’imposant face à la Pologne (42-28). Place au tour principal dès ce jeudi. Après deux succès aisés face à la Tunisie et à la Chine, l’équipe de France entrait pleinement dans son Mondial ce mardi. La Pologne d’Adina Placek et Monika Kobilinska se présentait face aux Tricolores pour faire la passe de trois dans ce premier tour. Si les deux équipes était déjà qualifiées à l’issue des deux premières journées, la victoire était importante pour les deux équipes puisque la formule de ce championnat du monde induit la conservation des points acquis face aux autres formations qualifiées au tour suivant (Tour principal). Ainsi, la France qui a donc fini par s’imposer de 14 buts (42-28) face à la Pologne ce mardi, abordera le second tour avec quatre points tandis que son adversaire du soir en comptera deux et la Tunisie aucun. Et pourtant, contrairement à la chanson de Joe Dassin, Champs Élysées, diffusée à la pause par la sono de la salle de Bois-le-Duc, cette troisième victoire consécutive fut loin d’être une avenue pour les filles de Sébastien Gardillou. La faute à une Pologne de qualité et accrocheuse mais aussi à des Bleues loin de leurs standards, notamment défensifs, surtout lors des trente minutes initiales. Une équipe de France en difficulté défensivement contrairement à l’ordinaire… Depuis toujours, l’équipe de France a bâti ses succès sur une solidité sans faille. Cette fois, face à une équipe polonaise qui avait visiblement bien étudié les systèmes défensifs imaginés par le staff tricolore, les partenaires de Sarah Bouktit ont eu toutes les peines à contrarier les attaques adverses. Et ce d’autant que Hatadou Sako se trouvait être moins en verve dans ses cages qu’à l’accoutumée, tout comme Floriane André qui l’a relayée au cours du premier acte. Au point que la Pologne parvenait à trouver le chemin des filets à dix-sept reprises (18-17, 30e), sous l’impulsion de son intenable ailière droite, Magda Balsam (8/9 au final). …mais toujours tout feu tout flamme en attaque Il n’empêche que, de l’autre côté du terrain, les Bleues se montraient toujours aussi performantes. Sous l’impulsion de sa leader de jeu Léna Grandveau, logiquement récompensée du titre de joueuse du match après une nouvelle prestation XXL (7 buts sur 7 tirs, 7 passes décisives, 2 contres), l’équipe de France a une nouvelle fois dépassé la barre des quarante buts inscrits. Une performance à mettre à l’actif de Pauletta Foppa (7/8) dans la deuxième partie de la première période notamment. Mais aussi de ses partenaires de la bases avant, Suzanne Wajoka et Lucie Granier qui sont restées dans la continuité de leur début de compétition (6/7 au tir pour chacune). Il convient également de mettre en exergue la remarquable prestation de Tamara Horacek. Les tirs longue distance de la capitaine française ont fait mouche (4/4). Lors des vingt dernières minutes de la rencontre, la défense s’est mise au diapason, profitant aussi des plus grandes imprécisions adverses. Il conviendra de tirer rapidement les enseignements de cette opposition pour aborder dans les meilleures dispositions les confrontations face à l’Autriche (jeudi 18 h), l’Argentine (samedi (18 h) et enfin le choc face aux Pays-Bas, coorganisateur du tournoi, lundi à 20 h 30. Dans ce match on a aimé Le jeu d’attaque des Bleues L’impact de Léna Grandveau dans le jeu tricolore La fiabilité de la base avant Suzanne Wajoka-Pauletta Foppa-Lucie Granier Les buts à 9 mètres de Tamara Horacek La prestation de l’ailière droite polonaise Magda Balsam On a moins aimé… La défense française notamment lors de la première période La gestion des supériorités numérique La blessure à la cheville de Méline Nocandy Les stats des Messines Sarah Bouktit : 1 but sur 1 tir en 15 minutes Léna Grandveau : 7 buts sur 7 tirs, 7 passes décisives, 2 contres, 1 exclusion temporaire en 42 minutes Lucie Granier : 6 buts sur 7 tirs en 44 minutes Suzanne Wajoka : 6 buts sur 7 tirs en 33 minutes Crédit photo : IHF (DR)
