227 Le TFOC perd le derby contre Vandœuvre. Terville Florange a tout donné sans pour autant réussir à décrocher une dernière victoire. C’était une soirée si particulière. D’abord parce qu’elle concluait la saison des Bleues, ensuite parce qu’elle offrait un derby au public, et puis parce qu’elle voyait Daniel Mroczkowski dire adieu aux supporters. Comme annoncé en début de saison à notre micro, le président historique du club tire sa révérence après près de 30 ans à la tête de Terville Florange. Sur le terrain, la bataille a fait rage entre les deux formations à la hauteur du moment. Le TFOC s’incline au terme de la cinquième manche face à Vandœuvre après avoir tout donné. La surprise bleue Le TFOC bien dans le coup en ce début de partie. C’était l’une des craintes à l’entame de la dernière journée de championnat pour les Bleues : avaient-elles encore envie de tout donner alors qu’elles ne pouvaient espérer mieux qu’une 9e place. Les protégées de Romain Pitou répondaient par l’affirmative. Elles étaient prêtes à bousculer Vandœuvre (11-10). Malgré quelques points de retard, elles étaient portées par leur agressivité au service. La réception adverse se prenait les pieds dans le tapis. L’une des raisons de cette difficulté porte un nom : Aliyah Carter. L’Américaine faisait mal aux Nancéiennes. La numéro 22 jouait les trouble-fêtes avec son équipe (25-23). Un combat de tous les instants Après la perte du premier set, Vandœuvre se lançait dans un véritable combat. Objectif : prendre les trois points pour conserver sa quatrième place au classement. Mais les joueuses d’André Sa restaient bousculées par un adversaire parfaitement en place. Terville Florange maintenait son rythme (11-9). Les Mosellanes défendaient, bloquaient et agressaient sur chaque ballon. Tout leur réussissait, ou presque. Malgré leurs trois points d’avance, elles voyaient les Nancéiennes prendre le pas dans le sprint final. C’était l’un des points noirs de cette saison, l’incapacité de confirmer leur avantage au score (22-25). L’égalisation donnait des ailes à Vandœuvre (2-6). Les coéquipières de Lucie Dekeukelaire haussaient clairement le ton. Une série qui laissait présager une manche à sens unique. Il n’en était rien. Le TFOC restait en course et passait même devant au tableau d’affichage (10-9). Mais les Bleues fonctionnaient surtout en réaction. Elles laissaient leur adversaire s’échapper avant de revenir à hauteur. Les partenaires de Saana Lindgren commençaient à manquer de précision et cumuler les fautes. Avec légèrement moins de constance, elles se faisaient tout de suite punir (22-25). Dernières forces dans la bataille Terville Florange jetait ses dernières forces dans la rencontre (9-6). Une volonté de prolonger au maximum le spectacle. Vandœuvre ne l’entendait pas de cette oreille. Après les deux premiers sets, les Nancéiennes ne se laissaient pas avoir (9-12). Elles montraient tout ce qui a fait leur réussite cette saison. Pourtant, elles devaient encore se faire violence pour décrocher la victoire. Les Mosellanes les poussaient dans leurs retranchements. Elles se libéraient encore un peu plus, ce qui faisait toute la différence. Revenues à égalité, Romain Pitou et ses joueuses se lâchaient complètement (25-23). Un relâchement qui ne se ressentait plus dans le tie-break. C’était à présent la fatigue qui gagnait peu à peu le TFOC (2-8). Tout le contraire de Vandœuvre qui restait focus sur le résultat. Pourtant, les Bleues s’accrochaient comme elles le pouvaient. Par deux fois, elles se retrouvaient à seulement un point de leur adversaire. Malgré l’espoir d’un exploit et d’une victoire, il n’en était rien. Les Nancéiennes mettaient officiellement un terme à la saison de Terville Florange (11-15). TFOC 2 – 3 Vandœuvre Sets : 25-23, 22-25, 22-25, 25-23, Composition TFOC : Carter, Glaab, Wilson, Fricova, Lindgren, Bacon et Coulet (L). Entrées en jeu : Louessard, Chereau, Taofifenua. Composition Vandœuvre : Gamanovich, Bergmark, Vásquez, Moreno, Carabili, Runnels et Dekeukelaire (L). Entrées en jeu : Camino, Gustafsson, Foucher, Starostenko. Crédit photo : Mikaël Frank – Let’s Go Metz.