145 Les joueuses du FC Metz affrontaient Brest ce samedi après-midi au stade Dezavelle. L’occasion de retrouver leur public et lui offrir, enfin, une première victoire en 2022. Ce ne sera pas pour cette fois. Malmenées en ce début d’année, les Messines ont lâché des points dans la course à la montée lors des dernières rencontres. Particulièrement lors du déplacement à Strasbourg, dans un derby largement dominé par les Alsaciennes. Les joueuses du FC Metz devaient donc se reprendre face à Brest. Et surtout devant leur public, privé de victoire depuis bientôt quatre mois. Mais c’était sans compter sur une belle équipe bretonne emmenée par quatre anciennes grenats, Morgane Belkhiter, Orane Schmeler, Ipek Kaya et la virevoltante Joys Sarpong. Un match équilibré et ouvert Il ne fallait pas arriver en retard pour cette rencontre entre le FC Metz et le Stade Brestois. Dominatrices dès les premiers instants, les Messines ouvraient rapidement la marque par l’intermédiaire de Marika Guay (6′). L’attaquante québécoise des grenats devançait Solène Froger et propulsait le cuir dans les filets bretons. Un début de match idéal mais une joie de courte durée puisque les protégées de Yacine Guesmia allaient réagir rapidement. D’une splendide reprise dans les seize mètres, Baptysia Doisy remettait les deux équipes à égalité (16′). Un but qui donnait des ailes aux Brestoises. Car si Metz finissait en beauté le premier acte, les visiteuses proposaient un football généreux à l’image de Joys Sarpong, très remuante à la pointe de l’attaque bretonne. Latifah Abdu, la nouvelle attaquante du FC Metz, entrée en cours de seconde mi-temps Justine Lerond impériale En seconde période Messines et Brestoises se sont échangées coup pour coup et ont proposé un spectacle de qualité au public du stade Dezavelle. Un public paradoxalement et majoritairement breton qui a poussé son équipe jusqu’au bout. Le début du deuxième acte était d’ailleurs à l’avantage des visiteuses. Justine Lerond s’illustrait très rapidement en détournant d’une claquette un coup franc direct. Les joueuses de Jessica Silva reprenaient ensuite le contrôle du match et se procuraient plusieurs occasions franches. Justine Lerond, une nouvelle fois impériale Alors que trois penaltys auraient pu être sifflés par l’arbitre, dont au moins deux en faveur des Messines, Brest de son côté opérait en contre. Joys Sarpong, intenable, butaient à deux reprises en un contre un sur une Justine Lerond des grands jours. La portière grenat permettait aux siennes de garder le point du match nul face à une équipe bretonne joueuse et généreuse. Score final 1-1. L’arbitrage en cause Jessica Silva était déçue du résultat malgré la belle prestation des siennes : « Je suis plutôt satisfaite du contenu mais il nous a manqué des occasions pour marquer. On n’a pas tiré assez au but, pas assez centré. Difficile de gagner dans ces conditions. Y a une bonne maîtrise du ballon, on a bien utilisé l’espace, surtout en deuxième mi-temps, mais on a péché dans la finition. » Jessica Silva perd patience face à l’arbitrage Sans se cacher derrière, la coach du FC Metz s’est également montrée très critique envers certaines décisions du corps arbitral : « L’arbitrage a été à l’image du reste de la saison. Pour nous comme pour l’adversaire. Je ne dis rien depuis le début de l’année, mais je commence à saturer et perdre patience. Et je ne suis pas la seule coach de D2 à être insatisfaite de l’arbitrage. Bien sûr il ne faut pas se cacher derrière cela. Il nous a manqué des occasions pour faire la différence, mais oui, il y a des penaltys non sifflés. » « Dans ce groupe, tout peut arriver ! » Candice Gherbi au micro de Let’s Go Metz Candice Gherbi ne cachait pas non plus sa déception à la fin de la rencontre, tout en gardant un esprit combatif : « On est dans une mauvaise période, dans une phase où on a arrive pas à trouver les solutions. Encore aujourd’hui face à un bloc bas, on a pas su marquer le but de la victoire. Y a du mieux dans la conservation par rapport aux matchs précédents mais on ne peut pas se contenter d’un match nul. Nous ne sommes pas à notre place aujourd’hui et on doit faire beaucoup mieux que ça. C’est frustrant et lourd mentalement mais dans ce groupe tout peut arriver. On ne lâchera rien jusqu’à la fin, on fera en sorte de gagner tous nos matchs. Après tout on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise. » Crédit Photo : Julien Buret