351 Le FC Metz a été en grande souffrance face à une équipe niçoise pourtant pas transcendante. L’OGC Nice est venue s’imposer 0-1 sur la pelouse du Stade Saint Symphorien grâce à une action collective rondement menée, la seule ou presque… On ne s’attendait pas à du grand football, pourtant nous sommes quand même déçus. Dès l’entame de la rencontre, Kephren Thuram alerte Alexandre Oukidja d’un centre tir qui vient heurter la barre transversale. Heureux, le portier grenat voit la balle heurter sa barre transversale. Une première alerte avant la punition. D’une superbe action collective, Thuram trouve Bard lancé dans le dos de la défense messine qui adresse un centre millimétré à Boudoui, qui n’a plus qu’à pousser la balle au fond des filets. (0-1, 14′)Un premier quart animé puis plus rien, si ce n’est cette touche ratée de Melvin Bard dans l’axe récupéré par Diallo. Estupinan dans la profondeur, laisse son altruisme dans les chaussettes et oublie complètement Udol, seul le côté gauche. L’attaquant colombien, déséquilibré, frappe du gauche directement dans les gants de Bulka. (30′) Un FC Metz avec le frein à main face à l’OGC Nice Les assauts se multiplient sur la cage d’Alexandre Oukidja. En début de seconde période, les Aiglons ont pris leur position devant le but messin. Mais pourtant, le manque de réalisme se fait aussi cruellement ressortir. Moffi a manqué d’aggraver le score à plusieurs reprises. Les entrées de Van den Kerkhof et Asoro ont apporté une certaine fraîcheur. Les deux entrants auront tenté de révolté le reste du collectif par des incursions et des sauvetages importants. Cependant, malgré une volonté indéniable, le manque de précision et de qualité dans le jeu messin se fait ressentir. À l’image de ce trois contre deux mal géré par Camara. Un des seuls éclairs messins de la fin d’après-midi : la frappe à plus de 30 mètres de Fali Candé qui oblige Bulka à se détendre dans le temps additionnel. (90+3) S’il était attendu que le FC Metz soit un cran, voire deux, en-dessous de l’OGC Nice sur le plan technique, les Grenats ont affiché d’autres lacunes, sur le plan mental, tout aussi inquiétantes. En première mi-temps, les joueurs de Laszlo Boloni se sont montrés bien trop attentistes pour mettre en danger les Aiglons. Malgré plus d’allant en deuxième période, le FC Metz a véritablement joué avec le frein à main ce samedi. Pire encore, les Mosellans ont parfois montré quelques signes de résignation. L’addition aurait pu être plus salée si l’OGC Nice ne s’était pas contentée de gérer son avance d’un but. L’équipe morte de faim, à 120% sur chaque ballon, entrevue en août dernier, est portée disparue depuis quelques matchs. La défaite contre Strasbourg a décidément été un énorme coup d’arrêt. Chirurgicaux, c’est le terme employé pour qualifier les joueurs niçois. Imprécis, irréguliers et avec un certain manque d’ambitions, les Messins pourront nourrir des regrets. En s’inclinant ce samedi, le FC Metz reste sur trois défaites consécutives, sans inscrire le moindre but… Compositions : FC Metz : Oukidja – Kouao (Van den Kerkhof 70) ; Traoré ; Candé ; Udol (c) – Jean-Jacques (Atta 78′) – N’Duquidi ; Camara – Diallo (Sabaly 64′) ; Jallow (Asoro 70′) ; Estupinan (Elisor 78′) OGC Nice : Bulka – Lotomba ; Todibo ; Dante ; Bard (Perraud 84′) – Ndayishimiye ; Thuram (Sanson 45′) ; Boudaoui – Boga (Claude-Maurice 90′) ; Laborde (Bouanani 84′) ; Moffi (Guessand 66′) Buteurs : Boudaoui (14′) Avertissements : Thuram (21′) Photos : IconSport