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À six journées de la fin du championnat, le FC Metz ne sait pas de quoi son avenir sera fait. Ligue 1 ou Ligue 2 ? Pour les hommes de Laszlo Bölöni, il faudra déjà affronter et assurer face à une équipe niortaise en difficulté.

Toujours privé de Lamine Camara, Arthur Atta et Marc-Aurèle Caillard, Laszlo Bölöni devrait partir dans les Deux-Sèvres avec un groupe similaire à celui convoqué la semaine passée contre le Paris FC. « Caillard a un problème avec l’autre genou. Il va bientôt passer un IRM. Atta a bien avancé, il fait ses footing, il est bien mais pas disponible pour rentrer dans le collectif. » avant d’entrer plus en détail sur le cas de Lamine Camara. « J’ai peur que nous ayons besoin de plus de jours de travail. Il a aussi bien avancé, mais quand il court et prend ses appuis, il a des problèmes. » Mais Laszlo Bölöni se veut optimiste avec le jeune sénégalais. « On pense qu’il va revenir dans deux semaines. » 

Attention aux Chamois blessés

Bons derniers de Ligue 2, les Chamois Niortais semblent filer tout droit vers le National. Si mathématiquement rien n’est encore acté, à six journées de la fin du championnat ils comptent dix points sur Annecy, premier non-relégable. « Pour l’instant ils sont en difficulté, mais ils ont encore un peu de chance, assez maigre. Mais vous savez en football, c’est difficile de faire des pronostics. » , juge Laszlo Bölöni qui a pour habitude de ne jamais crier victoire trop tôt. Même contre une équipe en difficulté, il estime qu’il y a toujours un danger et il le rappelle. « Au match aller nous avions fait match nul, nous avions perdu deux points. »

Si le FC Metz est parvenu à installer une petite distance au classement avec Sochaux, Bastia et Caen, Laszlo Bölöni ne regarde pas derrière, mais bien devant. L’important est d’obtenir plus de points que Bordeaux après la 38ème journée. « Nous devons regarder vers l’avant. On rentre dans un sujet délicat à aborder pour moi, mais vous savez, même si je n’étais pas un bon dribbleur, j’essaye de dribbler. » , image-t-il en se rappelant au bon souvenir de sa carrière.

Laszlo Bölöni « Nous ne sommes pas si forts pour se permettre de traiter les matchs avec superficialité. »

Dans ce sprint final et après un match décevant face au Paris FC, les Messins n’ont plus le droit à l’erreur. Bölöni le sait. « Nous ne sommes pas si forts pour se permettre de traiter les matchs avec superficialité. » , explique-t-il avec philosophie avant de lister les atouts que comporte cette formation niortaise. Des joueurs techniquement doués et d’autres solides physiquement sont suffisamment d’arguments qui poussent Laszlo Bölöni et son staff à « se préparer à 120% pour être à 100% le jour du match. »

Quoi qu’il en soit, le FC Metz ne veut plus connaître de faux pas sur cette fin de championnat pour envisager une saison prochaine en Ligue 1. Si la montée est toujours envisageable, hors de question de se voir déjà dans l’élite du football français. « On sait qu’il ne faut pas crier victoire avant la victoire. Quand j’ai parlé avec les joueurs dans le vestiaire, j’ai dit que je n’aimais pas les surprises, même les bonnes. » , assure Bölöni, bien décider à livrer de belles prestations sur cette fin de saison.

Photos : Lucas Deslangles/ Let’s Go Metz