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Après la victoire des siens face à Charleville-Mézières, Kevin Kaly le capitaine des Metz Canonniers s’est exprimé à notre micro.

Kevin Kaly, vous vous êtes fait peur dans ce match, que s’est il passé ?
C’est vrai, quand on mène de 20 points, l’être humain est fait comme ça, on se relâche. Mais à +20 on doit tuer le match, pas se faire peur comme ça. Face à des équipe de ce type, comme Charleville qui jouent les premières places comme nous, d’autant plus quand on sait à quel point le goal-average est important, il faut tuer le match. Mais, c’est gagné, il faut savourer.

La première mi-temps avait pourtant été dominée largement…
Oui, mais Charleville a élevé son niveau de jeu défensivement en coupant toutes les passes, ça a perturbé notre jeu à l’extérieur. On sait aussi qu’à +20 tout le monde veut « sa part du gâteau », ça amène des frustrations chez certains, des relâchements et contre une équipe de ce genre là, ça se paie cash.

Quels ont été les premiers mots du coach ?
Eviter la frustration. Qu’on aurait du tuer le match mais que c’était fait, qu’on avait gagné et qu’il ne fallait pas se prendre la tête. C’était un premier match à domicile et ça apportait certainement de la pression pour certains.

Est-ce qu’il y avait une peur de gagner à évacuer ?
Au WOSB on est à égalité à 1 minute 10 de la fin, la pièce aurait pu être de notre côté, mais on perd 17 ou 18 ballons. A partir de là c’est difficile de gagner. Aujourd’hui on commence très bien le match, on voulait démarrer notre saison, surtout qu’on a une série de quatre matchs dont trois à domicile. On veut en prendre trois, voire quatre.

A Metz il y a de l’enjeu, c’est une pression pour l’équipe ?
Oui, l’année dernière on finit deuxième et on va en playoffs. Cette année on veut à minima y retourner. Comme je dis à mes coéquipiers, qu’on monte ou pas on verra, mais ils ont signé à Metz et ils savent pourquoi ils sont là : on veut les playoffs, pas le maintien, pas autre chose. C’est une forme de pression. Avec cette victoire à domicile il faut savourer, relâcher et se focaliser sur Cambrai samedi prochain.

Crédit photo : Matthieu Henkinet (archive)