350 Joseph Nduquidi pourrait briguer une nouvelle titularisation ce dimanche contre l’AS Monaco. S’il vient à enchaîner les bonnes prestations, le Forbachois pourrait bien devenir un maillon important du milieu de terrain du FC Metz, et amener ce liant qui manque aux Grenats. Titulaire surprise dans l’entrejeu contre l’OGC Nice, Joseph Nduquidi est l’un des rares Messins à avoir su se mettre au niveau du rendez-vous. Aussi bien défensivement que dans l’utilisation du ballon. Un aspect technique qui peut notamment faire défaut à un joueur comme Danley Jean Jacques, régulièrement titularisé par Laszlo Boloni. De quoi, à terme, se révéler être le chaînon manquant du milieu de terrain du FC Metz en Ligue 1 ?A court terme, avec les absences de Kevin N’Doram et Habib Maïga, le Forbachois est en tout cas bien parti pour être à nouveau aligné d’entrée par son entraîneur, dimanche (17h05) à Monaco. « Depuis le début, je sens qu’avec les qualités qu’il a, il peut être utile au FC Metz. Il a une capacité d’écoute et de travail. Je crois que c’est ça qui l’a poussé. Si les choses évoluent comme cela, il peut devenir un joueur intéressant », glisse Laszlo Boloni. Un départ avorté à Burnley Au-delà de ses qualités intrinsèques, Joseph Nduquidi a conquis tout le monde grâce à son attitude. « J’aime beaucoup ce joueur. Il parle très peu, il est exigent avec lui-même. C’est un garçon qui n’est jamais en retard, il travaille avant et après les entraînements. Quand on fait appel à lui sur le terrain, il répond présent. Je pense que pour le coach, c’est du pain béni. On sait que l’on peut compte sur lui », confie Alexandre Oukidja, dithyrambique au sujet de son jeune coéquipier.Joseph Nduquidi a pourtant bien failli filer à l’anglaise cet été, du côté de Burnley, comme le rapportait Le Républicain Lorrain. Fort heureusement, le FC Metz a su conserver son jeune milieu de terrain, avec la signature d’un premier contrat professionnel jusqu’en juin 2026. « J’étais sincèrement content quand il est revenu d’Angleterre », avoue Laszlo Boloni. « J’ose être sincère car Joseph est bien dans sa tête, il n’est pas du genre à être trop confiant ».