Le FC Metz sans idées face à l’OGC Nice

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Sans idées, sans ambitions, le FC Metz s’est incliné 2-0 sur sa « pelouse » ce dimanche face à l’OGC Nice. Les Grenats retombent à la 18ème place de Ligue 1 à la suite de cette contreperformance.

Le FC Metz n’a pas confirmé sa victoire sérieuse à Reims. Sans montrer de réelles ambitions ce dimanche, les Grenats ont chuté à domicile face au 2ème de Ligue 1, l’OGC Nice. Frédéric Antonetti était toujours privé de Jemerson, De Préville, Alakouch, Kouyaté, Bronn, Sarr, Maïga, mais également de Fabien Centonze, finalement trop juste pour figurer sur la feuille de match. Les Messins pouvaient néanmoins compter sur les retours d’Alexandre Oukidja et surtout de Farid Boulaya, titularisé ce dimanche. La recrue Ibrahim Amadou était également titulaire dans la défense à 3 du FC Metz face à l’OGC Nice.

Une bonne entame du FC Metz face à l’OGC Nice

Le FC Metz avait pourtant bien entamé son match face à l’OGC Nice. Agressifs dans le pressing, les Grenats réalisaient 20 bonnes premières minutes, avant que les Aiglons ne prennent logiquement le contrôle de la partie. Marc-Aurèle Caillard devant s’employer à plusieurs reprises face à Gouiri et Stengs pour préserver sa cage. En dépit de ces grosses situations niçoises, (et d’une pelouse abjecte), les Mosellans ressortaient proprement les ballons. Delaine et Yade étaient souvent bien trouvés dans les couloirs, mais les actions n’aboutissaient jamais en raison du manque de précision des Grenats dans les 30 derniers mètres. Le FC Metz, plutôt bien en place, regagnait les vestiaires sur un résultat nul (0-0).

Un coaching qui pose question

Exténué par son retour express de la CAN dans la nuit de jeudi à vendredi, Farid Boulaya manquait de gaz. Le meneur de jeu a logiquement cédé sa place à la pause. Alors que l’on voyait un Amine Bassi plutôt intéressant à Reims prendre sa place, c’est finalement Warren Tchimbembé qui est entré en jeu. Un choix plutôt défensif qui en a surpris plus d’un.

Bien qu’il ait concédé quelques occasions en première période, le FC Metz était plutôt bien en place et l’OGC Nice moyennement dangereux. Le staff messin a donc décidé de renforcer son milieu de terrain pour endiguer ces vagues niçoises. Chose réussie car malgré le score, Nice s’est procuré moins d’occasions en seconde période. Mais l’absence de créateur s’est cruellement fait ressentir dans le jeu messin.

Sans ambitions, le FC Metz a livré une bien triste copie sur le plan offensif en seconde période. Un manque encore plus criant lorsque Joseph et Mafouta occupaient la pointe de l’attaque en fin de match, avec un milieu qui siégeait bien trop loin d’eux. Et comme souvent, lorsque les Grenats sont indigents offensivement, ils finissent par craquer bêtement en défense.

Des buts évitables et un arbitrage clownesque

Le FC Metz finit par craquer à l’heure de jeu (58°). A la suite d’une erreur de marquage après un coup franc, Kephren Thuram se retrouvait tout seul face à Marc-Aurèle Caillard. Le fils de Lilian ne se faisait pas prier pour donner l’avantage aux Aiglons. Problème : le coup franc initial concédé par Pape Ndiaga Yade n’aurait jamais dû exister. L’intervention rugueuse du piston gauche messin a en effet été jugée, à tort, illicite.

Le sketch allait se poursuivre avec une perte de balle coupable de Jean-Armel Kana-Biyik qui offrait le 2-0 à Amine Gouiri. La VAR a finalement sauvé le FC Metz, annulant le but pour une position de hors-jeu fallacieuse. Mais ce n’était que partie remise pour un dénouement encore plus hilarant.

Dans sa plus belle imitation de Fabrizio Ravanelli, Evann Guessan s’écroulait dans la surface de réparation, effleuré par Vincent Pajot. Le talentueux Amaury Delerue désignait alors le point de pénalty. Une action qui n’a pas été rappelée par les arbitres dans le camion de la VAR, ces derniers ayant dépassé leur quota horaire quelques minutes auparavant. Amine Gouiri transformait d’une panenka (presque) ratée et portait le score final à 2-0.

Le FC Metz s’incline donc plutôt logiquement face à l’OGC Nice, même s’il y avait la place de mieux faire ce dimanche à Saint-Symphorien. Encore fallait-il s’en donner les moyens. Les Grenats ont désormais deux semaines pour préparer leur prochain rendez-vous, un déplacement capital sur la pelouse de l’ESTAC, concurrent direct pour le maintien.

Crédit photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

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