106 Le FC Metz s’est lourdement incliné 1-3 face au Montpellier HSC dans le cadre de la seizième journée du championnat de France. Les Grenats ne confirment pas leur miraculeuse victoire à Nice et manquent l’occasion de sortir de la zone rouge. Onze Nicolas De Préville. Voilà ce qu’il faudrait au club à la Croix de Lorraine pour se sauver cette saison. Dans une rencontre d’une prodigieuse pauvreté technique, le FC Metz s’est une nouvelle fois incliné sur sa pelouse sur le score de 1 à 3, face au Montpellier HSC qui n’aura eu besoin que de quinze petites minutes pour percer la défense toujours aussi friable des Lorrains. Et pourtant l’occasion était belle et les espoirs fondés de sortir de la zone rouge. Mais les Messins, comme souvent, n’ont pas su élever leur niveau de jeu devant leur public. Un niveau technique famélique Le manque de confiance n’excuse pas tout. L’inexpérience non plus. Ces grenats là n’ont tout simplement pas le niveau technique pour espérer se sauver cette saison. Les quelques sursauts d’orgueil consentis en seconde période n’auront pas suffit pour rivaliser avec une équipe montpelliéraine pourtant très moyenne. Pertes de balles, mauvais choix, courses dans le vide, rien ne fût épargné aux courageux supporters grenats venus applaudir les exploits de leurs héros. Cerise sur le gâteau, quelques gestes d’humeur peu élégants d’un des artistes du soir en direction d’un kop chambreur. L’occasion de rappeler la patience des ultras grenats, privés de victoire depuis presqu’un an, dans une saison marquée par des débordements un peu partout en France. Une belle façon de les remercier. Tous coupables ? On pourrait énumérer les innombrables raisons qui ont amené le fiasco d’hier soir. Des absences idiopathiques d’Alexandre Oukidja aux pertes de balles multiples de Fabien Centonze, ces deux mêmes qui permettaient pourtant le hold-up à Nice trois jours plus tôt. Mais les manquements sont toujours les mêmes depuis le début de saison. Faut-il encore les rappeler ? Une défense aux abois, un bloc scindé en deux qui n’attaque ni ne défend ensemble, un niveau technique indigne de l’élite et un mental en coton. Pourtant, dans ce fabuleux désordre, un homme surnage et fait honneur au maillot. Pour son abnégation et son exemplarité, Nicolas De Préville mériterait le brassard de capitaine. Prochain rendez-vous des grenats, dimanche à Monaco. Les messins auront-ils les ressources mentales pour inquiéter les joueurs de la Principauté et redonner envie aux supporters d’y croire ? Réponse dans quatre jours… Crédit photos : Hugo Pfeiffer/Icon Sport(Image en une) – Julien Buret/LGM (NDP)