907 Ce samedi 25 mai à 20h, le 1. FC Kaiserslautern affronte le Bayer Leverkusen en finale de la Coupe d’Allemagne de football. Cette rencontre se tiendra au stade olympique de Berlin. Une coupe nationale de football est toujours une compétition majeure, quelque-soit le pays dans lequel elle se tient. Elle passionne et attire les foules du premier jusqu’au dernier tour. Alors que dire de la Deutscher Fußball-Bund Pokal, en français la Coupe d’Allemagne de Football, créée en 1935, rassemblant pas moins de soixante-quatre équipes professionnelles, semi-pros et amateurs. On connait l’importance qu’accordent les Allemands pour le sport et plus particulièrement pour le ballon rond. Il suffit simplement de constater quelques chiffres. Outre-Rhin, plus de sept millions de personnes sont membre d’un club de football contre un peu plus de deux millions, « seulement », dans l’hexagone. Cette passion pour le foot se fait ressentir jusque dans les travées des enceintes allemandes. Selon une étude menée par l’Observatoire du Football CIES en 2019, l’affluence moyenne dans les stades de Bundesliga était de 43 302 spectateurs, contre 21 556 en Ligue 1, sur la période 2013-2018. Sur cette période, la deuxième division allemande n’est pas en reste. En effet, la 2. Bundesliga fait parti du top 10 des championnats européens possédant les affluences moyennes les plus élevées avec 18 814 spectateurs. Ce chiffre n’est qu’évidemment qu’une moyenne puisque de nombreux stades comme le Fritz-Walter Station du 1.FC Kaiserslautern rassemblent un plus grand nombre de supporters. Kaiserslautern, une ville passionnée par le ballon rond Située à seulement 132 kilomètres au nord de Metz, Kaiserslautern est une ville de taille moyenne à l’ouest de l’Allemagne. Ne possédant pas de véritables centres touristiques ou historiques, cette ville attire principalement les amateurs de football grâce au Fritz-Walter Stadion, l’entre du 1. FC Kaiserslautern. Un stade d’une capacité de 49 780 places qui a accueilli la Coupe du Monde 2006. Le Fritz-Walter Stadion le 19 mai dernier Côté terrain, les Diables Rouges sont en pleine phase de reconstruction. Champion de Bundesliga en 1998 et demi-finaliste de la C3 en 2001, le FCK connaît des heures plus compliquées depuis. Relégué en 2006 puis en 2012 en 2. Bundesliga, le club tombe même en troisième division à l’issue de la saison 2016-2017. Une véritable catastrophe pour ce club mythique qui évitera de peu le dépôt de bilan en 2019. De retour dans l’anti-chambre du football allemand en 2022, le 1. FC Kaiserslautern retrouve des couleurs. Désormais entrainés par Friedhelm Funkel, les pensionnaires du Fritz-Walter Stadion viennent de terminer les deux dernières saisons dans le milieu de tableau de 2. Bundesliga (9e en 2023 puis 13e en 2024). Mais le plus notable, c’est ce parcours fantastique en Coupe d’Allemagne cette saison. En effet, les Diables Rouges sont parvenus à se hisser jusqu’en finale après avoir battu Cologne, le Hertha Berlin ou encore le FC Sarrebruck. Une finale que le FCK jouera ce samedi 25 mai face au Bayer Leverkusen de Xabi Alonso qui n’a connu qu’une seule défaite cette saison. C’était lors de la finale de Ligue Europa ce mercredi qui a vu le Bayer 04 s’incliner trois buts à zéro face à l’Atalanta Bergame. Opposé au récent champion d’Allemagne, Kaiserslautern ne part évidemment pas favori au coup d’envoi mais pourra compter sur ses fervents supporters dans lesquels on compte certains français. « Une véritable culture foot » Le 1. FC Kaiserslautern est un club qui ne laisse pas indifférent dans les rangs des supporters messins. « Il y’a une ambiance incroyable au Fritz-Walter Stadion. C’est exceptionnel pour une équipe de deuxième division. Cette ville possède une véritable culture foot. J’ai appris l’existence de ce club grâce a l’amitié entre la Horda Frenetik et la Generation Luzifer. J’y suis donc allé une première fois et je n’ai pas regretté. Depuis j’y retourne régulièrement », déclare Hugo, abonné en tribune est au stade Saint-Symphorien. On imagine aisément sa préférence quant au vainqueur de la Coupe d’Allemagne. Crédit photo : Icon Sport et Enzo Perretta / Let’s Go Metz