633 Après la victoire de l’équipe N1F de Metz Handball face à Palaiseau ce samedi, Claire Koestner s’est livrée sur ses impressions. Médaillée d’or à l’Euro U17 avec l’équipe de France l’été passé, Claire Koestner a sa carrière devant elle. La jeune demi-centre évolue au centre de formation de Metz Handball et joue un rôle central dans le jeu de l’équipe de Nationale 1 Féminine mosellane. Après la rencontre face à Palaiseau, elle a livré ses impressions à notre micro. Contre cette équipe de Palaiseau, il y a eu un bon démarrage. Elles sont revenues un temps mais, globalement, le match a été maîtrisé.On est super bien rentrées dans le match en respectant les consignes : défendre fort et monter les ballons. On a eu un petit temps creux à la fin de la première mi-temps mais on s’est toutes remobilisées dans le vestiaire, et le début de deuxième mi-temps a été à la hauteur de nos attentes. On a même réussi à placer quelques spéciaux en fin de match… ça fait toujours plaisir. Palaiseau a essayé d’entraver le jeu avec une stricte à un moment donné, quel impact est-ce que cela a eu ?On avait vu à la vidéo qu’elles avaient une défense très étagée. Elles sont davantage montées sur moi en deuxième mi-temps, mais j’ai simplement eu à respecter les consignes avec du jeu sans ballon pour mes arrières… Au final, elles n’ont pas eu tant besoin de moi que ça (rires). Je leur ai fait confiance en restant en retrait et ça s’est plutôt bien passé. Globalement, la défense messine a bien resserré ses rangs en deuxième mi-temps. Cela a aidé Fatima Camara et Leane Gonzalez à performer.On avait bien commencé en défense et il y a une période où on a souffert sur des montées de balles. En deuxième mi-temps, on s’est remobilisées et ça s’est vu sur les quinze premières minutes. C’est super pour nos gardiennes qui peuvent bien exploiter leurs capacités derrière. Malgré la jeunesse, il y a un rôle très important dans cette équipe à assumer en tant que demi-centre titulaire. Comment ça se passe ?Je suis arrivée l’année dernière au centre de formation. On devait être deux sur le poste avec Delia Golvet, mais cette année, elle est avec les pros et c’est super pour elle. La conséquence, c’est que je suis seule sur le poste mais il y a aussi Lily Balassi qui peut me relayer dans ce rôle. Je parle beaucoup avec Nina (Kanto, ndlr) du projet de jeu. Je suis à l’aise avec le ballon et il n’y a pas de problème en attaque. Et elle est aussi à l’écoute pour ce qui est de me laisser souffler quand il le faut. On sent justement qu’avec Nina Kanto il y a une vraie confiance. Quel est son rôle dans la progression ?C’est super important. Elle me laisse vraiment choisir les enclanchements mais il y a aussi des situations où j’ai besoin d’être épaulée et elle est vraiment là… C’est vrai qu’on a relation de confiance, je sens que je peux aller lui parler facilement. C’est important pour moi. J’essaie de faire avancer le projet de jeu et elle m’aide à exploiter mes capacités au maximum. Crédit photo : Julien Buret.