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A la Licorne, le FC Metz a eu du mal à s’imposer contre Amiens. Une victoire 2-0 qui s’est dessinée en deuxième période après une partie très compliquée contre un concurrent direct.

Dans un match très fermé en première période, ponctué de beaucoup d’erreurs techniques des deux côtés, le FC Metz s’est finalement imposé sur la pelouse de l’Amiens SC. Grâce à des réalisations en deuxième période de Georges Mikautadze sur pénalty et d’Arthur Atta, sa première en pro, les Grenats font une très bonne opération.

Il y a eu du changement dans le onze de départ de Laszlo Boloni. Déçu du résultat nul contre Rodez, Maziz et Jallow faisaient les frais de leur mauvaise prestation. Arthur Atta et Cheikh Sabaly étaient titularisés aux avant-postes.

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Atta-tion les yeux

Pour sa première titularisation, Arthur Atta a illuminé un match bien triste. A l’aise techniquement, tranchant dans ses transmissions, le jeune milieu de terrain a été la plaque tournante du jeu mosellan. Son numéro sur le côté droit pour déposer une galette sur la tête de Joseph aurait pu faire basculer le match une première fois, si l’ancien du Puy avait pu mieux reprendre (32e).

Histoire de couronner le tout, Atta a inscrit son premier but en pro. Et quel but ! Sur un corner à ras de terre au premier poteau, Arthur Atta se fendait d’une reprise croisée magnifique pour battre Gurtner et doubler la mise.

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Des problèmes qui persistent

Le FC Metz a eu bien du mal à se créer des occasions contre Amiens. Ce sont les Picards qui ont souvent eu le contrôle du jeu, notamment en première mi-temps. Une entame de match ou les Grenats n’étaient pas du tout au rendez-vous. Grignotés par le milieu amiénois, les Messins laissaient la panique s’installer rapidement à chaque ballon dans la surface de réparation. Alexandre Oukidja a dû intervenir plusieurs fois, notamment sur un gros coup franc de Mamadou Fofana (24e). L’unique frappe cadrée de ce premier acte.

Offensivement, avant le pénalty obtenu, les Grenats étaient absents. Le salut a bien failli venir d’un CSC gag, avec une tête mal maîtrisée, mais superbement placée de Ouattara, à deux doigts de tromper son propre gardien. Le poteau en décidait autrement (21e). A noter que Sabaly aurait pu porter le score à 3-0, mais la réussite a fuit le Sénégalais qui trouva les montants (87e).

Le casse-tête Mikautadze

Comment critiquer un joueur qui marque, cette fois-ci sur pénalty, et délivre une passe décisive ? Pourtant, le match du n°9 messin a été plus que moyen. Invisible et décevant en première mi-temps, il a passablement agacé coach Boloni par son manque d’implication à la récupération, et ses nombreuses pertes de balles. Sans le génie d’Atta, le corner du Géorgien était encore une fois complètement raté. Les interrogations autour de son jeu augmentent aussi rapidement que son compteur de buts. En réussite, il est en tête du classement des buteurs avec 11 réalisations, à égalité avec le Bordelais Maja.

Étonnamment, tout est encore au vert pour le FC Metz. Les prestations ne sont pas si bonnes, mais l’effectif trouve pour le moment des individualités suffisantes pour débloquer les situations compliquées. Si la défense continue de paniquer, elle n’en reste pas moins solide. C’est un FC Metz plein de contradictions qui revient à la 4e place du classement, à 3 points de la 2e place. Prochains rendez-vous, contre Caen le lundi 13 février, puis un voyage à Dijon le 18.