FC Metz - Rodez (D2F) : Nouvelle désillusion grenat

Les joueuses du FC Metz se sont inclinées à domicile face à Rodez ce dimanche au stade Dezavelle et pointent, à mi-parcours, à une bien inconfortable onzième place, synonyme de relégation en D3F.

Décidément, il ne fait pas bon supporter le club à la Croix de Lorraine ces derniers temps. À l’instar de leurs homologues masculins, les joueuses du FC Metz traversent une période très difficile, en témoigne leur nouvelle défaite ce dimanche face à Rodez. Devant leur public du stade Dezavelle, les Messines ont perdu 3 buts à 1 et s’enfoncent au classement de D2F. La rencontre, plutôt ouverte et agréable, avait pourtant bien démarrer pour les protégées de José Pinot avec cette ouverture du score de Lucie Calba d’une belle frappe à l’entrée de la surface. Mais progressivement, les Grenats ont laissé le match leur échapper, en se faisant rejoindre au tableau d’affichage peu de temps avant la mi-temps, dans un silence glacial. En seconde période, les Ruthénoises n’allaient pas laisser respirer les coéquipières d’Estelle Laurier et crucifier par deux fois la jeune gardienne Jade Hounsa, préférée à Emmeline Mainguy (blessée). Cruelle désillusion pour les Messines qui n’arrivent décidément pas à décoller cette saison.

Relégables à mi-parcours

Le bilan comptable pour cette première moitié de saison des féminines du FC Metz n’est pas bon. Et c’est un euphémisme. Avec cinq défaites, cinq nuls et une seule victoire (le 08 octobre dernier face au Mans), les Grenats sont désormais bien installées dans la zone rouge. Et la phase retour débutera dans moins de deux semaines avec la réception du leader phocéen. Les Marseillaises, qui viennent d’enregistrer leur seconde défaite de la saison, sur leur pelouse, face à l’OGC Nice, viendront à Metz avec la ferme intention de garder leur leadership. Autant dire que les débats s’annoncent musclés et qu’il faudra vite trouver la force mentale pour prendre des points. Parce que s’il n’y a pas encore péril en la demeure, la saison sera courte. Il reste onze finales à jouer pour se sauver et ne pas faire s’écrouler une section qui jouait encore la montée dans l’élite il y a moins d’un an.