230 Les Grenats n’iront pas plus loin que les 32e de finale. Le FC Metz s’est incliné sur la pelouse de l’OL en Coupe de France après une prestation plus que moyenne. Malgré une courte révolte, les Mosellans s’inclinent 2-1 dans le Rhône. Avec la Coupe de France, le FC Metz reste dans une relation compliquée. Après une triste élimination à Bergerac, c’est à Lyon que les Messins quittent la compétition cette année, au même stade, en 32e de finale. Pourtant, les Lorrains ont entrevu l’exploit quelques instants. Pour ce match de Coupe de France, le FC Metz présente une composition très remaniée afin d’affronter l’OL. Laszlo Boloni fait confiance notamment à Alakouch, N’Duquidi et Arthur Atta et reconduit Habib Maïga au milieu de terrain. #OLFCM [ ℙ𝕣𝕠 ]🔥 Le onze de départ grenat vous est présenté par @GroupeH2s ! pic.twitter.com/siFTNg6amx— FC Metz ☨ (@FCMetz) January 7, 2023 Des Messins apathiques La première période est à l’image de la saison des deux équipes. Beaucoup d’erreurs techniques entre deux formations en grand manque de confiance et en dessous des espérances. Dans la logique des choses, le pensionnaire de Ligue 1 a fait régner sa loi sur le terrain, mais sans réussite et avec beaucoup de maladresse. Cependant, le manque de précision des Messins est frappant. Les transmissions ratées ont gangréné le développement du jeu, et ce même sur des situations sans réelle pression sur le porteur de balle. Les incompréhensions et les combinaisons ratées auraient pu coûter bien plus cher aux joueurs de Lazslo Boloni. La première vraie situation arrive sur coup-franc, avec la barre trouvée par Maxence Caqueret (18e). Puis un raté incompréhensible de Moussa Dembélé devant les buts d’Oukidja après un énième débordement de Kumbédi (20e). Fébriles, les Messins ne parviennent même pas à construire convenablement leur situation de contres. Les pertes de balles se multiplient et c’est Oukidja qui se mue en héros (34e, 39e, 43e). La première situation messine arrivera à la 47e, avec une sortie de Lopes hors de sa surface pour devancer un Mikautadze magnifiquement lancé en profondeur. Une demi-heure de football Il faut attendre l’heure de jeu pour que le match ne s’emballe réellement. D’abord par Saël Kumbedi qui centre fort devant le but, mais le ballon frôle le poteau d’Oukidja (58e). Enfin, la défense messine finit par craquer sur une nouvelle transmission ratée, un refrain bien trop récurrent en ce samedi après-midi. Bradley Barcola se joue d’Alakouch pour ajuster le portier grenat d’une frappe puissante (1-0, 60e). Puis, le FC Metz va faire douter l’OL, jusqu’à passer proche de prendre l’avantage. Dans un premier temps par la sublime égalisation d’Ablie Jallow, d’une frappe incroyable aux 25m (64e). Puis avec une occasion quasiment sur l’engagement avec toujours l’international gambien à la manette. Mais son centre fort rate de peu Gueye et Joseph (65e). Malheureusement, le temps fort mosellan sera effacé par une défense très et trop fébrile à ce niveau. Sur un corner, Castello Lukeba, seul, reprend de la tête. Une tentative non cadrée déviée par Candé dans ses filets (2-1, 77e). La dernière action sera pour Oukidja, monté sur un corner, qui ne parviendra pas à tenter sa chance (90+3). L’aventure s’arrête en 32e de finale pour le FC Metz. Contre des Lyonnais en doute, les Grenats n’ont jamais réussi à se montrer dangereux, faute de justesse technique et de trop nombreuses erreurs dans la circulation du ballon. L’objectif est désormais de redresser la barre en championnat, et confirmer le résultat obtenu à Grenoble par une victoire contre Nîmes dès ce mardi 10 janvier, avant d’enchaîner par la réception de QRM trois jours plus tard. Crédit photo : Julien Buret/LGM (archive)