251 Après le succès des Messines 30-34 face à son ancien club, Saint Amand les Eaux, Noémie Barthélémy s’est arrêtée à notre micro. La pivot messine est revenue sur la rencontre, la saison passée, mais surtout sur son début de saison sous le maillot messin. Noémie, une victoire compliquée face à tes anciennes coéquipières, quelles sont tes impressions sur la rencontre ?Contente de l’avoir gagné, parce que le plus important c’est les trois points. Nous nous sommes présentées face à une équipe de Saint Amand qui n’a rien lâché. Elles ont montré une belle image. C’était notre premier enchainement championnat, ligue des champions, championnat. Il y a des choses à garder évidement et d’autres à travailler. Il y a encore du boulot, c’est le début de saison, mais on sait qu’on doit travailler. Noémie Barthélémy « Je sais pourquoi je suis partie » Quelques mois après avoir quitté Saint Amand, tu reviens, en tant qu’adversaire. Qu’est ce que ça fait, de ne plus être à la maison dans cette salle Maurice Hugot finalement ? C’est particulier. C’est l’ambiance que je connais depuis trois ans. Les gens m’ont très bien accueillis, mais je sais pourquoi je suis partie. Avant de rejoindre Metz Handball, tu as été championne de D2F, parles-nous de cette saison 2021/2022 palpitante.C’était une longue saison. Nous étions en course avec Stella Saint Maur. Tout s’est décidé à la fin. Nous étions un groupe soudé, c’était une très belle aventure. Arrivée sur les bords de la Moselle cet été, comment se passe l’intégration au sein du collectif messin ?Mon intégration se passe très bien. C’est vrai que les premières sessions étaient particulièrement difficiles. Mais je n’ai pas lâché. Je continue de m’accrocher chaque jour. J’étais agréablement surprise, par les joueuses, le staff, les structures. Tout le monde a été bienveillant. Je ne pouvais pas rêver mieux comme accueil. J’essaie de me donner à fond, chaque entraînement est compliqué, presque autant que les matchs. Connue notamment pour tes qualités en défense, penses-tu que ça a facilité ton intégration au système défensif souhaité par Emmanuel Mayonnade ? Je veux donner mon maximum. J’essaie de mettre au service de l’équipe mes qualités et mon expérience au service de l’équipe. Il faudra lui demander, mais j’espère qu’il est satisfait. « Vite se concentrer sur le prochain match ! » Sur le poste de pivot, tu es associée à Sarah Bouktit, une jeune joueuse très prometteuse, comment se passe la relation avec elle ?Oui elle est très prometteuse, j’ai été impressionnée par son niveau de jeu. Humainement et sportivement ça se passe très bien. Nous nous entendons très bien. Nous sommes complices. Après, j’arrive dans un nouveau club avec une dimension bien différente de ce que j’ai l’habitude connaître. J’essaie de lui apporter ce que je peux au quotidien. Mais au niveau international, elle a plus d’expérience que moi, je pense que nous sommes complémentaires. Je suis très heureuse d’avoir un binôme comme Sarah. Il y a quelques jours, tu disputais ton premier match de Ligue des Champions…Oui, à 30 ans ! Je n’ai pas réussi à réaliser tout de suite. Mais au moment de l’hymne je me suis dis « Wow qu’est-ce que c’est ? » C’est un rêve éveillé que je veux vivre à fond. Enfin, ce week-end, un énorme choc vous attend. Vous vous déplacez en Roumanie pour affronter le Rapid Bucarest. Peux- tu nous parler de ce gros match qui vous attend ?Ça va être un gros test. C’est notre premier match à l’extérieur en Ligue des Champions. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de monde dans la salle. On va se mettre à fond pour travailler ce match. Il faut vite se concentrer sur le prochain match. Il faut retenir le positif de ce match. Le négatif également mais il faut qu’on réussisse à le transformer. L’avantage de jouer tous les trois jours c’est qu’on a pas le temps de cogiter. Nous devons appliquer au plus vite ce qu’on s’est dit sur ce match et corriger nos erreurs. Crédit photo : Matthieu Henkinet / Let’s Go Metz