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Après Metz Handball – Celles-sur-Belle et avant de rejoindre l’équipe de France, Chloé Valentini nous a adressé ses analyses sur la dernière rencontre et sur sa dynamique personnelle.

Ce match face à un promu aurait pu être un piège. Les Celloises ont fait une belle première mi-temps avant que Metz ne se mette vraiment en route. Quel est le bilan de cette rencontre ?
C’est vrai qu’en première mi-temps on a eu un peu de mal, on a peut être manqué d’agressivité et d’engagement. On se faisait un peu pièger sur des truc bêtes, par manque de concentration. Contre des équipes comme ça même si sur le papier on est un peu au dessus, elles se battent, veulent aller chercher des points, sont très agressives… Mais on s’est bien rattrapées en deuxième mi-temps, on a courru, on a été sérieuses, c’est ce que je veux retenir. Il ne faut pas oublier qu’on joue tous les trois jours, on accumule de la fatigue, c’est dur. Mais grâce à cette deuxième mi-temps on finit bien.

Qu’est ce qui a été le déclencheur en deuxième mi-temps ?
Je pense que c’est lié aux rotations, on a plus de banc alors que leur sept joue beaucoup. On s’est aussi reconcentrées, on a trouvé le chemin pour des tirs à 6 mètres. C’est un ensemble.

On sait que les ailes à Metz Handball n’ont jamais beaucoup de munitions mais ce soir elles sont venues sur contre attaque, ça fait du bien ?
Oui, c’est vrai. Ça m’aide à retrouver du plaisir sur le terrain, parce que ça n’a pas été facile pour moi ce mois de Février. C’était dur physiquement, mentalement… Il faut dire que j’enchaine non stop depuis deux ans et ça finit par peser. Mais je suis contente de certaines de mes prestations récemment.

Au final le résultat est là, 16 sur 16 en championnat. Beaucoup de joueuses ne connaissent jamais ça dans leur carrière…
C’est vraiment fou, je n’y crois toujours pas. Je n’aurais jamais pensé faire un 16 sur 16 en championnat. Je prends tout, c’est sûr, mais ce qui m’intéresse et ce qui nous intéresse le plus c’est ce qui va arriver dans les prochaines semaines. On reste concentrées sur notre objectif, il ne faut pas se permettre un faux pas.

Justement, il y a la trêve. Même s’il n’y aura pas de repos avec l’équipe de France, cela va faire du bien de changer d’air après avoir autant enchaîné les matchs.
C’est toujours dur de se dire que les filles vont avoir quelques jours de repos mais que nous on enchaîne mais ça fait du bien de voir autre chose de voir d’autres méthodes de travail, avec d’autres coéquipières. J’en profite pour me remette en question et avancer.

Crédit photo : Matthieu Henkinet/LGM