192 Dans un match très pauvre offensivement, le FC Metz a pris un point sur la pelouse de Lille. Comme à Troyes, les Grenats terminent la rencontre sur un score nul et vierge. La fin de partie a été marquée par l’expulsion de Frédéric Antonetti, furieux en raison du comportement de Sylvain Armand et Olivier Létang. Le FC Metz a pris un point sur la pelouse de Lille ce vendredi soir. Comme à Troyes, les joueurs de Frédéric Antonetti ont déçu offensivement. Les joueurs du club à la Croix de Lorraine ont été une nouvelle fois crédités de 0 tir cadré. Une prestation offensive inquiétante face à une équipe lilloise poussive, qui avait peut-être déjà la tête à son choc de Ligue des Champions face à Chelsea.Toutefois, il faut accorder aux Grenats une certaine solidité derrière. Certes, le LOSC n’a guère été inspiré, mais c’est en partie dû à une bonne animation défensive messine. Le FC Metz a ainsi signé son 3ème clean sheet consécutif à l’extérieur, une première depuis septembre 2016. Si on ne se maintient pas en étant bon que d’un seul côté du terrain, accordons au moins cela aux Mosellans en ces temps compliqués.D’autant que le FC Metz aurait pu (dû ?) bénéficier d’un pénalty. Sur l’une des rares incursions messines dans le camp adverse (70′), Farid Boulaya voit sa frappe contrée par la main gauche de Sven Botman. La vérification express de la VAR n’a pas invité l’arbitre central à revoir l’action. Johan Hamel, arbitre vidéo, s’est sans doute endormi durant la rencontre. En effet, le moment le plus marquant du match ne n’est malheureusement pas déroulé sur le terrain… Le coup de sang de Frédéric Antonetti Ce triste match nul des Grenats a malheureusement été entaché par des incidents. Alpagué par une meute de Dogues enragés qui ont envahi sa zone technique, Frédéric Antonetti a perdu ses nerfs. Le technicien messin a repoussé un Sylvain Armand intrusif d’un geste qui n’a sans doute pas laissé insensible les fans d’UFC. Cela lui a toutefois valu un carton rouge. Seulement voilà, Olivier Létang et Sylvain Armand n’avaient strictement rien à faire dans la zone technique des messins.Cela a rendu fou de rage Frédéric Antonetti, qui s’est senti agressé. Il a d’ailleurs réagi, les yeux humides, au micro de Prime Vidéo. « Je suis dans ma zone technique, je vois 4-5 personnes de Lille qui mettent la pression sur l’arbitre. Ça m’insupporte. Quand on m’agresse, je me défends. Je l’ai repoussé, rien de mal. Est-ce que vous trouvez normal que Létang et Armand soient dans ma zone technique ?! ». Le technicien corse a également parlé de « mots déplacés » – sans doute de la part de Sylvain Armand – dont il n’a pas évoqué la teneur. Ces mots, dont nous n’avons pas encore connaissance, devaient sûrement être assez crus. 💬 Après s'en être pris physiquement à Sylvain Armand, Frédéric Antonetti s'explique et revient sur l'incident de fin de match face au LOSC : « Ils n'ont rien à faire dans ma surface, à mettre la pression sur l'arbitre »#LOSCFCM pic.twitter.com/yz6Z1fXq6M— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 18, 2022 L’entraîneur messin a de nouveau plaidé sa cause en conférence de presse d’après-match. Frédéric Antonetti a en effet insisté sur les dirigeants lillois, qui ont pénétré la zone technique messine. Mais selon toute vraisemblance, c’est bien Frédéric Antonetti qui devrait être lourdement sanctionné par une future commission de discipline. Le coach grenat, dans son franc parler légendaire, s’est d’ailleurs davantage lâché en conférence de presse après sa 3ème expulsion de la saison. 💬 Furieux, Frédéric Antonetti quitte la conférence de presse : « Vous adorez les entraîneurs BCBG, je ne suis pas BCBG. Vous n'aimez pas les entraîneurs avec du tempérament en France, je ne suis pas aimé je le sais »#LOSCFCM pic.twitter.com/m48hQsUWiV— L'ÉQUIPE (@lequipe) February 18, 2022 Quoiqu’il en soit, les joueurs du FC Metz devront, comme leur entraîneur, partir en guerre dès la semaine prochaine face au FC Nantes. Les Grenats, qui ne peuvent compter sur des qualités offensives resplendissantes, devront avoir ce supplément d’âme pour espérer faire la différence sur leurs futurs adversaires dans la quête du maintien. D’autant qu’ils pourraient être privés de leur coach pendant quelques rencontres. Crédit photo : Icon Sport et Julien Buret/LGM (banderole grinta)